Mondes-Perdus.Malade-Palpitant

Putain de bulle à toi aussi...

Dimanche 1er avril 2012 à 5:24

 J'en demande peut-être trop, mais y a un silence de mal à l'aise. J'sais pas, j'sais. 

J'entends souvent des rires, qui ont l'air franc, je ne m'y trompe pas. Mais derrière y a ce regret. Je le supporte pas. C'est comme un débranchement myocardique. Une danse prophétique de la fin palpitante. Beaucoup de grands mots pour pas grand chose, au juste. Mais de quoi vouloir les écrire. J'les dirais même, s'il le fallait. Zut à la fin. 

Je veux un piano. Pour faire genre, surement. Mais le timbre donner par Intoxicated Man de Sergio me donne tant de frisson que... Ça m'suffit. Nous étions deux émotionnels, nous pensions de la même façon, nous le pensons encore. Mais v'là. Ça tourne en rond. Je me retrouve dans un mauvais Marc Levy (pléonasme) avec une fin digne de Kafka. Je vais mourir au petit jour, comme un chien. Sûrement, la honte me survivra. Vois, je prends et je replace. Moi non plus je n'avale pas pour en régurgiter la référence à une sauce particulière. Je ne crois pas.

Parce que t'as les yeux bleus. Que tes cheveux s'amusent à défier la nuit par leur couleur de dieu. Parce que tu as vingt ans... Tu te crois tout permis. Tu n'en fais qu'à tête. Désolé un instant. Tu joues avec mon cœur comme un enfant gâté qui réclame un jouet pour le réduire en miette. Parce que j'ai trop d'amour, tu viens faire pleurer mes nuits et crier mes jours.

Voilà. Eric Esmonino n'en a que plus de mérite. J'ai plus Gauguin à mes côtés, comme plus tôt. Là c'est Moore, magnifique et splendide Moore. J'en suis amooreux, tant en vrai que pour le jeu de mot.

Prochaine idée, commencer une nouvelle avec quelque part "Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je n'sais pas." Ça se fait couramment de reprendre des phrases telles quelles pour continuer sur autre chose. Je voudrais aussi intégrer des mots de "nom de code : V" je crois. Mais je n'en suis plus sûr. Je pense que ma dernière libération se trouve dans un clavier. J'ai horreur de lire des textes ou poème où l'auteur, hypocrite, ose écrire "mon encre salive, ma plume s'agite" gnagnagna oui ouhlala ! Dieu que nous sommes merveilleux, ô nous poètes, à écrire comme au XVIIIème avec nos pauvres moyen... On croirait presque entendre la cire couler lentement le long de la bougie. 

Je n'sais pas, ils recherchent sans doute un effet de style, une ambiance. Mais j'en suis indifférent. Je lis sur un écran des mots sans doute écrits pour l'écran et via un clavier, loin de toute empreinte manuscrite. Il me fallait retrouver ce poème qui m'a frappé...

"Il y a si longtemps
Que j’écris
J’en ai oublié
Ce qui guide 
Ma main
Ce qui fait trembler 
Ma plume


[...]

Les rêveurs
Écrivent
Insaisissables

Leurs billets sont
Noirs
De leurs
Caprices
Sentimentaux

Pourtant
Mes pages
Ont l’angoisse
Du poète blanc."

Voyez tout ça... J'en ris. Autant que j'intériorise ma frustration à ta présence.

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Mardi 27 mars 2012 à 18:13

La prochaine fois que je posterai quelque chose ici, ce sera graphique. Je le dis haut et fort. Sinon, je ne posterai pas. Ainsi soit ma décision. Ainsi sera mon choix.

Sans oublier que je suis mort une fois et demi dans les rêves d'autrui en trois jours. Faut pas l'ignorer. On me veut du mal. La planète, sûrement, comme aux autres. Mais quand même, c'était dans des conditions probables. Voiture et exploration de vieilles bâtisses. Qu'en veux-tu ?

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Lundi 26 mars 2012 à 3:17

 C'est marrant, j'ai remarqué que mes articles ne se mettait plus dans la page "Communauté", sur le site de Cowblog. (Enfin ça dépend...)

J'avais pensé, avant de dormir dans l'herbe, à un truc... C'était... Un groupe d'amis. Six amis, répartis en trois fois deux. Des ex-taulards. Ils se connaissent pour cette raison : la prison. Mais sans savoir pourquoi chacun y a été mis. Ils sortent en même temps. Ou différé sur deux groupes. Genre deux copains qui ont fait un coup ensemble, l'un sort en même temps que deux mecs, et l'autre un mois plus tard, avec deux autres mecs. Et ils se retrouveraient dans une maison de campagne, un an plus tard. Ils sont bien potes. L'ami idéal se trouve à l'endroit le moins fréquentable. C'est une idée comme ça.

Mais of course, y aurait sur le tapis leurs crimes toujours inavoués aux autres. Pour chacun. Genre même les deux amis de base : pourquoi l'un sort plus tard que l'autre ? Tiens, v'là ces questions. Et si ça devient trop barbant, j'rajoute violence avec un psychopathe ou un serial tueur (franglais, v'connaissez ?). Mais j'aime pas partir en disant "y aura même un gars qui voudra les tuer parce qu'on découvre qu'il n'a pas été jugé pour son véritable crime, le viol et le meurtre de sa fille". Déjà t'as la moitié au moins de l'histoire qui est fichu dans les limbes du cliché faisant chié.

Par contre, of course too, y aurait des confessions difficiles. De la nervosité. De l'intensité. J'espère.

