Munoua licosse ao gué,
Fruche ipol noc devola
Koque rixa caléo.
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Lundi 25 juin 2012 à 0:59
Divulgé par Aimepe
Mardi 22 mai 2012 à 21:58
Sans censé d'être de bonne heure
Sans s'interdire de dire l'ailleurs
Fatigué d'être là, dos à dos
Réminiscence de cicatrices en solo
Avec la mine pourtant en coffret
Je crois le beau corbeau distrait
Dessiné par mes traits de corps
Lorsqu'on m'offrait encore de l'or
Dehors les chats sont sans fringues
Et swinguent comme des dingues
Ding dang dong et fraient un chemin
Dernier arrêt avant le milieu de terrain
Loin loin des frivolités paillardes
L'oie marine vole, rondouillardes.
Sans s'interdire de dire l'ailleurs
Fatigué d'être là, dos à dos
Réminiscence de cicatrices en solo
Avec la mine pourtant en coffret
Je crois le beau corbeau distrait
Dessiné par mes traits de corps
Lorsqu'on m'offrait encore de l'or
Dehors les chats sont sans fringues
Et swinguent comme des dingues
Ding dang dong et fraient un chemin
Dernier arrêt avant le milieu de terrain
Loin loin des frivolités paillardes
L'oie marine vole, rondouillardes.
Divulgé par Aimepe
Lundi 9 avril 2012 à 19:13
Une double lecture.
C'était un jour d'octobre
T'as si froid et t'es sobre
Un troubadour chantait
Toi, tu penses à l'été.
Il y avait ce sire
Tu veux tout réussir
Sa majesté dansait
Tu lis trop le français
Le chanteur avait bu
Tu fais beaucoup d'abus
Il avait mal au foie
T'es confiant en ta foi
Le ménestrel dormait
Mais tu n'es pas aimé
Et le roi s'énerva
Car tu bois le jaja
Puis vint le chancelier
Tu parles au sommelier
Il était midi vingt
Tu commandes dix vins
Tout près de la Belgique
Tu n'es pas allergique
Le barde va mourir
Tu aimes te nourrir
Punit pour son péché
Tu sembles mal léché
Le trouvère est châtié
Tu restes tout entier
C'était un jour d'automne
Tu as eu la couronne
Un félibre en enfer
Tu ne sais plus quoi faire
Divulgé par Aimepe
Lundi 2 avril 2012 à 6:34
Au début de sa nuit
Étalé sur le bois du sommeil
Il s'égare à sa recherche.
Sa main droite tient la raison
La gauche le muscle palpitant,
Une passion dévolue est née
Inexistante auprès de l'Homme
Insupportable au respirant.
Un débat dans ses pensées.
Une inspiration désire entrer,
Frappe autant qu'elle souffle.
L'expiration sort tête basse,
Souffrant d'un mal corrosif.
L'homme se cherche encore.
Il attend la chimère d'Aristophane
Pour s'affranchir de sa puissance.
Dans sa chair, peut-être bien,
Vient le doute et la mitraille.
La viande vivante tourne,
Se retourne sur elle-même.
Elle se dit qu'elle s'en va,
Que ses larmes n'auront rien.
Impassible aux maux du monde
Si sensible aux jours heureux
Qu'elle rêve en secret.
Vaincue par ses peurs,
Mais terrifiée de ses actes.
Les mots à la main,
Comme dit si bien Villon
Une corde au cou,
Nous sommes morts,
Âme ne nous harie.
Respiration éphémère
Les amis s'en moquent,
Le souffle en prend soin
Comme un diamant éternel.
Il s'imagine à ses côtés,
Les doigts entre ses mèches,
Remuant cordialement les yeux
Jouxtant l'un et l'autre
Pour trouver une réponse
Inaccessible à la matière brut.
Il imagine que c'est réaliste,
Les doigts sur un clavier
Remuant comme une araignée.
Encore, c'est terminé.
Il emporte en ses mains
Le secret de ses bleus.
Intrigué par si peu de répit
Il s'allonge une énième fois,
Pour agir mentalement.
Rien ne sortira de sa tête.
Le gamin à l'intérieur se casse.
Il attend et se cherche.
Divulgé par Aimepe
Samedi 31 mars 2012 à 15:01
Au sourire des clowns
Le Père Calixte s'emmyocarde.
La passion du cri, celle du rire,
Tout s'entasse en un pas.
Il s'attarde peu à peu sur les murs
Où sont ficelées des traces d'art.
Il ne comprend pas bien le sens
Mais il en dépose sa raison.
Pas de brume sur ses pieds
Juste quelques gouttes d'eau
Envahissant l'espace profond
De l'énième dimension.
Un bras s'allonge hors de lui
Vers une volupté rouge.
Elle est pleine d'impureté
Rappelant le bonheur.
Simplement de quoi se sentir coupable
Simplement assez pour se croire unique.
Le Père Xavier avance toujours,
Sans quitter ses marques.
Ce sont ses regards qui se propagent
Au même instant où se brise le vase.
Tout tombe, tout s'écroule
Tout s'enfume, tout n'est plus.
La sueur suinte sur les pores
Les poils se dressent fébrilement.
Encore une fois il se lève,
Pour se recoucher, encore.
Divulgé par Aimepe