Dis, j'étais un marin poète perdu dans la tempête. Ensuite une longue voiture blanche à l'aile droite légèrement abîmée. Ouais. Deux périodes importantes. Et maint'nant, j'suis quoi, dis ? Pas vraiment un marin, je suis sur le quai. Pas vraiment une voiture, je suis à pied. On se lance dans une course intrépide aux pies croyables. Les familles modernes sont toujours les mêmes. On se lance dans une poursuite qui tourne en boucle, jusqu'à ce qu'on ne voit plus l'objet de la poursuite. Il a disparu pof ailleurs pof pof on ne sait où pof pof pof et on ne voit plus rien pof. Tout se poffe.
Je change de tu. Tu sais, j'ai vu hier que t'étais de nouveau vivante. Pleine de rage, pleine de folie, mais toujours vivante. Toujours toi, dans tes mots, dans tes lignes. Encore ces blocs monolithes que j'adore voir de loin, sans même regarder le détail de la gravure. Malgré tous les sentiments qu'ils abritent, c'est rassurant, des blocs monolithes. Tu sais pas combien, tu sais pas. Tu l'aurais su, tu me l'aurais dit. J'avais le regard ailleurs, tiens. Et en cherchant où était passé mon objet de poursuite, j'ai cherché un peu partout. J'ai trouvé autre chose, mais ça m'a fait plaisir. Et puis ce rythme. Phrase minimale, tiens. Prends ça mon grand, dans l'incissure cardiale de l'estomac. Garde-le bien fort, tu le sens bien, là, hein ? Ouais, p'tain c'que ça fait mal, p'tain c'qu'on ressent bien ce que tu dis. T'as perdu un homme, tu regagnes l'Amoureux des mots. C'est peu de chose, c'est rien, c'est minable. C'est le seul soutien, la seule chose que je peux faire. Un galet perdu dans l'océan Atlantique. Mais si un jour tu tombes dessus, il tentera pas de te ruiner le pied. Il sera là pour t'aider à reprendre appui. La seule chose.
Retour à Dis. Dis, j'suis plus là pour personne si le silence m'aveugle. Y a des mots qui sonnent mal. Les caractères difficiles ne se laissant pas approcher, pour ne pas citer mais pour recopier. Les approches, c'est pas mon fort, et j'en ai pas eu besoin, dis. J'écume, j'écume. Des jours traînant la patte, j'en connais. Mais je les écume. Les caractères difficiles, j'en connais, et pas des moindres Non là je suis obligé de faire une pause regarde un peu tout ce que je viens d'écrire c'est du convenu Tout le monde sait qu'après un J'en connais on rajoute un Pas des moindre mais paf tipouf j'en mets un allez hop faut bien voir comment ça traîne en longueur mais bref allez on reprend coupez le micro reprenez l'enregistrement et pas des moindres, non. Mais de ce que j'ai vu, c'est une simple carapace. Suffit qu'il y ait eu cette approche, en douceur, en longueur, puis crac une légère accélération et tommmm voici le caractère facile qui se dévoile. J'ai pas peur, dis, j'ai plus peur de ça en tout cas. J'ai plus peur que des rats.
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Mardi 18 septembre 2012 à 3:28
Divulgé par Aimepe
Lundi 17 septembre 2012 à 2:22
Hey, Tinguette, j'dors pas. Du coup j'pense, me souviens. Et je peux même pas le dire, on me lit. Souris ou souris pas, tant pis.
C'est le même couplet, deux fois déjà. Toi puis rappel d'Angougou puis retour breton puis retour Angougou. Puis encore toi, puis rappel d'Angougou, puis retour breton, puis retour Angougou. J'attends le prochain toi, sûrement sous le tien. Je n'sais plus si oui. Tu n'dis plus rien. Les hiiiii s'effacent et se ressemblent. Quand les nuages volaient bas, il y avait des étoiles dans les yeux. Aujourd'hui plus rien. À croire que l'un a effacé l'autre. Non, c'est un manque de confiance. Oui. C'est ça, et puis les chapeaux tombent à terre, poussière allant plus loin, ailleurs. Vers les coins immobiles du monde extérieur. Toujours en partance des horizons, j'ai cru. Je crois. La distance derrière la nuque, il faut la battre aveugle. Difficile, rude, pourquoi pas aisé, dis ? Je n'attends qu'une réponse pour continuer à lever la lame, pourfendre ses ombres l'œil fermé. Oh, crois-moi, je n'ai jamais perdu le bras à te le donner. Oh, si tu quittes mon sentiment de solitude, ne me laisse pas seul. Je ne suis pas un animal en liberté. Tu sais. Tu sais. Garde les clefs. Pour le petit déjeuner, plus tard. D'onde influant sur le cortex, aucune ne reste aussi longtemps, ladidi. Ladidi. Ladidi.
Dis lala, la Didi. Dis-moi là.
