Je crois voir ma vie un peu comme des échecs. Pas échecs-échec-défaillance, mais le jeu. Et je joue aux échecs comme je vis ma vie. À savoir que je réfléchis longtemps avant de jouer. Plus que ça, lors d'un faux déplacement, quand je me rends compte de l'erreur qui vient de se produire, lorsque j'entrevois les suites possibles de cette action, il y a trois façons de faire.
1) Demander de rejouer en annulant le dernier déplacement. En ce cas, je suis sur mes gardes, prudent de toute future erreur.
2) Demander de rejouer, mais refus de la requête. C'est plus rude. Il me faut alors voir comment peut évoluer la partie. Je réfléchis très longtemps, imaginant comment pouvoir me remettre en jeu. À ce moment précis, il peut y avoir différents choix que je peux tester les uns à la suite des autres, ou différents choix qui nécessitent que je n'en choisisse qu'un. Il faut être prudent. Evaluer lequel est le meilleur sur le long terme et pour la réussite de la partie. Parfois, il n'y a aucun choix à faire. Simplement tenter de faire durer le tout dans l'espoir d'un pat - un nul.
3) Abandonner la partie en me sabotant. Tester les pires trucs parce que je me sais d'avance foutu, alors tenter de ne pas jouer logiquement.
En ce moment, actuellement, là, maintenant, je suis dans le second cas. On ne me laisse pas faire un mouvement de rattrapage, alors je cherche si je peux faire avec. J'ai abandonné les des pistes trop brutales. J'en vois une, prometteuse sur le long, long terme. Peut-être utile pour cette partie-ci, mais sinon, indéniablement pratique pour la suivante. Parce qu'en plus, cette fois, il y a la pendule qui m'oblige à jouer rapidement. J'ai rarement envie de reprendre mon coup, me disant que revenir en arrière ne sert à rien. Mais là, j'en ai véritablement envie. Je ne sais pourtant pas quelle durée vaut ce coup, ce mouvement, ce déplacement.
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Lundi 14 avril 2014 à 20:11
Divulgé par Aimepe
Mercredi 1er janvier 2014 à 2:36
Jefferson regarde. Pas directement. Vers le ciel. Le myope, ringard, désespéré, alerte, arqué, oublié et saillant ciel. En face du soleil. À droite, rien ; à gauche, rien. Il traverse. Des bottes à côté des chevilles courbaturés, l'épine dorsale criant l'arrêt immédiat, le froid tonitruant prenant habitat de la cage thoracique, l'articulation crico-aryténoïdienne plus importante que jamais. Et effectivement, l'aiguille anté-stomacale prend raison sur la compréhension de l'extérieur. L'arrêt prend commencement et s'achève sans transition, d'un bloc, comme un caillou immobile. La douleur, si elle se nomme ainsi, n'a pas pris la peine de sonner. Elle logeait dans la pompe sanguinaire depuis un moment, c'est une habituée. C'est l'agrandissement de ce qui deviendra son palais de la réussite. Elle n'a pas peur du travail. Jefferson scrute. Comme attendant. Certes il attend, mais sans savoir ni ce qu'il attend ni ce qui l'attend. Il arrive que des animaux défient ce qui n'appartient plus à la nature, prennent de la vitesse et accélèrent tant qu'ils dépassent la forme vitale qu'ils appréciaient quelques minutes auparavant, la tête vide de réflexions, le nez en manque de corne, les corps spongieux en désintoxication, les muscles de mouvement en un point. Ainsi passe un moment d'excitation formidable dont ils n'auront aucune conscience. La conscience, c'est pour les bêtes. Jefferson observe. Des lumières l'appellent au loin. Est-ce pour lui ? Est-ce un hasard reflétant la luminescence de l'astre gazeux ? Deux fois. Autant aller voir. Alors il avance, chantonnant presque tout droit vers le miel de la route. Et une fois devant les appels, c'était un rien. Un rien sans vide. Jefferson contemple. Tout s'installe à son esprit. Il vit pour décrire, mais il ne cherche pas d'espoir. L'espoir lui vient s'il s'écarte de son chemin. Mais il n'a pas de chemin. Sans chemin, pas d'écart, pas d'espoir. Jefferson examine. Peut-être devrait-il créer son chemin. Tout seul, comme toujours. Peut-être n'a-t-il pas besoin d'espoir. Après tout, vivre ne requiert pas ça. Il ne désespère pas pour autant. Il est là autant que le reste. Il le veut.
