Comment dire...
De l'absence, c'est exactement ça ! J'avais oublié. Sur le parquet, l'absence m'a tué.
C'était l'heure où la boisson règne sur l'esprit. Lorsque les mains s'envolent dans de vastes mouvements circulaires et les langues se délient avec plus de bravoure. L'ombre au mur mouvait sur les briques sans soucis de matière. Son appartenance au monde était encore à prouver. Le mur prit fin, la lumière disparut, s'enfuyant sur le sol et dans la masse. Heureux, l'ombre retrouva son anonymat.
L'ombre, c'est moi. L'anonymat, c'est la zone amicale. Heureux, c'est juste de l'ironie.
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Dimanche 26 février 2012 à 1:02
Divulgé par Aimepe
Vendredi 24 février 2012 à 16:33
Moi ça va. J'ai sommeil juste.
C'est fait. J'ai pas dit grand chose, ils ont pas dit grand chose. J'avais les mains dans les poches, eux les yeux dans les détails de présentation.
Mais ça passe. Grave. Merci K. Merci El Niña. Merci Filou.
C'est fait. J'ai pas dit grand chose, ils ont pas dit grand chose. J'avais les mains dans les poches, eux les yeux dans les détails de présentation.
Mais ça passe. Grave. Merci K. Merci El Niña. Merci Filou.
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Jeudi 23 février 2012 à 4:33
Je déverse ici, ici et là, en ce moment, c'est fou. J'ai l'envie de vomir, j'ai quasi rien avalé. C'est ça le stress ? Je vais devoir dormir trois heures. Maximum. J'en pleurerais si j'avais la tête à ça. J'ai la tête à rien parce que tout à penser. Endroit, installation, vidéo, stress, Mlle Mi, jury, stress, fusain, peinture, références, stress, manger, dormir, ensuite, stress, ensuite, stress, stress.
J'ai mal au bide. La faim mélangée à c'te peur. C'est bien la première fois que ça m'arrive comme ça. J'reste stoïque, un p'tit poing dans l'ventre, et tout s'passe ou s'passe pas. Ici c'est pas ça. Ici c'est le monde du futur, où t'as que le droit de te taire pour te révolter. Quatre morts en deux jours. Les rumeurs vont sur six, sept. Encore deux trois en deux jours. Et sur les deux jours, y a moi, comme un poireau devant Pierrot. "Oh Pierrot, donne-moi un bout d'ta lune, s'teu plaît ! - D'accord mais tu jartes après ? - Oh oui, dis Pierrot ! Donne-moi ça !" Et le Pierrot bouffe le poireau. Poire aux pierres d'errance, ardeur d'are et Lare de foire pour rareté de mare. Char de l'art en fard, histoire de foirage. Rage d'image à l'âge de cage fourrage. Fourreau d'eau et mots de corps.
Parle-moi d'autre chose, oh Pierrot ! dit Pierrot !
J'ai mal au bide. La faim mélangée à c'te peur. C'est bien la première fois que ça m'arrive comme ça. J'reste stoïque, un p'tit poing dans l'ventre, et tout s'passe ou s'passe pas. Ici c'est pas ça. Ici c'est le monde du futur, où t'as que le droit de te taire pour te révolter. Quatre morts en deux jours. Les rumeurs vont sur six, sept. Encore deux trois en deux jours. Et sur les deux jours, y a moi, comme un poireau devant Pierrot. "Oh Pierrot, donne-moi un bout d'ta lune, s'teu plaît ! - D'accord mais tu jartes après ? - Oh oui, dis Pierrot ! Donne-moi ça !" Et le Pierrot bouffe le poireau. Poire aux pierres d'errance, ardeur d'are et Lare de foire pour rareté de mare. Char de l'art en fard, histoire de foirage. Rage d'image à l'âge de cage fourrage. Fourreau d'eau et mots de corps.
Parle-moi d'autre chose, oh Pierrot ! dit Pierrot !
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Mercredi 22 février 2012 à 20:33
Y a un truc que je ne dis pas en ce moment. J'ai décidé de le bannir de ces prochains jours. De ne pas le dire à mes amis proches. Aux gens que je croise tout court. Parce qu'ils le sont aussi, et n'ont pas besoin que je leur rappelle. Est-ce que tenter de les rassurer en ne le disant pas les perturbe ? Est-ce qu'ils préféreraient que je sois dans le même état qu'eux ?
