Mondes-Perdus.Malade-Palpitant

Putain de bulle à toi aussi...

Dimanche 8 janvier 2012 à 19:21

Ok, c'est vrai. J'ai de la chance, du temps libre, des amis, une école pour m'épanouir, des problèmes financiers moins importants que la moyenne. Je pourrais penser au reste du monde, utiliser tout ce que j'ai sous la main pour l'aider, tenter de faire propager ces idées alter-mondialistes, faire des crêpes et les vendre pour reverser l'argent à des ONG. Je pourrais aussi penser plus local, aider des amis dans leurs problèmes, travailler avec plus de sérieux sur mes projets pour ne pas avoir à vivre plus tard aux crochets de mes parents, arrêter l'inutilité des remise à plus tard.

J'arrive pas. J'essaye pas.

Et t'es là, toi, à quand même essayer d'être heureuse. Malgré les attaques de la vie. Te complaire dans un univers qui ne te paraissait pas séduisant au départ. Tu ne pensais pas y rester longtemps. Et puis c'est venu peu à peu. Y a eu machine et machin qui étaient là. Puis le p'tit vieux sympa. J'me souviens un peu de lui, de ce que tu disais. Et puis là, maintenant, ça. Tu n'y peux rien. C'est comme ça qu'avance la vie. On ne sait pas ce qui va se passer. Si tout marchera comme prévu. Et je ne veux pas t'inquiéter, tout marchera comme prévu. Mais je vois bien dans tes mots que l'inquiétude ne part pas. Elle reste.

Ça n'a pas de sens. J'ai plein de chose à faire, et encore d'autre si je le voulais.

Mais il y a ça, et ça n'a pas de sens. 

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Samedi 31 décembre 2011 à 3:28

J'ai pas réussi. J'me disais, attendre deux zéros de suite. Mais nan, y a toujours eu une personne. Sauf deux fois. Mais j'peux large comprendre. Et là, j'ai fini les divas, j'ai fini d'jouer perso, j'ai fini par avoir envie.

Le rock n'est pas mort. Il a bien changé, mais est bien vivant, fuck de fuck. Y a bien ces espèces de politiciens qui en ont pulvérisé une partie en l'y mêlant à leur mercantilisme avoué, mais on pourrit pas une racine en empoisonnant une branche. Pas dans l'arbre musicale. C'te putain de truc organique qui fait bouger entre eux chacun des organes de nos corps. Attention à ce que je vais dire. Ça va faire lourd, et p'têt bien même ringard. Notre liberté, notre égalité, notre envie de paix, et, p'tain, p'têt même notre amour, physique lyrique psychique, tous ces trucs qui nous font rêver, ces rêves qui nous font grandir, ils existent. Et dune manière ou d'une autre, on arrive à le foutre en boîte. Le Rock baby. Le rock. C'pas l'anarchie. C'pas nawak. C'est droit et libre. C'est sans limite, et sans sacralité. Et si tout c'que j'viens d'énoncer n'est que pur bêtise, rien à foutre, moi j'écoute.



Ça aurait pu être mieux si j'avais écrit ça en 66. Ça m'aurait fait plaisir de défier l'ordre moral et le gouvernement. Là, ça peut juste faire penser à de la rébellion adolescentaire, justement à cause de ce qu'on attribut désormais à cette musique. Mais avec quarante-cinq, cinquante ans dans les pattes, le rock n'a plus vraiment à être défendu. Bien qu'il devrait. Bien qu'on devrait.

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Mercredi 30 novembre 2011 à 1:06

J'suis content. J'ai échappé à une douleur sur le long feu. J'ai failli faire de la chute d'amour d'affection. Ce truc qui vient parce que t'as trouvé quelqu'un sensible, comme si tu avais pu voir, presque toucher, son âme. J'ai vu, j'ai senti. Pas touché. Pas osé. Avant ce moment-là, c'était ami-amie, sans problème, et j'aimais ça. Après, c'était doute et incertitude. Est-ce que, moi, je ressens un truc plus fort ? Est-ce que elle, qui ne m'intéressait pas, pourrait devenir un but amoureux ? Et sont-ce seulement des impressions, ou bien elle serait un peu intéressée par moi ? Enfin bref, ces bêtises qu'on a dans la tête, ces films qu'on se fait à cause de ci et ça, qu'on interprète alors que ce sont des gestes de d'habitude. La différence tient à ce qu'on recherche quelque chose qui avérerait l'intention. Et on remarque. Alors que c'était déjà là.

Et voilà qu'elle me parle. D'amour. Mais pour elle. Pour un autre sens unique, une autre chute d'amour d'affection. La même chose que moi, en somme, mais pour quelqu'un d'autre. C'est dur à entendre, mais ça permet de ne pas souffrir dans la durée. Au moins j'peux me faire un "STOP" clignotant, qui me donne le recul suffisant pour voir que ce n'était qu'à cause de ce moment de découverte que tout a commencé. Et que rien n'a commencé, au final. Et tant mieux. Je ne veux pas perdre quelqu'un comme elle pour quelques sentiments mal placés. Alors j'suis content.