Divulgé par Aimepe
Lundi 30 décembre 2013 à 4:21
Bonsoir.
À qui, bonsoir ? Peuh. M'en fous.
On voit s'extirper du sol d'ici mais surtout de là des points de l'année. De cette année 2013, je parle. C'est sûrement peu bête. Faire le point, c'est utiliser le langage comme il est. Je n'en ferai pas. Je n'ai rien à dire sur l'année.
Je vis formidablement bien. En apparence. Chaque jour qui passe, j'étends ma oisiveté. Si je veux faire quelque chose, je n'ai qu'à la faire. Mais je ne veux rien faire. Tout ce qu'on peut vouloir dans une vie, je l'ai là. Un toit, une assiette, un statut social, un groupe d'amis, une petite amie, du temps à rien foutre. Le tout besoin est fait. Je mange, je ris, je baise. Et j'ai le temps pour ça. Qui peut se vanter d'avoir la moitié de ce que je vis ? J'espère que personne ne répondra à cette question. Elle est purement fausse et absurde.
Je pourrais créer. J'imagine créer. Je devrais créer. Je regarde des créations. J'écoute parler de création. Je m'éloigne de ces créations.
La peur. Totale et absurde.
Commun, ne rien faire entraîne ne rien faire. Même parler, je ne le fais pas. J'écoute, écoute et écoute. Encore. Toujours. Unilatéralement ma copine. Je n'arrive pas bien à la suivre. Je pensais pouvoir comprendre certaines personnes. Orgueilleux et absurde.
La nouvelle année viendra, et je veux me lever de mon lit. M'éjecter comme un obus pour atteindre le ciel sans barbelé. Sans craindre la vérité que les autres verront. C'est une chose. Découvrir qui m'habite. Découvrir qui en voudra. Je sais qui je voudrais. Je t'aime mais je ne te tiens pas dans le creux de ma main. Je cite mais ne parle pas de qui pourrait être évident. De qui. Évident et absurde.
Écrire c'est un bon début. C'est par là que commence l'A.
Rajouter ce qu'il y a de mieux, après le A.
À qui, bonsoir ? Peuh. M'en fous.
On voit s'extirper du sol d'ici mais surtout de là des points de l'année. De cette année 2013, je parle. C'est sûrement peu bête. Faire le point, c'est utiliser le langage comme il est. Je n'en ferai pas. Je n'ai rien à dire sur l'année.
Je vis formidablement bien. En apparence. Chaque jour qui passe, j'étends ma oisiveté. Si je veux faire quelque chose, je n'ai qu'à la faire. Mais je ne veux rien faire. Tout ce qu'on peut vouloir dans une vie, je l'ai là. Un toit, une assiette, un statut social, un groupe d'amis, une petite amie, du temps à rien foutre. Le tout besoin est fait. Je mange, je ris, je baise. Et j'ai le temps pour ça. Qui peut se vanter d'avoir la moitié de ce que je vis ? J'espère que personne ne répondra à cette question. Elle est purement fausse et absurde.
Je pourrais créer. J'imagine créer. Je devrais créer. Je regarde des créations. J'écoute parler de création. Je m'éloigne de ces créations.
La peur. Totale et absurde.
Commun, ne rien faire entraîne ne rien faire. Même parler, je ne le fais pas. J'écoute, écoute et écoute. Encore. Toujours. Unilatéralement ma copine. Je n'arrive pas bien à la suivre. Je pensais pouvoir comprendre certaines personnes. Orgueilleux et absurde.
La nouvelle année viendra, et je veux me lever de mon lit. M'éjecter comme un obus pour atteindre le ciel sans barbelé. Sans craindre la vérité que les autres verront. C'est une chose. Découvrir qui m'habite. Découvrir qui en voudra. Je sais qui je voudrais. Je t'aime mais je ne te tiens pas dans le creux de ma main. Je cite mais ne parle pas de qui pourrait être évident. De qui. Évident et absurde.
Écrire c'est un bon début. C'est par là que commence l'A.
Rajouter ce qu'il y a de mieux, après le A.
Divulgé par Aimepe
Mardi 1er octobre 2013 à 15:47
J'suis là. Des fois peu. Le plein de choses en tête, sans plomb. C'est mieux que d'en avoir qu'une.
