J'ai créé un monstre. Il est empli d'envie et d'histoire, de mensonge et d'égo. Chaque jour, sa mission est simple. Il choisit les instants qu'il a collectionné, et les dévoile au grand jour, rajoutant ici et là des compléments fictifs pour les assembler entre eux.
Et ce monstre fait ci et ça, ne se souciant plus de sa vie passée, plus proche de la phrase et des lettres. Un monstre, ça ne se contrôle pas. Il dévore de l'intérieur, abîmant quantité de souvenirs flottants à la surface, fouille et bascule, tombe et écrase.
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Dimanche 29 avril 2012 à 3:24
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Vendredi 13 avril 2012 à 2:07
Mais oui ! Brillante supposition ! Mais bon sang... J'suis égocentrique quand j'y pense.
C'est vrai. Je ne suis pas seul sur Cowblog. Loin de là ! On est des milliers. J'avais pensé qu'à ma pomme. "J'me sens seul sur Cow" mais tu ne l'es pas. Je reste juste dans mon coin, histoire de dire j'suis seul le monde ne me veut pas. J'attends que les gens viennent vers moi. Mais comme toujours, c'est pas aux gens de venir c'est à soi d'y aller. Se reprendre en main. Là j'suis chaud ! Bouillant. Genre à la seconde même, j'm'en fous que deux compotes se soient pétées dans mon sac tellement j'suis dé-déprimé.
Comme quoi, le dire parfois tout haut peut faire donner des conseils. Juste ce qu'il me fallait.
Quoique. J'suis tout de même content de l'article précédent. Ça m'a permis de poser ma sensation de drogue temporel. Je la ressens réellement ainsi, à vrai dire. À présent c'est différent tout est là. Merci. Que ce soit une adresse au hasard ou quelqu'un qui s'en occupe, m'dame m'sieur Asaf, merci d'avoir fait partie de mes trois lecteurs de hier.
Arrivederci !
C'est vrai. Je ne suis pas seul sur Cowblog. Loin de là ! On est des milliers. J'avais pensé qu'à ma pomme. "J'me sens seul sur Cow" mais tu ne l'es pas. Je reste juste dans mon coin, histoire de dire j'suis seul le monde ne me veut pas. J'attends que les gens viennent vers moi. Mais comme toujours, c'est pas aux gens de venir c'est à soi d'y aller. Se reprendre en main. Là j'suis chaud ! Bouillant. Genre à la seconde même, j'm'en fous que deux compotes se soient pétées dans mon sac tellement j'suis dé-déprimé.
Comme quoi, le dire parfois tout haut peut faire donner des conseils. Juste ce qu'il me fallait.
Quoique. J'suis tout de même content de l'article précédent. Ça m'a permis de poser ma sensation de drogue temporel. Je la ressens réellement ainsi, à vrai dire. À présent c'est différent tout est là. Merci. Que ce soit une adresse au hasard ou quelqu'un qui s'en occupe, m'dame m'sieur Asaf, merci d'avoir fait partie de mes trois lecteurs de hier.
Arrivederci !
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Jeudi 12 avril 2012 à 1:32
En ce moment précis, je regarde Cowblog. J'ai l'impression d'être seul. C'était le but au début. Oui, partir seul pour être seul. Mais au final, j'ai rencontré quelques personnes. Elles m'étaient sympathiques, on communiquait souvent, je me sentais accompagné. Mais depuis quelques semaines, je suis seul. Pas tout arrêter. Non, je ne veux. Arrêter, pas une défaite, un mensonge. Envers moi. Tout arrêter, tout supprimer, tout mettre au bûcher, faire autodafé. Pas de sacré, mais pas de martyr.