Putain de merde j'ai peur ! PEUUUR ! Raah, ici j'peux tenter de crier ma rage, mas j'peux que foutre des insultes et des majuscules ! Putain de mots d'merde j'ai peur, tu comprends un peu ça, clavier bordélique ! C'est quoi pour toi la peur ? C'est le risque de mourir ? Bah non, le risque de perdre l'essence de soi, déjà. Pis c'est juste l'appréhension qui est mortel. KAYAAAAHA OEIZJRF QREFIOJRGQ !!! erqoimf ighuiu rs!çe gusroutqegypç!lrqgliuegrhqiuer frU MARRE DE FOUTU BORDEL MERDE À LA CENSURE ET MA PUTAIN DE GUEULE ! J'AI PAS LE DROIT DE DIRE MA RAGE ET JE CACHE VOLONTIERS MA FRUSTRATION MAIS COMMENT LA SORTIR BORDEL !!! J'AI PAS PLUS D'INSULTes tant pis... fez qrehg otmùtirsjsmohhursjgmjr Grrjiinjijeerijijniji !!!
Ma fleur, s'étendant sur la vallée
Au loin, par le bruit, est attirée.
Rusant de toute audace possible
Germine-t-elle comme une bible
On peut la savoir contre son
Tout peut s'arranger, hé con !
Je sais pas comment dire
Elle me fait doucement frémir
À son approche je tremble
Ne déplaise à son ensemble
Nulle part où aller je sombre
Emmêlé de fils de l'ombre.
Langoureuse à l'approche
Aimant chaque chair de roche
Unifiant les prairies d'octobre
Respirant la douceur de l'air sobre...
Enivrant parfum de satiété,
Narcotique de société.
Touche-moi à la gueule !
Dans le plus lointain souvenir
Apparaît l'image d'un avenir
Nauséeux de fumées orangée
Il s'en va vers le large dérangé
Et, pensant à la barrière corpusculaire
Lève son bras à la figure blême d'un insulaire.
C'est le résumé de ce que je vais combattre. D'une façon désordonnée. J'aimerai qu'on me parle de ça. Qu'on me parle. De ça. Rien, j'entends rien, p'tit gars. Et quand ça vient, j'en parle pas, par peur. PARCE QUE J'AI ENCORE PEUUEUEUEUEEEUUR et ouais c'est ça la vie. La peur qui prévient du stress un peu, quand tu te rends compte qu'en nu t'es juste. Sapristuche d'enfalourde calconque ! Cheturpiste d'allogresque frascrante.
J'invente. Des mots des fusées des calembours avec les dents. Parce qu'avec la langue j'embrasse.
J'embrasse de l'air, encore, sans aide j'peux pas faire autrement. Viens là, toi, la p'tite aux pieds noirs d'aujourd'hui. Viens par là, toi, et allez, viens ! Viens ! Que j't'embrasse, pas pour occuper ma langue mais pour enfin pouvoir te toucher.
Putain de merde j'ai peur ! PEUUUR ! Raah, ici j'peux tenter de crier ma rage, mas j'peux que foutre des insultes et des majuscules ! Putain de mots d'merde j'ai peur, tu comprends un peu ça, clavier bordélique ! C'est quoi pour toi la peur ? C'est le risque de mourir ? Bah non, le risque de perdre l'essence de soi, déjà. Pis c'est juste l'appréhension qui est mortel. KAYAAAAHA OEIZJRF QREFIOJRGQ !!! erqoimf ighuiu rs!çe gusroutqegypç!lrqgliuegrhqiuer frU MARRE DE FOUTU BORDEL MERDE À LA CENSURE ET MA PUTAIN DE GUEULE ! J'AI PAS LE DROIT DE DIRE MA RAGE ET JE CACHE VOLONTIERS MA FRUSTRATION MAIS COMMENT LA SORTIR BORDEL !!! J'AI PAS PLUS D'INSULTes tant pis... fez qrehg otmùtirsjsmohhursjgmjr Grrjiinjijeerijijniji !!!
