Mondes-Perdus.Malade-Palpitant

Putain de bulle à toi aussi...

Vendredi 11 janvier 2013 à 0:35

 Je suis un homme émotionnel. Tout le dit. Les gens, les lignes de ma main et même ce que ma tante a fait quand je suis né, un truc en rapport avec l'astrologie, la vraie, pas celle de cinq lignes et joyeuse des magazines. Je suis un homme qui prend importance des sentiments. C'est pour ça que j'ai dû mal à draguer. Je cherche à m'attacher émotionnellement, alors ça prend un peu de temps. Alors une rencontre d'un soir, j'arrive pas. J'essaye pas. Si, j'ai essayé, mais vainement, toujours. J'sais pas si c'est une excuse. M'enfin. Pis c'est pour ça que je suis touché profondément pour des petits riens. On se communique que par message. Mais j'étais toujours le premier à envoyer le premier mot du matin, pis souvent de l'après-midi. Au début, elle le faisait aussi. Ensuite, un peu parfois. Là, je crois qu'elle croit, c'est dire l'assurance, que si je n'envoie rien, c'est un silence délibéré et elle a peur de le briser. Si je n'envoie rien, c'est un silence délibéré pour qu'elle le brise. Pour sentir qu'elle a envie de parler peu importe tout. Et on s'en fout du reste. J'ai envie qu'on s'en fiche du respect de l'autre. J'ai envie qu'il y ait de l'intrusion, de l'envahissement. Ne restons pas polis ! Soyons désinvoltes et ayons l'air de l'être ! Merde une fois pour toute. Et c'est une décision que je prends à la suite de ce que j'écris. C'est rare, d'habitude je me lance dans les tapitap du clavier mais seul des pensées en sorte après. Là je vais prendre des actes. Écrire à en tuer. Il me faut simplement des sujets simples. J'ai pas d'idées. Si t'en as, propose, je suis preneur. LARGE ! Pis là encore, j'suis pris d'une soudaine envie de faire des monolythes textuels. Ah, A. Plus je fréquente tes pages (et ça fait déjà un moment) plus j'aime ces blocs bien rangés sans lettre qui dépasse du lot. Un ordre constant et idyllique. J'aime ça. M'ci.

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Jeudi 27 décembre 2012 à 1:48

 Aime-je ? Aimé-je aime ? Est-ce que aime-je quand le cœur fait bloum bloum si on te dit que tout arrêter c'est plus simple ? Si t'es prêt à imaginer une vie sur quatre ans, si t'es prêt à rire de ton malheur, si tu te moques de ta jalousie, si t'es limite nervous breakdown quand tu ressors du passé un contact physique ou visuel, si le simple fait de lire un blblblbl te fais sourire, si tu as le cerveau à l'envers quand on te dit que c'est mignon, si malgré tout tu voudrais que la distance soit en négatif alors qu'elle vient de doubler à 1200 kilomètres pendant les vacances, si tu te dis que t'es dans un stade trop avancé parce que t'as déjà imaginé la scène où le ventre de six mois, si t'as peur d'être carrément trop en avance dans les sentiments et que tu te dis que continuer sera peut-être fatal, si quand tu répertories pourquoi tu pourrais aime-je elle tu vois que ça va loin t'es en panique. Est-ce que. Hein, tu sais toi, dis, tu sais ? Et toi ? Est-ce que aime-je aussi ? La distance a doublé mais la communication s'est accentuée. Aime-je ? Aimé-je aime, dis ?

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Vendredi 7 décembre 2012 à 0:07

 Pom pom pom, j'dis. Pom pom pom et bonjour, de là-haut d'un nuage ou d'un vélo. Pom pom pom. Rotopom pom pom. En ce moment je lis un chapitre par soir. C'est un roman qui est publié en ce moment, sur la toile d'araignée où communiquent les informations. Et chaque soir un chapitre parait. Je connais l'auteure. Elle est une amie. Et c'est dingue. J'aime des phrases. "Il avait lancé deux machines, la numéro trois et la numéro quatre. Il y avait cinq secondes d'écart entre les deux, alors les mécaniques des tambours se confrontaient dans un désaccord grinçant, concerto crissant de liquide brassé et de ferraille hurlante. La mélodie tenait de l'horreur et elle donnait mal à la tête." Pis valà, y a plein de comme ça. Que j'aime. Et j'écris plus. Je sais. Je pense à la place. Je pense au son, maintenant. À la voix, oui, mais au reste aussi. Mais beaucoup la voix malgré tout. De l'écrit oral, ce n'est pas une voix. Donc je n'oralise pas ce que je faisais avant : écrire. Non. C'est autrement. Un changement de médium pour un changement de pensée. Tout a changé. Fainéant mais dans un autre sens.

À qui dois-je mentir. Personne. Fainéant toujours, dans aucun sens. Je tourne en trois. Un beau trois. Dans chaque branche de mon corps, c'est du trois. Partout. Partout partout. Par tout. Par tout et par tous. Partout par tout par tous et par toutes. Je ne vois pas quoi rajouter dans les toux. Une tierce de toux. Voilà. 

Reprendre le clavier ne m'a particulièrement touché. Je n'ai pas trouvé de sensation qui me pousse à, encore, écrire. Parler. Pis le reste. Alors c'est pour tenter. Les tentatives c'est ce qui fait fonctionner les ratés. On essaie d'allumer la voiture, le moteur a des ratés. Je sais, j'entends d'ici ma tête dire "dans les ratés il ya des réussis". Voui, mais je n'ai jamais exclu cela. Parlons entre les lignes, mais lisons-les. Pour ça il faut, enfin, les écrire.

