Mondes-Perdus.Malade-Palpitant

 Je suis en train d'écrire une continuité à l'histoire précédente. Elle partait d'une BD réalisé à l'école, mais les dessins sont si dégueus que je préfère même pas les mettre en ligne. Surtout qu'il me manque les trois-quart à l'encrage. Alors bon, j'sais pas si ça donne à l'écrit, j'imagine moyen mais j'avais grave envie de tester au présent. C'est marrant. J'l'utilise pratiquement jamais. Mais là tout sera au présent. Même si ça devrait approximativement se passer en 1930. Puis voilà, je me suis dit que y avait des trucs à prendre, et j'ai pris. Alors j'avance dans cette uchronie, dans ce monde à taxis volant, à lévitateur, sans tour Eiffel, monarchique...

D'ailleurs je devais poster la suite là, au lieu de raconter tout ce truc. Mais non, je vais plutôt parler de ma vie heure par heure, après tout c'est moi qui décide et j'ai envie de l'extérioriser de mon crâne. 

Ce week-end, c'est le Festival Internationnal de la Bande Déssinée. FIBD. C'est à Angoulême. Là où je suis. Alors normal j'y suis, au FIBD. Mon école d'art me proposait deux heures et demie pour tenir un stand en échange d'un pass quatre jours. (Du jeudi au dimanche, le maximum possible.) Alors j'arrive sur le stand. On était quatre. Et pendant deux heures et demie j'me suis marré avec C. Elle était assez tactile avec moi. On s'connaissait de nulle part. Mais c'était sympa. Puis on est reparti. Ça à l'air vite dit comme ça et j'suis sûr que la suite est légèrement prévisible. Mais pas tant. J'repars avec une autre personne qui tenait le stand. C arrive par derrière, fait un bout de chemin, et nous demande où sont les éditeurs indés. J'dois juste préciser qu'elle était déjà venu l'an dernier et que le site ne change pas d'année en année. Con qu'j'suis j'y pensais même pas, et on lui indique l'endroit. J'voulais pas laisser ma pote seule. Mais voilà qu'elle me dit "j'crois qu't'as un ticket". Bah ouais, p'têt. J'voulais pas y penser. Pas envie de trop y croire. Pis quand même, j'vais retrouver C, pour voir, aux indés. On re-discute, on fouille des BDs, pis on s'éloigne chacun de notre côté rapidement. Con qu'j'suis j'ose pas la déranger pendant qu'elle lit, et la suivre j'me sens pas l'courage de passer pour un lourdeau. Alors voilà. Con qu'j'suis j'pars retourner voir des potes. Vive la romance. Le pire c'est qu'j'étais à fleur de peau. C'con, mais cette sensation ça fait mal. Quand t'as l'impression d'avoir perdu le combat surtout. Et là j'avais carrément abandonner les armes. Alors que l'esprit était dans la bataille, le corps désertait.

Fin con. Mais non, pas fin, car v'là qu'à la projection du soir, j'la recroise. Elle est accompagné d'un mec un peu balourd. Con qu'j'suis j'le hais déjà.

Et là, fin con. Pas de discussion, pas de regard, pas de recroisement à la fin. Con.

Alors j'sais pas qu'j'suis con apparemment, vu le nombre de fois que je l'ai dit. Tout ce que je me dis, c'est que le FIBD n'est pas terminé, que ça pouvait malgré tout ne pas être une bonne chose, et que je veux entièrement la revoir. Et maintenant je me dis que je devrais pas raconter ça avec quelques détails si précis. A Dieu Vat si ça se passe comme avec la p'tite fille.

Putain de rêve à toi. Putain.