Mondes-Perdus.Malade-Palpitant

 Me suis rendu compte de plein d'trucs, mais des trucs assez inutile.

J'aime bien la série Bref. C'est pas une série pour rire, j'pense. Un peu comme les derniers Kaamelott, qui a déçu les gens qui avaient accroché pour l'humour. Mais j'crois bien qu'j'aime plus les derniers Kaamelott que les premiers.

Revenir à la ville natale me fait ressurgir les amours perdus du lycée. À cause de digressions et d'associations d'idées, que j'aurais pas eu à Angoulême.

Quand je me couche avec une question, je trouve pleins d'idées que je trouve trop drôle dans le lit, mais le lendemain matin je sais plus si c'est aussi cool que ça. Généralement, je me dis que les autres personnes ne trouveront pas ça drôle. 

J'aime exponentiellement les Beatles chaque année. Et j'aime un peu plus les Rolling Stones tous les ans. Mais je n'aime pas que ces deux groupes soient pris comme concurrents.

L'eau contenu dans mon corps doit provenir à 60% de jus d'orange, le reste étant la pluie, la nourriture, la douche et la mer.

Je viens de prendre un bain de mer sous temps de pluie. Fin de la remarque.

 Ça s'étripe et angoisse un coup de poing dans les entrailles hé, l'ami, sauve-toi d'ici c'n'est plus respirable. Tout s'assemble rien n's'écroule et c'est dangereux que ça chutera tout disparaitra file.

Plus rien à dire tu n'entends pas ? C'est ainsi C'est fini Tu n'y peux rien Tu n'essayes plus Tout raté tout raté Faut pas se lever Reste au lit Reste couché C'est tout confort La modernité C'est pas beau ? J'te le demande pas C'est comme ça Rien à faire, Rien à faire. C'est plus simple C'est bien plus simple De combattre allongé De se révolter devant la télé Dust Dust Dust Dust Que nenni Le retour se fera sans détour Y a plus d'espoir tu dis Y a plus de mémoire tu espères. Mais avance, pieds nus dans le béton oui loin seul ou pas avance. Avance Avance.

 Cherchez les antonymes, vous trouverez de belles images, du bon son, excepté le tout final. Un son de merde. J'aime pas Daho. Non. Non. Non.

J'aime Free Bird. J'aime Joplin. J'aime aussi Bowie et Reed. Mais pitié, qu'Étienne s'en aille. Aucun mérite. Merde.

Aujourd'hui j'ai encore fait Poséidon. Pour un mini-film. Pas trop mal. J'avais déjà joué Homère en tant qu'homme le plus classe du monde, Télémaque en enfant sans autorité paternelle achetant du porno, ainsi que Gabrielle, la meilleure amie si ce n'est plus de Xena, princesse guerrière. Voyez, être acteur demande beaucoup de qualification. Il faut être avare, avoir un château français, lire le Monde, et être blonde. Pas de bol, j'ai rien de tout ça. Juste des accessoires.

Et des amis. Mais j'en ai plus envie, de tout ça. C'est fatiguant. Heureusement, j'arrive à ne pas parler trop de moi, sauf ce qui m'importe peu. Même mon travail, qui pourtant est à la vue de tous, j'arrive à y mettre du mien pour qu'il passe inaperçu. Ou alors il l'est naturellement. Ce serait dur, mais une réalité possible que je n'exclue pas. Je n'exclue rien. Sauf ce que disent les rumeurs paranoïaques. Mais ça, c'est autre chose.

C'est peut-être pour ça que je cherche une quelconque considération ailleurs, avec des inconnus. Je suis lâche, je le dis à présent sans me cacher, bizarrement. Je préfère qu'on me connaisse au premier abord comme quelqu'un de talentueux. Rien de plus simple sur l'internautique.

Mais va savoir, toi. Je sais pas ce que tu en penses, de tout ça. Tout ce que je fais. Dessins, peintures, photos, textes... Qu'est-ce que tu t'en fous. Si j'avais voulu plus de considération, j'aurais été sur une autre plateforme de blog, puis fait de la pub partout. Ou bien encore, faux modeste que je suis, je préfère gagner une reconnaissance à partir de la difficulté. Je me torture l'esprit, mais je suis sûr que c'est ça. La personne dont je suis l'ombre a raison, quand une chose est dite, une foule inconsidérable de questions se mettent en branle pour obtenir une réponse conne mais sous-entendant des ramifications.

"Tu viens à la fête ce soir ?" "Tu pourrais passer me chercher ?" "Si tu ne bois pas, tu pourrais même me ramener ?" "Au fait t'as à boire ?" "Je n'ose pas te dire tout ça, je pense que tu auras tout compris avec la première question." Réponse : "Oui, et toi ?" "Dois-je encore venir te prendre en voiture ?" "Dois-je dire que je risque de boire pour que tu cherches un autre moyen pour rentrer ?" "Dois-je dire que c'est normal de venir te chercher même si au fond j'ai la flemme ?" "Au fait, prends un air géné pour me demander ce que tu veux, ça fera bien."

Mais c'est con ! Tout ce qu'il y a derrière une ou deux phrases. Tout ce qui passe par la tête, sans même s'en rendre compte. Abassourdant. Ahurassant. Summer. Time time time.

 Je vois bien que tout change. Que les autres avancent ou reculent. Que les rouages sont à double vitesse. Mais la vitesse n'est pas tranchante ici. C'est ce que j'ai retenu.

J'ai aussi appris comment faire passer les palpitations malvenues. Il suffit d'attendre un certain moment, puis de s'imaginer dans une nouvelle histoire d'amour. L'anticipation détourné, j'appellerais ça. Ça casse les dernières racines qu'elle avait encore en moi. Mon jardin est de nouveau libre pour recevoir une graine de souffrance.

Qu'elle y vienne !

 Oh oui, j'aimerais même éclater des enceintes, surtout celles qui sont dans ma chambre, possédées dans tous les sens par un ami que je pense bien intentionné mais qui joue bien trop du volume.