Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Dimanche 22 janvier 2012 à 15:58
J'me présente, j'suis l'assassin de Guillaume
À la fin du round vous n'verrez plus qu'son fantôme
Tu te sens seul et tu sais pas quoi faire
En même temps quand on voit ta gueule on pardonne pas à ta mère.
J'écoute ton flow mon p'tit guillaume
Et c'est dans la finesse que tu chômes
J'te préviens fais pas d'mômes
Ils risqueraient d'être difformes
Tu sais qu't'as une tête à faire peur
T'arrangeras rien en allant chez le coiffeur
Monsieur Porc et l'Oiseau sont là pour faire diversion
Au final t'es juste con et c'est ta seule distinction
J'en ai marre des mecs
Qui veulent sodomiser sec
Si t'arrêtes de faire le kek
T'auras une chance dans Rec
On voit bien qu'tu f'rais tout pour sortir popole
T'es même prêt pour qu'on te viole
Devant l'people tu fais ta fofolle
Tu pensais me mettre une tôle, moi j'te dis : lol
Arrête tes lyrics on dirait qu'tu chiales
Si tu veux faire chic retourne à la chorale
En gros j'avais d'autres trucs mais j'ai zappé. Le Guigui en question m'a rétorqué des trucs sur ma mère, pour changer.
On s'amuse comme on peut, dans les soirées d'anniversaire.
D'ailleurs j'm'y suis fait péter un bout de dent...
Divulgé par Aimepe
Samedi 14 janvier 2012 à 3:14
Ils étaient là comme d'habitude,
Avancèrent droit à travers ce qu'ils disaient la solution.
Mon souffle s'envole, la douleur s'imprègnent dans les habits.
Après coup, c'est ainsi la fin.
Elle chauffe l'éclat.
Ramenèrent à l'empire l'état physique et son éclat.
Ainsi la fin. Ainsi la fin.
S'écrire un récit et l'identité de son corps.
Mes os s'écroulent sur la route et s'imprègnent
De la fin.
Croit-on gémir de plus belle parmi les flammes de la foule
Croit-on en rien ou bien juste pour de faux
C'était dit-on l'unique chemin de survivance.
Ma langue pourrit sous les tréteaux de la liberté,
Absurdité, c'était sans doute pas pour demain.
C'était la fin. C'était la fin.
Divulgé par Aimepe
Samedi 26 novembre 2011 à 3:19
J'ai voulu te forcer sans vraiment insister,
J'ai voulu de ta part un tout petit baiser,
J'ai voulu ce regard que je n'ai jamais eu,
J'ai voulu caresser ce qui bouchait ma vue :
Tes lèvres voyageuses, qui ne m'invitaient pas.
Tes chaleurs à longs feux, qui auraient fait ma joie.
Tes yeux verts reluisants, pour qui j'n'existais pas.
Tes câlins amoureux, et je n'étais pas là.
Ta peau douce éclairée par une aura inquiète
Ta promesse à jamais de ne plus être bête
Ta main endolorie par le fait d'une amie
Ta sueur de toujours à l'amour de la vie.
Jusqu'au jour où pourtant, l'envie m'a dépassée,
Jusqu'au jour où avide, un rien m'a décidée,
Jusqu'au jour où aveugle, une idée m'a percée
Jusqu'au jour où jalouse, un' balle t'a tué.
L'âme mourut de peine, et non pas de chagrin.
L'amour n'eut que deux peines, la tombe et le matin.
La mort voulut à peine un pied posé à terre,
La morsure sereine accru d'une prière.
Un banc assis seul à terre devant la mer
Un blanc devant le banc incrédule et amer
Escalier d'amitié, j'arrive à la bourre
Est-ce qu'à lier l'amitié, on brise l'amour
Divulgé par Aimepe
Lundi 24 octobre 2011 à 19:42
Sur une portée commence la chanson.
Suspendue à elle, une croche au ventre rond,
Qui s'accroche entre ré et fa à sa façon.
Qui s'effraie et veut retourner à la maison.
Elle appelle
Elle appelle
Elle attend la dernière note
Pour rentrer chez elle sans faute
Elle appelle
Elle appelle
Elle attend la note de fin
Et puis soudain
La corde de mi se détache d'un seul geste
La croche se voit déjà en tombe funeste
Emportée par sa chute emporté par le reste
Et elle tombe sur le do pendant sa sieste
Elle appelle
Elle appelle
Elle attend la dernière note
Pour rentrer chez elle sans faute
Elle appelle
Elle appelle
Elle attend la note de fin
Et quand soudain
Le gros do se réveille d'un demi-sommeil
Regrettant tant le son du pays des merveilles
Il envoie si facilement près du soleil
La petite croche qui lui sort par l'oreille
Elle appelle
Elle appelle
Elle attend cette foutue note
Pour remettre sa redingote
Elle appelle
Elle appelle
Elle attend la note putain
Et puis soudain
Son envol se fait crescendo suivant la voie
Des cuivres, des harmonicas et des hautbois
Atterrissant sur une feuille en désarroi
Cette croche enfin libre reprend son emploi.
Elle appelle
Elle rappelle
Elle attend la dernière note
Pour rentrer chez elle sans faute
Elle attend la note de fin
Elle attend et puis enfin
Elle attend
Elle appelle
Une musique cachée des petites choses
Une chanson aux mélodies pour les sans-cause
Elle appelle la note de fin
Elle l'attend et puis enfin…
C'est la fin…
Divulgé par Aimepe
Vendredi 21 octobre 2011 à 12:43
Dans un petit pays
Aussi grand que Paris
Vivait un chat de choix
N'éprouvant nul remord
De manger les rats morts
Sans se soucier de quoi.
Il aimait courir nu
Le long des avenues
À l'abri sous les toits
Un jour on lui demande
Si son corps en offrande
Laissait les gens pantois.
« La nudité vous gêne ?
Faudrait-il que je vienne
Costumé tel un roi ? »
On lui fit la remarque
Qu'un habit de monarque
Le ferait hors-la-loi
« La question de tenue
Est ainsi résolue.
Mes amis, restez cois.
J'ai assez attendu
Pour n'être qu'abattu
À cause de la loi.
Portez complet-veston
Cravate ou papillon
Ou soyez comme moi
Tout nu et dévêtu
Libre ventre dodu
Loin d'être discourtois. »
Divulgé par Aimepe