J'ai été un zombie déguisé, sur une route vers Vienne. Un trou en plein dans la caboche, du sang jusqu'au cou. C'était rigolo, y en avait d'autres avec moi, et on bougeait les bras. J'ai voulu faire une culbute - j'étais imaginairement visé par un bazooka - et j'me suis plusieurs fois pété le dos. Mais au final, ils ont préféré me remplacer par une explosion. Tant pis, j'ai disparu.
Mais j'suis là. Des fois peu. Mais plus qu'un autre, qui a aussi disparu. Grand-Pierre, revenu à la pierre. Je suis remonté à la ville des anciens rois pour le voir, allongé. Il ne semblait pas se reposer. Des traits tirés. C'est la chose qui m'a frappé comme un élastique. Des traits tirés. J'avais été maquillé en mort, lui devait être maquillé en vivant. Mais ça reste du maquillage, c'était visible. Les traits me cassèrent le larynx, des demi-droites, des directes. Dans l'estomac.
Ça ne m'a pas relié au catholicisme. Je suis agnostique, goût nature. Et j'ai eu l'impression qu'ils détournaient le regard du mort vers le dieu. Comme un prétexte pour célébrer une divinité. C'est peut-être normal, ça peut être une métaphore. La mort est passée, regardons le Père, symbole de la vie, et fêtons la Vie. Oui, peut-être. Ou encore : Pour faire votre deuil, lisez le Livre. Mouais. J'ai toujours cru que lorsqu'on mourrait, les proches avaient leurs pensées tournées vers nous. Bien sûr qu'ils les ont. C'est évident. Mais une messe mortuaire devrait être un moment de convergence ultime de ses pensées, un moment Té où le défunt peut se sentir accompagné par toutes les prières qu'on lui adresse. Un trampoline pour partir. Et que chaque personne attristée puissent se savoir soutenue par d'autres attristés, qu'elle sache que feu le mort laisse un vide chez des gens. C'est un réconfort.
Loin de ça, j'ai entendu des lectures sur le dieu, sur son fils et leur Livre. Et entre deux chants rendant hommage à Marie et compagnie, une phrase sur l'homme dans la cage en bois, au cœur de la basilique. Certes quelques lectures des enfants, parfois trop émus pour réussir une lecture complète. Mais rien de personnel. Rien d'intime. On lui a volé son départ, j'ai pensé. Dieu lui a volé son départ. Je ne suis pas fâché, je comprends les gens qui ont trouvé cette messe très bien, très belle... Je comprends, mais je ne suis pas d'accord. Ainsi est.
J'suis encore là. Des fois peu. Malgré tout. Malgré une digestion de psylocibine et de psylocine, par l'intermédiaire de Fungi. C'était impressionnant. Réellement. J'ai compris tout de suite l'inspiration de nombreux artistes lors des fameuses années folles sixties et seventies. Une folie agréable, autour de laquelle des couleurs fortes et douces, fières d'elles. Des symboles géométriques pures, se déplaçant sur les murs. Et surtout, une feuille vierge, fenêtre d'un autre monde. L'autre côté du miroir, je l'ai vécu. Je suis entré dans une feuille blanche, et j'ai regardé pendant une demi-heure des choses se passer. C'était léger, pourtant. Encore loin d'un véritable voyage. Disons plutôt, une balade. J'ai même voulu rester dans le bois. Lorsque les dernières branches se sont fait reconnaître, un manque véritable de cette nature m'a envahi. Une déception de devoir rentrer si tôt.
Mais j'suis toujours là. Des fois plus. Je ne discute plus avec lady Di. C'est plus simple : je ne me prends pas la tête à tenter de sauver notre relation par des messages idiots et sans sens. Je ne me prends plus la tête à chercher à lui faire répondre autre chose que des "haha" ou "^^". Il suffisait d'arrêter. Et j'attends le retour de K-E. Mexique en elle. Mon grand travail d'oreille va reprendre. Depuis peu, je devais répondre à ce que j'entendais, avec d'autres personnes. Là, enfin, je vais pouvoir seulement écouter, hocher la tête, rire, faire des "oh" et rester allongé. C'est épuisant, mais c'est merveilleux.
J'suis là. Des fois, peut-être. J'ai appris être sur-doué. Petit, j'me rendais compte pas être exactement comme d'autres. Mais le mythe du sur-doué, celui qui fait des miracles avec les chiffres, réussit tout, a largement contribué à mon ignorance sur ma douance, au lycée. Mais finalement, je suis un zèbre. Un rhino rayé. La réflexion différente, une sensibilité augmentée et le patatras. Est-ce que ça aurait changé ma vie de le savoir avant ? Oui, j'aurais sans doute été encore plus rejeté au collège, j'aurais sans doute été déprimé au lycée par mon incompréhension au premier coup d'oreille, j'aurais sans doute été plus orgueilleux qu'aujourd'hui. Pour l'coup, j'm'en fous un peu de l'avoir appris qu'il y a deux jours.