J'pense à présent que rencontrer du monde, ça fait mal. Au début, une aiguille qu'on te rentre dans le myocarde. On, souvent on, te l'injecte la toute première fois. Ensuite c'est toi qui t'y mets. Une drogue. La passion de l'autre. La communication. La différence. Une ressemblance. Mais comme la plupart des drogues, y a manque. Il en faut de plus en plus souvent. À grosse quantité de temps. "Passe-moi vingt minutes de K et trente de Filou, s'teup ! J'en ai besoin !" "Tout a été vendu. Mais j'ai une heure de Manu." "Super ! Je prends !" Les amis deviennent du temps. Agréable. De malaise, une ou deux fois. Appréciable tout de même. Et puis voilà, ils s'absentent. Une petite cure ? Tu essaies, tu penses réussir, et tu retombes lamentablement dedans. Un aimant, toi le fer. Dans la tête le fer. Le myocarde est toujours occupé par la première aiguille. Elle est cassée, tu ne peux pas la retirer. Tu la sens, elle fait mal, elle ne t'apporte plus assez. Elle te rappelle que tu en veux.
Pareil. J'y pense encore... J'y pense.
J'pense à présent que rencontrer du monde, ça fait mal. Au début, une aiguille qu'on te rentre dans le myocarde. On, souvent on, te l'injecte la toute première fois. Ensuite c'est toi qui t'y mets. Une drogue. La passion de l'autre. La communication. La différence. Une ressemblance. Mais comme la plupart des drogues, y a manque. Il en faut de plus en plus souvent. À grosse quantité de temps. "Passe-moi vingt minutes de K et trente de Filou, s'teup ! J'en ai besoin !" "Tout a été vendu. Mais j'ai une heure de Manu." "Super ! Je prends !" Les amis deviennent du temps. Agréable. De malaise, une ou deux fois. Appréciable tout de même. Et puis voilà, ils s'absentent. Une petite cure ? Tu essaies, tu penses réussir, et tu retombes lamentablement dedans. Un aimant, toi le fer. Dans la tête le fer. Le myocarde est toujours occupé par la première aiguille. Elle est cassée, tu ne peux pas la retirer. Tu la sens, elle fait mal, elle ne t'apporte plus assez. Elle te rappelle que tu en veux.
Pareil. J'y pense encore... J'y pense.
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Mercredi 4 avril 2012 à 4:36
Connard. Merde, connard.
Voilà. C'est fait. J'ai enfin pleuré devant une série/un film/un truc qui se visionne... Ouais. Je savais pourtant ce qui allait se passer. On s'en branle de ça. La vulgarité me convient, presque, pour une fois. Elle sera si profonde pour inscrire mon message.
Sherlock, dear Sherlock. Cache-cache. Pour pas spoiler la fin. Mais même. Connard. T'es là, en dernière image. J'viens de pleurer pour toi, merde. Et t'es encore là... Je sais pas quoi en penser. Je redouble de larmes, tiens. Ça t'apprendra.
C'est d'un choquant. Des larmes, des gouttes d'eau, coulant pour le plus beau des sentiments, pour le pire des mensonges. Preuve final que les émotions et les sentiments n'ont rien à voir avec la raison. Même si là, pourtant, la raison envahissait chaque pixel de mon écran. À tout moment je cherchais la faille. Encore plus, étant prévenu à l'avance. Shut up, Aimepé of shit. Regarde pas, cherche pas, éprends-toi. Laisse ce flot englober et inonder ta chair faible. Deux ventricules, l'une pour le sang oxygéné, l'autre pour le sang veineux. L'une pour les organes, l'autre pour les poumons. L'une pour le matériel, l'autre pour la respiration. L'une pour le corps, l'autre pour l'âme. Ainsi le palpitant, le cœur, réunit l'âme et le corps. Le cœur est l'esprit.
Wah, quelle brillante observation, docteur MP, cependant vous êtes loin d'un SH. Votre bateau démonstratif prendra l'eau dès qu'on essayera d'aller plus loin, et vous le savez tout autant. C'est simplement une façon de diriger vos pensées sur autre chose que cette fin.
Jamais j'n'aurai vu une si belle adaptation d'un livre. Never. Never.
God bless BBC. God bless Gatiss and Moffat.