J'suis triste. Je ne pense pas répondre sur Yoka. Yoka, comme moka. Comme ce mot rassurant qui est doux dans la gorge et réchauffe la bouche en le prononçant. Pas répondre parce que je n'y arrive pas. C'est égoïste, mais je crois que si je le fais, je vais entrer dans cette douleur. Et putain con que je suis, je reste seul devant la rive, te regardant te noyer. Mais putain, quel con ! Bouge-toi mec ! Fais un truc. Même sourire. Même bouger le bras.

Je le redis : "Je te tue. Voilà, fini, t'es heureuse là ? Bah si oui, pas de bol, c'qu'un rêve, même pas entier, juste un éclat." Envie de mourir ? Mais flûte... Alors qu'il y a autre chose de plus beau dans la vie. Regarde par la fenêtre. Regarde dehors. Sors. Prend la main à un vieux, raconte-lui ton histoire et demande-lui la sienne. Pareil avec un gosse. Traverse un fleuve. Rejoins la mer. Prend la diagonale. Mais crever ? L'envie de ? De te priver le droit de mener ta vie comme tu le souhaites. Ça va sans doute passer comme un "biiip" sonore, sans vraiment être compréhensible, mais reste pas dominée par un seul homme. Si mon premier grand amour sens-unique m'a fait du mal, il m'a appris à m'en sortir et de voir le monde différemment. C'con. J'sais. Mais j'veux pas entrer dans ce cercle, et j'veux pas qu't'y reste. J'suis triste.

J'suis en retard. Pour le Silence Bleu, pour le Silence de l'Art. Ouais. Faut p'têt aussi que je te réponde. Mais je prends même plus la peine d'écrire pour moi... J'en profite d'ailleurs du moment pour vous répondre. C'est lâche. Mais devant de pareils textes, j'ai juste envie de rajouter des trucs. De comprendre. Comprendre pourquoi dans la barque il y a cette personne qui se laisse tétaniser par le froid. Ou bien elle s'est défendue ? Je ne sais pas. Mais elle ne se défend plus. Rame, rame. De la noyade sans bouée à la barque, c'est un bon changement. Rame, rame. Revient sur la rive. Ne reste pas là. Ne t'enfuis pas, mais découvre l'ailleurs. Ici il fait froid. Alors va dans le chaud. La chaleur ravive la vie.

Et oui, tu vois, c'est tout aussi con que le reste, mon message pour toi. Le message pour un Silence. Mais il est là. Offert aux yeux. Si yeux il y a encore. Si yeux peuvent profiter de ces conneries, et de celles plus haut aussi, si besoin. C'est bête, j'ai l'impression que nous sommes beaucoup dans un même cas à différentes variables. Et on reste devant ce cas, ce K, les yeux à demi-ouverts, ou à demi-fermés. Et on est en retard. J'suis en retard.

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Dimanche 27 novembre 2011 à 19:58

Survivre. Tout faire pour survivre.
S'enfuir et s'en aller. Tout quitter.
Ne pas être invité.

Tout ça suffit. Tout ça finit.
Après. On verra tout ça après.
Pour l'instant c'est le froid sans l'hiver,
Qui m'envahit dans le lit.
À voir plus tard on se voit plus tard.

Quelqu'un pour moi et m'embrasser.
Le show se montre dur et cruel.
Alors pourquoi m'y suis-je engagé ?
Pas le faire tu dis. Non pas le faire.
Quelqu'un pour moi encore quelqu'un.

Je vis dans ton monde de tempête.
Une histoire se crée dans le froid.
Utilise-moi, ne fais que ça, moi.
Parce que c'est con et tout ça se perd.
Pas encore. Pas sous le sol et sous la terre.
Elle rit. Elle se moque et rit.
En imaginant la suite, la chute et le reste.
Jusque dans mes rêves dans mes oreilles.

Il n'y a rien je ne vois rien.
Je m'inquiète des sourires effacés
Dans la neige. Blanche candide et dure.
Pour rien d'autre je ne dirais.
Pour quoi d'autre je ne serais.
Tout ça finit, tout se finit.
Tout ça s'empare de ma vie.
Vivre ou survivre dans ce lieu de débauche et de feu.

Pourquoi.
Pourquoi sourire après tout ça.
Pour quoi sourire quand on est là.
Tout s'enfonce et se cache
Dans le manteau d'hiver...
Tout disparaît. Tout.
Sensé.

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Mardi 8 novembre 2011 à 1:20

Coucou. Coucou. Coucou.

Ça tremble dans la tête. Pis bon, avec l'envie de faire trembler les autres têtes, finalement. J'vais pas parler du fait d'écrire pour soi ou pour les autres, peu importe le média. J'l'ai déjà fait, d'autres le font, le sujet est épuisé, et reste à discuter. J'vais pas non plus parler d'amour, c'est chiant, lourd et pesant. Désolé pour les amoureux transi qui veulent s'enfoncer encore plus dans leur désespoir. J'le dis pas en mal, je fus ainsi un moment. Mais là, j'le suis pas, et j'ai pas envie d'y retourner. Et j'vais finalement pas parler de ma vie de tous les jours, puisque y a rien à en faire. Alors de quoi causer ? J'vais voir. Mais ça tremble.