Parce qu'au final, j'suis là, ici, aujourd'hui, et j'suis content.
J'ai été un zombie déguisé, sur une route vers Vienne. Un trou en plein dans la caboche, du sang jusqu'au cou. C'était rigolo, y en avait d'autres avec moi, et on bougeait les bras. J'ai voulu faire une culbute - j'étais imaginairement visé par un bazooka - et j'me suis plusieurs fois pété le dos. Mais au final, ils ont préféré me remplacer par une explosion. Tant pis, j'ai disparu.
Mais j'suis là. Des fois peu. Mais plus qu'un autre, qui a aussi disparu. Grand-Pierre, revenu à la pierre. Je suis remonté à la ville des anciens rois pour le voir, allongé. Il ne semblait pas se reposer. Des traits tirés. C'est la chose qui m'a frappé comme un élastique. Des traits tirés. J'avais été maquillé en mort, lui devait être maquillé en vivant. Mais ça reste du maquillage, c'était visible. Les traits me cassèrent le larynx, des demi-droites, des directes. Dans l'estomac.
Ça ne m'a pas relié au catholicisme. Je suis agnostique, goût nature. Et j'ai eu l'impression qu'ils détournaient le regard du mort vers le dieu. Comme un prétexte pour célébrer une divinité. C'est peut-être normal, ça peut être une métaphore. La mort est passée, regardons le Père, symbole de la vie, et fêtons la Vie. Oui, peut-être. Ou encore : Pour faire votre deuil, lisez le Livre. Mouais. J'ai toujours cru que lorsqu'on mourrait, les proches avaient leurs pensées tournées vers nous. Bien sûr qu'ils les ont. C'est évident. Mais une messe mortuaire devrait être un moment de convergence ultime de ses pensées, un moment Té où le défunt peut se sentir accompagné par toutes les prières qu'on lui adresse. Un trampoline pour partir. Et que chaque personne attristée puissent se savoir soutenue par d'autres attristés, qu'elle sache que feu le mort laisse un vide chez des gens. C'est un réconfort.
Loin de ça, j'ai entendu des lectures sur le dieu, sur son fils et leur Livre. Et entre deux chants rendant hommage à Marie et compagnie, une phrase sur l'homme dans la cage en bois, au cœur de la basilique. Certes quelques lectures des enfants, parfois trop émus pour réussir une lecture complète. Mais rien de personnel. Rien d'intime. On lui a volé son départ, j'ai pensé. Dieu lui a volé son départ. Je ne suis pas fâché, je comprends les gens qui ont trouvé cette messe très bien, très belle... Je comprends, mais je ne suis pas d'accord. Ainsi est.
J'suis encore là. Des fois peu. Malgré tout. Malgré une digestion de psylocibine et de psylocine, par l'intermédiaire de Fungi. C'était impressionnant. Réellement. J'ai compris tout de suite l'inspiration de nombreux artistes lors des fameuses années folles sixties et seventies. Une folie agréable, autour de laquelle des couleurs fortes et douces, fières d'elles. Des symboles géométriques pures, se déplaçant sur les murs. Et surtout, une feuille vierge, fenêtre d'un autre monde. L'autre côté du miroir, je l'ai vécu. Je suis entré dans une feuille blanche, et j'ai regardé pendant une demi-heure des choses se passer. C'était léger, pourtant. Encore loin d'un véritable voyage. Disons plutôt, une balade. J'ai même voulu rester dans le bois. Lorsque les dernières branches se sont fait reconnaître, un manque véritable de cette nature m'a envahi. Une déception de devoir rentrer si tôt.
Mais j'suis toujours là. Des fois plus. Je ne discute plus avec lady Di. C'est plus simple : je ne me prends pas la tête à tenter de sauver notre relation par des messages idiots et sans sens. Je ne me prends plus la tête à chercher à lui faire répondre autre chose que des "haha" ou "^^". Il suffisait d'arrêter. Et j'attends le retour de K-E. Mexique en elle. Mon grand travail d'oreille va reprendre. Depuis peu, je devais répondre à ce que j'entendais, avec d'autres personnes. Là, enfin, je vais pouvoir seulement écouter, hocher la tête, rire, faire des "oh" et rester allongé. C'est épuisant, mais c'est merveilleux.
