Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Samedi 31 août 2013 à 1:49
Les auto-tamponneuses empalées au hasard
Elles s'accrochent à la volonté aurifère
Des manèges enchantées débonnaires
Macadam en plastique, roseaux de satin
Peluche maléfique m'a l'air mal en point
Point d'intérim chez les aveugles sertis
Concessionaires de tympans avertis
La gueule en miroufle soudain je rougis
Enfin de moi apparaît la jalousie
Liberté chérie remplie d'actions
Peut-être un peu trop à ma façon
Incrédulité, certitude d'alambiquer
De vérités en vanités se laisse aller
Frein à tête, frein à tête, où te vends-tu
Viens à moi il faut que je mange ma laitue.
Incompréhensible. "Hmpf." Qu'ai-je à écrire. C'est vrai, c'est mort. J'ai deux princesses, Lady Di et K-E. L'une est à l'est, l'autre au sud de ma vie. Je me confesse, ce n'est pas à Paris, mais bien à l'ouest, où je me réfugie. Deux filles d'Ares, promesses d'Arcadie. Chez qui la sieste, devient un paradis. Je m'y perds sans cesse, jouant la comédie. Mais sans conteste, elles m'ont recueilli.
J'avoue, non. Je n'joue pas la comédie. Pas du tout à l'une, un peu à l'autre. L'une sait accepter et n'est plus fixe alors, elle en profite. L'autre serait blessée et, au grand dam de mes idées pures, je reste un romantique (on dirait pas) qui préfère donner une illusion en cachant plutôt qu'en mentant. La nuance n'existera pas pour certains. J'ignore eux. Je ne préviendrai pas, je ne guérirai pas.
Bien à toi, A.
Divulgé par Aimepe
Samedi 12 janvier 2013 à 3:48
Et ça respire fort, une bougie qui fond sans cire
C'est comme ça, et juste la mèche est allumée
Parce que tu dors, tu dors toi quand c'est comme ça.
Sous les draps obscurs, il y a de la vie encore,
Des êtres sans dents.
La castration est grande comme la rage.
L'espoir est une notion de plus en plus vague
Que j'habite de tous mes membres.
L'oiseau part du nid, chasser les pétales
Mais je t'ai dit, belle plante, je t'ai dit souvent que
Tu me manques.
Plus fort sous ces draps nocturnes encore.
Plus encore quand sonne le vent dans ma tempe.
Est-il vrai, il est vrai. Non mais si.
C'est en décousue de tout ce que j'ai vécu.
La toile peinte sous mes pieds se décolore en pointe sèche
Et la rugosité du rouge vient s'aplatir de pied ferme
J'aime les nénuphars ces braves bêtes pleines d'entrain.
Ils sont sur la bulle, tranquillement, au-dessus, loin
De l'intérieur où l'intérêt ne manque pas
Mais me manque.
J'ai décidé de ne pas vivre sous mes draps d'encre noire.
Les neuf jumelles n'y brillent plus autant.
Pourtant j'avais un chalumeau pour les enflammer.
Mais l'oiseau est parti du nid. Manquent les pétales.
Le fur de la mesure s'était courbé. Droit comme un vé.
Main volatile en cendre s'en est occupé bénévolement
En traversant la tête d'une oreille à l'autre.
À peine un détour par l'emmyocardeur
Pour le tordre plus, encore.
Sous tes draps d'éclipse totale, un diaphragme s'étend
Pendant que le mien se noue, coulant pour se pendre.
Le liquide lymphatique est cassé, la morosité l'a remplacé.
Faut croire qu'en pagaille, on ne les usent pas
Les draps de schiste.
Guidées d'infamie d'une famille
Les fleurs s'éclosent aux petites lueurs d'aube.
L'oiseau bat de l'aile, il est parti trop loin
Et les pétales ne sont pas là et ne viennent pas le rejoindre
Puisque nous sommes sous des draps de dahlias noires.
Déplumé sans farce, l'oiseau garde son sourire
Pour les pauvres, il l'offre sans frais, le fond de l'air en moins.
La fleur demande l'arrêt total de l'opération. Les dividendes ne plaisent
Pas à elle. Gracieuse.
C'est son dernier chant pour fleur, à l'oiseau. Profite.
Les notes s'engouffrent sous nos draps de jais
S'enfouissent dans le temps et reviennent,
Des morceaux aux pattes, arrachés au passé.
Violence et furie de la lenteur.
L'oiseau passe mais.
Les draps du merle restent.
L'oiseau passe mais.
Les draps du corbeau ne s'effacent pas.
Ni les pétales du corps beau.
Divulgé par Aimepe
Dimanche 23 décembre 2012 à 0:24
Le Rhône et les Alpes, lune au guichet,
Ma langue célibataire en playback
Rejouait la neuvième de Dvorák.
Sur le lit une voix purement charnel
Faisait danser l'homme polichinelle.
Accompagnée d'un regard de tigresse
Elle me promit victoire et allégresse.
La féline aux pieds couverts de cothurnes
Hypnotisait le paysage nocturne.
Le rire porté jusqu'à ses fossettes
Faisaient des ravages chez les ascètes.
Opposant crocs et baisers, elle reçut
De moi, chasseur, une marque entendue,
Dernier effort d'une lutte sans loi
En me croquant pour ma première fois.
Divulgé par Aimepe
Dimanche 23 septembre 2012 à 21:55
Command and think to my son
I don't know what we do
À part sur les genoux.
Divulgé par Aimepe