Coucou. Coucou. Coucou.

C'est ainsi, ça bouge comme un tic tac. C'est une mélodie qui passe dans les nerfs. Alors j'vais parler d'un truc qui n'a rien à voir. Juste un petit rapport à moi. Minime. LA BRETAGNE ! Depuis que je suis dans le Sud, y a des trucs bizarres qui se passent. Le pain au chocolat est appelé chocolatine, les sacs en plastique des poches, et quand je dis que je viens de Bretagne, on me dit le Nord. Mais le Nord, c'est pas la Bretagne. Regardons une carte de France. J'ai la flemme de ramener une image de la carte française ici, alors débrouillez-vous. La Bretagne, c'est l'Ouest. Y a pas plus à l'ouest en France que la Bretagne. Certaines mauvaises langues diront que c'est le Nord Ouest. Mais c'est où l'Ouest, alors ? Je suis en Charente, et ils disent que c'et le Sud. Si à la limite, ils se disaient de l'Ouest, j'aurais compris qu'ils appellent la Bretagne le Nord, mais là... ?

Coucou. Coucou. Coucou.

Alors bon, la Bretagne est donc à l'Ouest. C'est entendu. Mais on m'a dit pire... "T'es normand ?" Les normands sont ancrés dans la tradition bretonne comme des parjures, des envahisseurs, des voleurs. Même pas des rivaux. Il y a rivalité, remarquez. Mais c'est une confrontation. Alors dire à un Breton qui est conditionné par ce qu'on raconte qu'il est normand, c'est risquer sa vie. Bon, après on m'a aussi demandé si la Bretagne, c'était la région au dessus de la Normandie. Je passe sur cette question qui demande un coup d'oeil sur la carte que vous avez sans aucun doute rangée depuis tout à l'heure.

Coucou. Coucou. Coucou.

Et puis bon, pour les plus curieux, ils font : "Wah ! La Bretagne ! C'est beau !" Oui, c'est vrai, la Bretagne c'est beau. Mais c'est surtout grand. Et la beauté, je suis navré de casser un mythe des plus merveilleux, la beauté ne transpire pas de chaque centimètre carré de notre magnifique Mère Patrie. Hé non. Y a des coins moches. Pas beaucoup. Mais même, généraliser la Bretagne, c'est bien, mais c'est mal. C'est réduire. Alors bon. Alors bon. Moi j'suis de l'ouest pur. Pour expliquer au gens, je fais du peu à peu. "Quimper, tu vois ? Oui ? Et Douarnenez ? Oui ! Et Audierne ? Non. Bon, bah c'est à vingt minutes de Douarnenez." Ou alors j'dis direct Pointe du Raz. Généralement, les vieux voient où c'est. Les jeunes, j'arrête à Brest, 150 kilomètres d'Audierne, au nord.

Coucou. Coucou. Coucou.

J'vais passer sur la récurrente et néanmoins pas drôle blague de la pluie. On a appris à en rire aussi, mais entre nous. On fait du second degré, du troisième, voire plus. Mais avec les gens d'Angoulême, c'est du pur béton premier degré. Alors bon, c'est drôle parce que le gars il y croit dur comme fer. Mais quand il plaisant dessus, c'est bidon. Mais bref. Passons. Y a l'avantage de la crêpe. Mais y a la polémique de la crêpe blé noir et de la galette. J'ai le profond sentiment que la galette, c'est la blé noir de l'Ile et Vilaine, mais je préfère pas être sûr. Ce que je sais, c'est que partout où j'ai été en Bretagne, excepté en Ile et Vilaine, je demandais des blé noirs, et les galettes sur le menu, c'était des blinnis.

Coucou. Coucou. Coucou.

Heureusement, pas mal de gens voient de bonne augure un Breton. Car c'est la fête, avec les Bretons. Oui oui madame. Le Breton est un alcoolique pur et dur, en chair et en os, cent pour cent sans sang, seulement de l'alcool. Bon, c'est vrai, j'avoue, les fêtes en Bretagne ont toujours été plus marrantes que celles que j'ai eues jusqu'à présent. Mais je donne encore sa chance à la Charente. Je vais être magnanime. Même si y a pas la beauté des côtes Bretonnes, avec ses ports pittoresque et son architecture typique. Rendons à César ce qui est à César, la Bretagne est une terre à part.

Coucou. Coucou. Coucou. 

Le zéf' me manque, pour voir les cuches en distribil, même s'il fait frisket. Mais çui-ci se débrouillera sans toi, donc ! Pis partir en riboule avec Fanch sur la route à trois grammes, jusqu'à la pompe, c'était cool. Tu voyais des animaux tout moutik. Et puis après, y avait le contrôle biniou. Gast ! J'pars à dreuz'h, faudrait que j'arrête de baragouiner pour aller au gousket. Diwall, j'suis torr-penn en ce moment. Au Gwenn ha du et à la blanche hermine, yec'h mad !

Kenavo. Kenavo. Kenavo.

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