Fil, j'ai pas envie d'abandonner. Tu m'as dit que c'était ce qu'il fallait faire. Je t'ai dit que c'était ce que je faisais. Mais l'oubli, c'est trop dur, encore. Tu vois, c'est encore pire si tu me dis qu'elle veut essayer d'oublier l'autre. Même si il lui faut du temps, tu vois, ça m'donne une faille. J'sais que non. Mais merde, what. J'ai jamais voulu obéir la raison. J'ai toujours voulu être un romantique expressionniste. À mon côté droit, y a un livre sur Gauguin et les nabis. J'aime ça, j'aime eux. Ça veut rien dire. Mais j'veux dire qu'elle me fait mal, plus qu'elle ne s'est fait mal (et pas "faite mal"). Pis tu sais, un an, deux ans, cinq ans, c'est quoi quand t'as personne d'autre. Merde.

Ces six loubards sont tous en sursis de mort. Je sais pas, on pourrait imaginer qu'ils se sont retrouver dans un plan générale où ils devaient agir chacun dans le local, sans savoir pourquoi. Un peu à la "Usual Suspect". Mais ça ferait bizarre, qu'ils se soient liés d'amitié. Genre, il fallait que ce soit ces six-là même. On pourrait dire que toute la prison était fournie en bandits faisant partie du plan. Mais flûte. Après j'dirais que le coupable est dans le tas, qu'il veut ou fric ou vengeance ou j'ne sais quoi. Genre ils meurt les uns après les autres, comme on le voit partout, en commençant par les "Dix petits nègres". 

Au final c'est peut-être mieux de rester dans une conversation intense sur leurs crimes véritables.

Au final c'est p'têt mieux de se dire que la raison me fera changer d'yeux. D'attendre et prenant du baume et de l'appliquer jour après jour sur le myocarde sirupeux. Merde. J'aime écrire. J'aime mettre des mots après celui-là. J'aime les entendre aussi. Fil, c'était simplement digne de toi, ce poème. Quand tu l'as récité. Le mot que je cherchais était entre "encore" (j'en veux plus) et "attends" (je veux apprécier). Pour dire, le silence qui suivit, je l'écoutais comme s'il venait de toi. Je sais pas comment je ferai si tu dois partir l'an prochain. Elle sera là, pas toi. Ce sera... 

Comme il disait, l'autre, déjà ?

DÉSÉQUILIBRÉ !

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Dimanche 25 mars 2012 à 6:08

 C'est franchement la merde. Déjà, rien que le changement horaire, c'est insupportable. On est déjà à la bourre de 34 secondes avec le temps tropique, faut encore qu'on change pour dire que ça coûtera moins cher. Mais passons outre cette modification temporel humaine et sociale.

"Y aura des cris et des larmes", ai-je dit au début de cette soirée. Ça n'a pas manqué. Les Urgences pas à domicile. J'étais nerveux. Le trajet, la mobilité, j'm'en fous. C'était la personne qui m'inquiétait. Qu'elle le sache. Elle m'a rendu...

Mais ensuite, l'autre qui s'y est mis, à vomir tripes et âme. S'en occuper, évidemment, avec plaisir. On laisse personne ainsi, surtout pas un ami. Mais c'est difficile parfois, à cause du respect envers autrui. Envers Comedia et sa copine.

Et ça aussi, "Comedia et sa copine". Et l'une qui chasse l'autre, encore un sens unique. Et un autre encore pour ma gueule. Putain, ça me fait autant chier de dire que ça me fait chier que de m'en rendre compte.

War by Edwin Starr
 

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Jeudi 22 mars 2012 à 0:53

 You know, my only reason to write is, i don't know, the sharing with others, maybe. Or perhaps it's just a freak.

The freak, c'est chic.

Désolé, j'intériorise. Mais j'accepte les compromis. Je suis une autruche. Ou plutôt, un rhinocéros. Yeah, this it. I'm a rhino. Blindé de l'extérieur par une carapace de bonnes intentions. Fourré de l'intérieur avec un papier-peint de frustration. Mais pour l'instant, ça fait ses preuves. J'suis vivant, content de l'être, et j'me sens bien.

Voir des films simples à faire me donne envie d'en réaliser. J'ai commencer, mais la qualité est loin d'être présente. Faut qu'j'y pense plus profondément. Que je trouve comment faire. Faire. Faire. Faire.

In english i speak sometime, and this time is one of this sometime. In english, it's simple to say simple sentences. Why ? I don't know again. Well, maybe because it's just an other language. 

Et voilà, j'me suis désengagé de mon sujet de départ, de pourquoi j'étais venu ici ce soir. Juste parce que j'me suis épris de quelques mots. Yep, j'tombe encore amoureux de lettres et de mots, bien que les mots me hérissent les poils. (À partir de ce point, j'hésite à dévier sur la différence entre mon amour des lettres et des mots, et entre mes amours sentimentaux et textuels. Faisons les deux.)

L'amour des mots, v'voyez, c'est un peu comme celui du vilain. L'amour impur, mais qui donne envie. Braver l'interdit, défier la nature, etc. Toutes ces choses. Mais les lettres, c'est l'amour naturel, qui se produit n'importe quand avec qui veut. Les mots demandent une recherche forte. Les lettres sont bruts, les mots subtils.

J'suis tombé amoureux de plusieurs phrases, de plusieurs mots, de plusieurs lettres, in my life. Et certaines fois, ils sont morts. Pas mes amours. Eux, sont là, dans le passé, mais là, ressassés. Les mots (pour résumer cet ensemble) sont morts. Je ne peux plus les voir. Ni eux ni leur évolution. On me les cache. 

La dictature de la phrase... Elle est là. Je ne sais plus pourquoi, ni qui elle est. Je ferais des recherches dessus. Comme pour la réalisation de films...

Allez. Chuctural.

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

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