Au début de sa nuit
Étalé sur le bois du sommeil
Il s'égare à sa recherche.
Sa main droite tient la raison
La gauche le muscle palpitant,
Une passion dévolue est née
Inexistante auprès de l'Homme
Insupportable au respirant.
Un débat dans ses pensées.
Une inspiration désire entrer,
Frappe autant qu'elle souffle.
L'expiration sort tête basse,
Souffrant d'un mal corrosif.
L'homme se cherche encore.
Il attend la chimère d'Aristophane
Pour s'affranchir de sa puissance.
Dans sa chair, peut-être bien,
Vient le doute et la mitraille.
La viande vivante tourne,
Se retourne sur elle-même.
Elle se dit qu'elle s'en va,
Que ses larmes n'auront rien.
Impassible aux maux du monde
Si sensible aux jours heureux
Qu'elle rêve en secret.
Vaincue par ses peurs,
Mais terrifiée de ses actes.
Les mots à la main,
Comme dit si bien Villon
Une corde au cou,
Nous sommes morts,
Âme ne nous harie.
Respiration éphémère
Les amis s'en moquent,
Le souffle en prend soin
Comme un diamant éternel.
Il s'imagine à ses côtés,
Les doigts entre ses mèches,
Remuant cordialement les yeux
Jouxtant l'un et l'autre
Pour trouver une réponse
Inaccessible à la matière brut.
Il imagine que c'est réaliste,
Les doigts sur un clavier
Remuant comme une araignée.
Encore, c'est terminé.
Il emporte en ses mains
Le secret de ses bleus.
Intrigué par si peu de répit
Il s'allonge une énième fois,
Pour agir mentalement.
Rien ne sortira de sa tête.
Le gamin à l'intérieur se casse.
Il attend et se cherche.