C'est le même couplet, deux fois déjà. Toi puis rappel d'Angougou puis retour breton puis retour Angougou. Puis encore toi, puis rappel d'Angougou, puis retour breton, puis retour Angougou. J'attends le prochain toi, sûrement sous le tien. Je n'sais plus si oui. Tu n'dis plus rien. Les hiiiii s'effacent et se ressemblent. Quand les nuages volaient bas, il y avait des étoiles dans les yeux. Aujourd'hui plus rien. À croire que l'un a effacé l'autre. Non, c'est un manque de confiance. Oui. C'est ça, et puis les chapeaux tombent à terre, poussière allant plus loin, ailleurs. Vers les coins immobiles du monde extérieur. Toujours en partance des horizons, j'ai cru. Je crois. La distance derrière la nuque, il faut la battre aveugle. Difficile, rude, pourquoi pas aisé, dis ? Je n'attends qu'une réponse pour continuer à lever la lame, pourfendre ses ombres l'œil fermé. Oh, crois-moi, je n'ai jamais perdu le bras à te le donner. Oh, si tu quittes mon sentiment de solitude, ne me laisse pas seul. Je ne suis pas un animal en liberté. Tu sais. Tu sais. Garde les clefs. Pour le petit déjeuner, plus tard. D'onde influant sur le cortex, aucune ne reste aussi longtemps, ladidi. Ladidi. Ladidi.
Dis lala, la Didi. Dis-moi là.
Divulgé par Aimepe
Samedi 8 septembre 2012 à 13:14
La solitude me guette. Le sol d'étude, mes guêtres. La solide hutte me jette. Lasso lit, studieux, m'arrête. La soliste tue Dieu, regrette. L'assaut liste rude m'entête.
Peuh, Bowie semblait très bien à ce moment. Il l'est, faut pas croire. Mais c'est teeeellement cliché. Life on Mars, tout ça. Ouais, j't'aurais bien fait écouté celle-là. Parce que je l'aime bien. Même avec ce grain qui n'est pas la faute au 33 tours. Les bouteilles à moitié pleines jonchent le sol comme des statues silencieuses, attendant qu'on leur offre une parole, un mot. Le train de mes pensées. Le train de mes. Le train. Est parti. Je ne sais pas comment le voir. Tu lèves doucement... Non, tu lèves rapidement la tête pour que notre regard se poursuive encore quelques secondes. Des secondes meurtrières. Tu as accès à ces mots il me semble.
Hé, héhé... Hey, est-ce et alors ?
Lors des lords l'autre lorgne. L'ornement honore gore et mort. Fort d'or, le store dort encore. Encore.
Peuh, Bowie semblait très bien à ce moment. Il l'est, faut pas croire. Mais c'est teeeellement cliché. Life on Mars, tout ça. Ouais, j't'aurais bien fait écouté celle-là. Parce que je l'aime bien. Même avec ce grain qui n'est pas la faute au 33 tours. Les bouteilles à moitié pleines jonchent le sol comme des statues silencieuses, attendant qu'on leur offre une parole, un mot. Le train de mes pensées. Le train de mes. Le train. Est parti. Je ne sais pas comment le voir. Tu lèves doucement... Non, tu lèves rapidement la tête pour que notre regard se poursuive encore quelques secondes. Des secondes meurtrières. Tu as accès à ces mots il me semble.
Hé, héhé... Hey, est-ce et alors ?
Lors des lords l'autre lorgne. L'ornement honore gore et mort. Fort d'or, le store dort encore. Encore.
Divulgé par Aimepe
Jeudi 23 août 2012 à 3:40
Hé, Faf. C'était la raison contre les envies. C'était pas "ce qui n'est pas". Je n'oppose pas la raison à "ce qui n'est". Je l'oppose aux envies, au cœur. C'est du simplifié : tête = raison ; cœur = envie.
Pouf pouf.
Là, tu l'as rejoint. L'autre fois, j'avais pas dormi. L'autre fois, dans ma tête, ça chauffait. Souvenirs, anticipations, tout ça. Mais j'avais pas du tout prévu ce qui se passerait. Et là, ce soir, c'est pareil. Je peux pas t'en vouloir, je laisse. Faible homme, oh oui, homme, mais faible homme. Bah tiens. L'autre fois j'avais écrit, j'étais dans la continuité de la veille. J'en avais dit : c'est cool. C'était au 215. Ce soir, c'est l'inverse. J'ai la musique, mais je ne sais pas qui est l'auteur. Ça me poursuit. C'est une simple introduction, mais elle m'envoute de toute mon ignorance. J'ai des idées qui me viennent, je traque les notes. Elles sont là, dans l'air.
Il faut que je décrive mieux, plutôt que de faire des généralités, on m'a dit.
Alors voilà, le tremblement bleuet se tient dans le liquide de ma réflexion. Ça sursaute d'un coup, ça pleut dans le cognitif. Une vibration au pied me détourne de l'objectif. Elle me dit m'aider. Aide aimable. Seconde vibration, à la main cette fois. Tout en ton. Tandis qu'on tond l'thon d'tonton, l'demi-ton tente de détourner ton attention. Un ton d'plancton pour un photon. T'es un mouton dans l'peloton d'exécution ? Non, peloton d'avortons. Ton-ton-ton-ton. Ce ton me tourne la tête. J'en oublie le ton d'origine. L'air. Le son. En sursaut il se jette à la gorge sèche du guitariste. Langue rugueuse qui ne mérite nul zèle. Choc auditif, en plein dans l'tympan. Ouh, celui-là n'est pas passé loin. J'ai des étoiles à cinq branches qui tournent autour du casque. Déflagration, changement de morceau, retour au précédent, et avance rapide. Le chant se fait plus lourd, plus ardent. Survivrai-je à cette nuit ?