Voilà. C'est fait. J'ai enfin pleuré devant une série/un film/un truc qui se visionne... Ouais. Je savais pourtant ce qui allait se passer. On s'en branle de ça. La vulgarité me convient, presque, pour une fois. Elle sera si profonde pour inscrire mon message.
Sherlock, dear Sherlock. Cache-cache. Pour pas spoiler la fin. Mais même. Connard. T'es là, en dernière image. J'viens de pleurer pour toi, merde. Et t'es encore là... Je sais pas quoi en penser. Je redouble de larmes, tiens. Ça t'apprendra.
C'est d'un choquant. Des larmes, des gouttes d'eau, coulant pour le plus beau des sentiments, pour le pire des mensonges. Preuve final que les émotions et les sentiments n'ont rien à voir avec la raison. Même si là, pourtant, la raison envahissait chaque pixel de mon écran. À tout moment je cherchais la faille. Encore plus, étant prévenu à l'avance. Shut up, Aimepé of shit. Regarde pas, cherche pas, éprends-toi. Laisse ce flot englober et inonder ta chair faible. Deux ventricules, l'une pour le sang oxygéné, l'autre pour le sang veineux. L'une pour les organes, l'autre pour les poumons. L'une pour le matériel, l'autre pour la respiration. L'une pour le corps, l'autre pour l'âme. Ainsi le palpitant, le cœur, réunit l'âme et le corps. Le cœur est l'esprit.
Wah, quelle brillante observation, docteur MP, cependant vous êtes loin d'un SH. Votre bateau démonstratif prendra l'eau dès qu'on essayera d'aller plus loin, et vous le savez tout autant. C'est simplement une façon de diriger vos pensées sur autre chose que cette fin.
Jamais j'n'aurai vu une si belle adaptation d'un livre. Never. Never.
God bless BBC. God bless Gatiss and Moffat.
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Dimanche 1er avril 2012 à 22:26
J'ai tenter de changer de sens. Et voici ce que j'ai vu :
Un monde avec un seul livre en librairie : la bible. Ou presque, car un second venait d'être mis en vente : Paris. Un guide touristique, je crois. Et une gare immense. Sans comparaison. Des centaines de feux de circulation en un seul point, accroché par le haut tel un lampadaire. Entouré d'un plastique vert aux formes rappelant l'art nouveau. J'ai vu une voiture de police avec la particularité d'être identiques à celles de France, excepté l'arrière, aux côtés en formes de flammes, dépassant de deux fois le capot. Le moteur semblait être à l'avant. Nous étions quatre. Moi, K, Negga et Gui. Que faisions-nous, je ne m'en souviens plus exactement, mais nous discutions de cette vision étrange. Aucun livre. Je parlais avec quelqu'un de là-bas, lui disant qu'ici nous en avions des milliards de milliards. Et penser que nous en avions autant m'a parut étrange. J'ai été pris d'un vertige. Encore maintenant, imaginer le nombre incroyable et fabuleux de pages que notre monde possède...
J'en suis ébahi.
Un monde avec un seul livre en librairie : la bible. Ou presque, car un second venait d'être mis en vente : Paris. Un guide touristique, je crois. Et une gare immense. Sans comparaison. Des centaines de feux de circulation en un seul point, accroché par le haut tel un lampadaire. Entouré d'un plastique vert aux formes rappelant l'art nouveau. J'ai vu une voiture de police avec la particularité d'être identiques à celles de France, excepté l'arrière, aux côtés en formes de flammes, dépassant de deux fois le capot. Le moteur semblait être à l'avant. Nous étions quatre. Moi, K, Negga et Gui. Que faisions-nous, je ne m'en souviens plus exactement, mais nous discutions de cette vision étrange. Aucun livre. Je parlais avec quelqu'un de là-bas, lui disant qu'ici nous en avions des milliards de milliards. Et penser que nous en avions autant m'a parut étrange. J'ai été pris d'un vertige. Encore maintenant, imaginer le nombre incroyable et fabuleux de pages que notre monde possède...
J'en suis ébahi.
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