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Jeudi 1er novembre 2012 à 3:26

 J'interromps Jefferson. Je sais comme j'aime Jefferson. Mais là, c'est Lady Di qui m'va plus bien. Certes, je viens de tout comprendre. Pour faire simple, LaDi est en vacances, rentrée chez elle. Ses géniteurs en absence géographique. Reste donc qu'elle était seule. J'y croyais dans la mesure où je savais que Kéké était pas loin. Mais ouais, j'avais pas fait tous les rapprochements. La journée, ouais, j'pensais bien. Les soirées, ouais, aussi. Les invitations, fêtes, restos, bon, j'me doutais que des fois c'était pas que avec plein de monde. J'suis pas idiot. Mais la correspondance était complètement vide. Je me sentais simplement seul, dans la conversation. Surtout le soir, alors qu'habituellement... La langue n'est pas dans la poche, elle est sur le clavier. Mais oui, j'ai compris, suis-je bêta. "C'est la première nuit que je dors seule." Mais oui. Soit Kéké était là, soit elle était chez Kéké. Aaaaaaaah ! Mais oui... Et donc écrire plein de messages était déconseillé. Premièrement pour l'amour de Kéké. Secondement parce qu'elle n'en avait pas besoin. Troisièmement parce qu'écrire des messages à son amant tout en étant avec son copain ça le fait pas. Quatrièmement, le quatrièmement n'existe pas, trois suffit. Trois se suffit à lui-même. Et s'il n'y arrive pas, le Trois, qu'il reste seul. Oui. Oui. Mais oui. Alors oui, le Trois, là, il se sent bien seul. Il se sent un peu vexé. Il aurait largement aisément compris, si LaDi lui avait dit. Oui, oui. La jalousie, un peu. Mais il sait quelle est la situation, le Trois. Alors oui, p'têt. P'têt que le dire ça la ferait sentir mal. P'têt qu'elle veut pas le dire parce que d'abord pour elle. Rah, mais bon, non. Non. Ça m'emmerde. Je n'ai pas d'arme pour me battre. Je suis un gladiateur dans la mauvaise arène. Je me bats pour une dame qui se trouve dans la maison Putain oui. Je me sens... Remplaçant. Là pour combler. C'était pas le cas au départ, puisqu'il n'y avait pas de créneau originel. J'suis intervenu comme superposant. Pis j'ai l'impression d'être un meuble maintenant. Bon, c'est l'imagination, et en plus je déconne dans ma tête. La jalousie. Oui. Mais oui. Mais oui. Eh oui.

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Mercredi 19 septembre 2012 à 1:47

 Dis, je viens de t'offrir un morceau d'armure pour les ventricules. Les deux. Dis, tu m'dis des mensonges, t'en dis souvent en ce moment. À Kéké, à moi, à toi. Je crois. Dans le compte, je suis perdant. Lui a toi, toi a lui et un peu de moi, moi j'ai eu un peu de toi. Mais y a un truc qui va pas, dans le compte. Il manque un signe. Il manque que je ne sais plus si tu mens et à qui. Je ne sais plus si tu mens à qui. 

Comment je peux faire ça ? Vouloir la perte d'un duo de long terme pour que je puisse en former un. Parce que seul, c'est pas possible, sûrement. Sûrement. Évidemment. Je ne sais même pas si ça me fait mal. Merde, c'est dire. C'est tellement flou... Je ne sais pas si je peux revenir de temps en temps, je ne sais pas si j'ai le droit, je ne sais pas si je dois penser à moi ou à toi, dis. Parce que le concept de nous est tellement flou. 

Ce qui est drôle, et je m'en rends compte seulement maintenant, c'est que je suis dans le concept du Trois depuis... Longtemps. Et je comprends cette nuit que Trois, c'est Deux plus Un. Ma vie se fait régner par le Trois. Je suis Un, qui veux être Deux, mais qui rencontre Deux, alors y a un Trois. Mais ce n'est pas un Trois égalitaire, c'est un Trois aligné. Avec les Uns des extrémités qui tentent de se repulser. 

Paraît qu'en lui disant le septième du tout, il n'a pas tenté de tout jeter, il a plutôt encore plus gardé. L'enfoiré. J'aurais fait pareil. Je suis l'impasse. Celle qui te bloque quand tu cherches une solution pour avancer. Celle qui se montre derrière toi quand tu veux reculer. Celle qui rigole quand tu hésites à sauter en elle. Je suis le prix à payer pour tomber en affection. Je suis le placard où se cache le ciel quand arrive le mari. Je suis un écrin doublé en fines lames de rasoir. Ne cherche plus à faire entrer tes doigts pour mettre ton anneau, il est rouge de mon sang. Dis, tu voulais pas me dire tout ça, j'ai dû t'y pousser. Mais c'est mieux ainsi. Je suis l'acier qui semble entrer par tes pores. C'est mieux, dis, quand tu me le dis. Je suis l'aujourd'hui des hiers heureux. Je suis le surlendemain des lendemains chantants. Parce que je ne sais pas ce qui se dira demain. On est aujourd'hui, et je suis à espérer que tu quittes quelqu'un, même si c'est moi.  Non, attends. Un "tu mérites tellement mieux", c'est une façon de le dire, dis ? Je suis le service après-vente du dictionnaire des femmes et je suis sur le point de me faire virer.

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