Quand je ne sais plus quoi faire, je tape. J'aime, c'est simple. L'ai-je déjà dit ? J'ne sais, j'm'en fiche. J'aime, c'tout.
Pis toi tu reviens de temps en temps. De ton en ton. Encore un peu de temps, et je ne serai plus aveugle. En ce moment, c'est l'omerta visuelle. Pis toi, tu reviens. Encore, comme un baume. Comme pour dire "je suis là", et "je suis là". Je ne sais pas si c'est ça, mais j'entends. Ça me fait du bien. Ouais, j'en serais presque à dire que j'en ai besoin. Pour me faire passer ce son. Pour chambouler les neurones transmetteurs de fréquences qui font la course dans mon cortex stimulé. Mroubf. Survivrai-je à cette nuit ?
Pouf pouf.
Là, tu l'as rejoint. L'autre fois, j'avais pas dormi. L'autre fois, dans ma tête, ça chauffait. Souvenirs, anticipations, tout ça. Mais j'avais pas du tout prévu ce qui se passerait. Et là, ce soir, c'est pareil. Je peux pas t'en vouloir, je laisse. Faible homme, oh oui, homme, mais faible homme. Bah tiens. L'autre fois j'avais écrit, j'étais dans la continuité de la veille. J'en avais dit : c'est cool. C'était au 215. Ce soir, c'est l'inverse. J'ai la musique, mais je ne sais pas qui est l'auteur. Ça me poursuit. C'est une simple introduction, mais elle m'envoute de toute mon ignorance. J'ai des idées qui me viennent, je traque les notes. Elles sont là, dans l'air.
Il faut que je décrive mieux, plutôt que de faire des généralités, on m'a dit.
Alors voilà, le tremblement bleuet se tient dans le liquide de ma réflexion. Ça sursaute d'un coup, ça pleut dans le cognitif. Une vibration au pied me détourne de l'objectif. Elle me dit m'aider. Aide aimable. Seconde vibration, à la main cette fois. Tout en ton. Tandis qu'on tond l'thon d'tonton, l'demi-ton tente de détourner ton attention. Un ton d'plancton pour un photon. T'es un mouton dans l'peloton d'exécution ? Non, peloton d'avortons. Ton-ton-ton-ton. Ce ton me tourne la tête. J'en oublie le ton d'origine. L'air. Le son. En sursaut il se jette à la gorge sèche du guitariste. Langue rugueuse qui ne mérite nul zèle. Choc auditif, en plein dans l'tympan. Ouh, celui-là n'est pas passé loin. J'ai des étoiles à cinq branches qui tournent autour du casque. Déflagration, changement de morceau, retour au précédent, et avance rapide. Le chant se fait plus lourd, plus ardent. Survivrai-je à cette nuit ?
Quand je ne sais plus quoi faire, je tape. J'aime, c'est simple. L'ai-je déjà dit ? J'ne sais, j'm'en fiche. J'aime, c'tout.
Pis toi tu reviens de temps en temps. De ton en ton. Encore un peu de temps, et je ne serai plus aveugle. En ce moment, c'est l'omerta visuelle. Pis toi, tu reviens. Encore, comme un baume. Comme pour dire "je suis là", et "je suis là". Je ne sais pas si c'est ça, mais j'entends. Ça me fait du bien. Ouais, j'en serais presque à dire que j'en ai besoin. Pour me faire passer ce son. Pour chambouler les neurones transmetteurs de fréquences qui font la course dans mon cortex stimulé. Mroubf. Survivrai-je à cette nuit ?
Divulgé par Aimepe
Dimanche 12 août 2012 à 15:58
Continuons, continuons encore. Sur le même trajet. Merde quoi. J'te dis, c'est pas grave, j'te dis, je comprends, c'est bon, j'te dis. Mais tu penses être une sorcière. Tu crois être le démon qui annihile les sentiments humains. La tigresse de minuit. NON j'te dis. Si c'était ça, tu t'excuserais même pas. Tu dirais "bon v'là, merci pour tout mon p'tit Mid' et ta gueule" mais tu vois bien que c'est pas ça qui se passe. Si le silence te permet d'être un peu mieux, très bien. J'accepte le second rôle pour le moment. Je serai Fantasio, Tom Hagen, Ratatouille, Timon, Mulch Diggums, un neutrino... Je serai un être de côté, quand tu te tourneras. Ne pense pas à moi, pense à toi. Un peu, au moins. Juste ce qu'il faut pour te remettre. Sinon c'est à ce moment que tu me feras vraiment mal.
Divulgé par Aimepe