J'suis là. Des fois, peut-être. J'ai appris être sur-doué. Petit, j'me rendais compte pas être exactement comme d'autres. Mais le mythe du sur-doué, celui qui fait des miracles avec les chiffres, réussit tout, a largement contribué à mon ignorance sur ma douance, au lycée. Mais finalement, je suis un zèbre. Un rhino rayé. La réflexion différente, une sensibilité augmentée et le patatras. Est-ce que ça aurait changé ma vie de le savoir avant ? Oui, j'aurais sans doute été encore plus rejeté au collège, j'aurais sans doute été déprimé au lycée par mon incompréhension au premier coup d'oreille, j'aurais sans doute été plus orgueilleux qu'aujourd'hui. Pour l'coup, j'm'en fous un peu de l'avoir appris qu'il y a deux jours.
Parce qu'au final, j'suis là, ici, aujourd'hui, et j'suis content.
Divulgé par Aimepe
Samedi 31 août 2013 à 1:49
Sur les matins d'un précipice au départ
Les auto-tamponneuses empalées au hasard
Elles s'accrochent à la volonté aurifère
Des manèges enchantées débonnaires
Macadam en plastique, roseaux de satin
Peluche maléfique m'a l'air mal en point
Point d'intérim chez les aveugles sertis
Concessionaires de tympans avertis
La gueule en miroufle soudain je rougis
Enfin de moi apparaît la jalousie
Liberté chérie remplie d'actions
Peut-être un peu trop à ma façon
Incrédulité, certitude d'alambiquer
De vérités en vanités se laisse aller
Frein à tête, frein à tête, où te vends-tu
Viens à moi il faut que je mange ma laitue.
Incompréhensible. "Hmpf." Qu'ai-je à écrire. C'est vrai, c'est mort. J'ai deux princesses, Lady Di et K-E. L'une est à l'est, l'autre au sud de ma vie. Je me confesse, ce n'est pas à Paris, mais bien à l'ouest, où je me réfugie. Deux filles d'Ares, promesses d'Arcadie. Chez qui la sieste, devient un paradis. Je m'y perds sans cesse, jouant la comédie. Mais sans conteste, elles m'ont recueilli.
J'avoue, non. Je n'joue pas la comédie. Pas du tout à l'une, un peu à l'autre. L'une sait accepter et n'est plus fixe alors, elle en profite. L'autre serait blessée et, au grand dam de mes idées pures, je reste un romantique (on dirait pas) qui préfère donner une illusion en cachant plutôt qu'en mentant. La nuance n'existera pas pour certains. J'ignore eux. Je ne préviendrai pas, je ne guérirai pas.
Bien à toi, A.
Les auto-tamponneuses empalées au hasard
Elles s'accrochent à la volonté aurifère
Des manèges enchantées débonnaires
Macadam en plastique, roseaux de satin
Peluche maléfique m'a l'air mal en point
Point d'intérim chez les aveugles sertis
Concessionaires de tympans avertis
La gueule en miroufle soudain je rougis
Enfin de moi apparaît la jalousie
Liberté chérie remplie d'actions
Peut-être un peu trop à ma façon
Incrédulité, certitude d'alambiquer
De vérités en vanités se laisse aller
Frein à tête, frein à tête, où te vends-tu
Viens à moi il faut que je mange ma laitue.
Incompréhensible. "Hmpf." Qu'ai-je à écrire. C'est vrai, c'est mort. J'ai deux princesses, Lady Di et K-E. L'une est à l'est, l'autre au sud de ma vie. Je me confesse, ce n'est pas à Paris, mais bien à l'ouest, où je me réfugie. Deux filles d'Ares, promesses d'Arcadie. Chez qui la sieste, devient un paradis. Je m'y perds sans cesse, jouant la comédie. Mais sans conteste, elles m'ont recueilli.
J'avoue, non. Je n'joue pas la comédie. Pas du tout à l'une, un peu à l'autre. L'une sait accepter et n'est plus fixe alors, elle en profite. L'autre serait blessée et, au grand dam de mes idées pures, je reste un romantique (on dirait pas) qui préfère donner une illusion en cachant plutôt qu'en mentant. La nuance n'existera pas pour certains. J'ignore eux. Je ne préviendrai pas, je ne guérirai pas.
Bien à toi, A.
Divulgé par Aimepe