Ma fleur, s'étendant sur la vallée
Au loin, par le bruit, est attirée.
Rusant de toute audace possible
Germine-t-elle comme une bible
On peut la savoir contre son
Tout peut s'arranger, hé con !
Je sais pas comment dire
Elle me fait doucement frémir
À son approche je tremble
Ne déplaise à son ensemble
Nulle part où aller je sombre
Emmêlé de fils de l'ombre.
Langoureuse à l'approche
Aimant chaque chair de roche
Unifiant les prairies d'octobre
Respirant la douceur de l'air sobre...
Enivrant parfum de satiété,
Narcotique de société.
Touche-moi à la gueule !
Dans le plus lointain souvenir
Apparaît l'image d'un avenir
Nauséeux de fumées orangée
Il s'en va vers le large dérangé
Et, pensant à la barrière corpusculaire
Lève son bras à la figure blême d'un insulaire.
C'est le résumé de ce que je vais combattre. D'une façon désordonnée. J'aimerai qu'on me parle de ça. Qu'on me parle. De ça. Rien, j'entends rien, p'tit gars. Et quand ça vient, j'en parle pas, par peur. PARCE QUE J'AI ENCORE PEUUEUEUEUEEEUUR et ouais c'est ça la vie. La peur qui prévient du stress un peu, quand tu te rends compte qu'en nu t'es juste. Sapristuche d'enfalourde calconque ! Cheturpiste d'allogresque frascrante.
J'invente. Des mots des fusées des calembours avec les dents. Parce qu'avec la langue j'embrasse.
J'embrasse de l'air, encore, sans aide j'peux pas faire autrement. Viens là, toi, la p'tite aux pieds noirs d'aujourd'hui. Viens par là, toi, et allez, viens ! Viens ! Que j't'embrasse, pas pour occuper ma langue mais pour enfin pouvoir te toucher.
Divulgé par Aimepe
Mardi 21 février 2012 à 18:59
Comme au début de l'aube ça remonte. Certains l'aiment fort, moi je la préfère rude. Je tourne la tête, vite, je lève les bras en l'air. J'essaie de le faire, mais c'est trop haut. Il m'en faut plus. Plus. Comme un verre de jus d'orange, qu'on pourrait remplir à longueur de temps. C'est inimaginable tout ce qui se produit. En l'air. Rude. Remonte. Monte. Hauteur des espérés gradins.
J'aimerais moi aussi pouvoir contempler le spectacle, mais pour l'instant je suis dans l'arène. Il n'y a pas de fauves. Pas encore. On entre, on nous sort. Jury impardonnable de notre conscience. "Il vous manque une armure, cher petit andabate !" Certes oui, il y a pourtant une arme entre ces suants doigts trapues, mais elle ne frappe pas l'adversaire. Il n'y a pas d'adversaire. Il y a ce glaive dans ce poing maladroit, et elle ne blesse que soi-même. Le but du jeu étant d'éviter ses propres attaques.
J'aimerais moi aussi pouvoir regarder ces débutants esquiver de peu les grossiers coups d'estoc qu'ils se lancent, mais je dois moi-même en parer un que j'ai envoyé. Dure vie que ce combat.
Rude, la pente qui semble sans fin. Oh, elle en a pourtant bien une. Mais invisible à sa base. Et à sa base, le reste de l'humanité.
J'aimerais moi aussi pouvoir contempler le spectacle, mais pour l'instant je suis dans l'arène. Il n'y a pas de fauves. Pas encore. On entre, on nous sort. Jury impardonnable de notre conscience. "Il vous manque une armure, cher petit andabate !" Certes oui, il y a pourtant une arme entre ces suants doigts trapues, mais elle ne frappe pas l'adversaire. Il n'y a pas d'adversaire. Il y a ce glaive dans ce poing maladroit, et elle ne blesse que soi-même. Le but du jeu étant d'éviter ses propres attaques.
J'aimerais moi aussi pouvoir regarder ces débutants esquiver de peu les grossiers coups d'estoc qu'ils se lancent, mais je dois moi-même en parer un que j'ai envoyé. Dure vie que ce combat.
Rude, la pente qui semble sans fin. Oh, elle en a pourtant bien une. Mais invisible à sa base. Et à sa base, le reste de l'humanité.
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