2011 : Suite à des réformes de plus en plus intense, réduisant indirectement le pouvoir d'achat, touchant directement les classes sociales défavorisées et démunies (pour ne pas dire pauvre, à la rue, au chômage ou SDF), les rendant plus misérables qu'ils ne l'étaient déjà, atteignant l'enseignement d'une façon peu tolérable (le nombre de postes d'enseignants se vu réduire de 45% et les classes les moins garnies devaient être composées de 40 élèves), frappant le principe même des Droits de l'Homme (l'égalité n'existe plus que chez les riches, qu'ils soient noirs, blancs, jaune ou d'une autre couleur) et bienveillant sur la religion catholique, les bandes de rebelles se faisaient de plus en plus nombreuses. Chaque nuit dans les banlieues, on se cache ou on participe au mouvement. La Lune éclaire en compagnie du feu produit par la combustion des voitures.
La révolution est en marche. Un jour, les policiers (armé systématiquement d'un Taser lorsqu'ils sont assez courageux pour ne pas prendre de revolver) font une nouvelle fois preuve de leur autorité méconnue du grand public tout en prouvant leur entière dévotion au Président de la France. Ils décident d'arrêter pacifiquement des individus qui paraissent malsains lors d'une manifestation. Plus tard, ils expliqueront que "leurs allures se révélaient suspectes et une sensation de colère ressortait de leur visage". Les trois jeunes adolescent de 19 ans portaient effectivement un couteau suisse chacun. Les Gardiens de la Paix (qui protègent la paix de leurs supérieurs) tentent alors de les mettre au sol. Vive réaction violente, les trois hommes refusent. La police n'a plus d'autre moyen que d'utiliser leurs armes. Un premier agent sort son Taser et en vise un. Il tire. Les deux manifestants restant sont effrayés et tentent de s'enfuir. Le même policier en vise un second et un de ses collègue tire sur le dernier résistant. La balle perfore les poumons, il meurt. La charge électrique du Taser (dont le voltage était passé de 50 000 à 75 000) tue le premier visé. Le survivant resta pendant une semaine dans le coma et devint un "légume". Ses liaisons nerveuses furent touchées et il perdit l'usage de ses jambes. Nul ne sait ce qu'est devenu les policiers responsables de cette affaire.
Le lendemain de ce trouble, des événements se produisirent dans toute la France métropolitaine. Le bas-peuple, la plèbe, la classe ouvrière, les étudiants, les parents et deux ou trois gendarmes sortirent dans les rues. Ils en avaient marre d'un gouvernement qui dirigeait leur nation dans le fossé. Le Président de la France n'attendait que ça. Les insurgés ne possédaient pas d'armes. Ils
marchèrent le long des villes, parfois arrêtés par les policiers en service, ou l'armée. Le 16 Juillet, en plein mois d'été, la révolution fut générale. Les écoles, institutions, églises, bâtiments de presse, gendarmeries, maisons de retraite, boîtes télévisuelles ou de publicités... Tout bâtiment fut prit en otage par les révolutionnaires. Ils menaçaient avec des pelles, lançant tout ce qu'ils pouvaient sur qui tentaient de les arrêter. A Paris, le palais de l'Élysée faillit être investit par le mouvement, mais l'Armée fut vite à le protéger, le Président y régnant à l'intérieur de ses murs royaux. L'Armée tua dix-neuf civils pour cela. Trois jours plus tard, on compta une trentaine de morts tués par balles en France. Six jours encore et ce fut le double. Au bout de 20 jours, le Président prit de nouvelles mesures, radicales. Sur les quarante millions de personnes présumées révolutionnaires actives, il n'en resta plus que les trois quarts le 15 Août et la moitié le 22. La révolution se termina le 28 Août, après la mort du leader du mouvement et de son adjoint. La France compta en ses rangs quarante-six millions de français. Certains continuèrent le combat, mais furent vite arrêtés. Les Événements de l'Été 2011 étaient nés.