Bah, pas grand chose à te dire. Je peux rien pour toi. C'pas la volonté qui manque.
J'ai tout raté. Sur un jour. Le meilleur jour pour changer de tête. Toute une journée avec une Elle. Une Intéressante. Une Bien. Qui aime sûrement faire patienter les choses pour ne pas avoir à se poser les problèmes. Mais j'ai cru entendre que je l'intéressais d'même. C'marrant comme les histoires des cœurs se racontent plus souvent qu'autre chose. C'est dans la tête, on l'écrit, ça l'est encore, mais on y pense. On y pense alors faut l'écrire, même si ça change rien. C'est p'têt pour pas s'en cacher. Alors du coup j'ai réussi mon coup, un resto-kebab puis un film. La bonne humeur, aucun malaise. P'têt que ça manquait de malaise. Pas de blanc, toujours une conversation qui suivait un fil, en prenait un autre, mais pas d'arrêt. J'ai pas su placer de bises dans la conversation et après dimanche, c'est vacances. Qui dit vacances dit éloignement. Autre chose en tête. J'ai plus beaucoup de temps. Et je veux changer de tête. Cette tête-là me plaît. Je vais pas mentir, c'est p'têt pas la plus belle. Mais je pisse sur la beauté. J'suis pas beau non plus. Pis les autres non plus. Quid du reste ? Moi elle m'plaît comme ça, c'est ce que je veux.
Alors du coup, penaud. Demain soir anniversaire de quelqu'un. Pas méga-fête, sûrement pas de temps à deux. Après-demain milkshake. Pas à deux non plus. Après-demain... Rien de prévu. J'ose penser à de la vile ruse. Encore faut-il qu'elle accepte de tomber dedans. Mais je ne sais pas ce que veulent les femmes. C'était plus simple quand, par soucis de place, il faut dormir dans le même lit. Et même comme ça, ça m'avait pris trois jours avant d'oser lui prendre la main. La timidité ma bite. Vulgaire jeu de mot ? Mais la vulgarité m'habite. C'est ainsi que je sais pas quoi faire pour. Que veulent les femmes. Comment veulent-elles. À quel moment, de quelle façon. Surprenant, le bisou sans trop rien dire. Diplomatique, avec des mots et des questions. Lentement, un contact corporel qui progresse peu à peu. Après un rire, dans la nuit, dans un coin isolé. Retenant, quand il faut se dire bonsoir et que oh j'ai oublié de te dire smack. Programmé, avec un rendez-vous seul à seul dans un café. Festoyant, avec l'alcool aidant qui peut servir d'excuse si on veut revenir sur ses pas. Hésitant, je te laisse du temps pour me dire. Abécédaire des façons. Mystérieux, devine ce que je vais faire. Interrogeant, que penses-tu de moi. Compréhensif, on essaye pour voir si tu veux. Entreprenant, allez laisse-toi faire. Que veulent les femmes.
Puisque pour une fois je sais ce que je veux, je ne sais pas comment.
J'ai tout raté. Sur un jour. Le meilleur jour pour changer de tête. Toute une journée avec une Elle. Une Intéressante. Une Bien. Qui aime sûrement faire patienter les choses pour ne pas avoir à se poser les problèmes. Mais j'ai cru entendre que je l'intéressais d'même. C'marrant comme les histoires des cœurs se racontent plus souvent qu'autre chose. C'est dans la tête, on l'écrit, ça l'est encore, mais on y pense. On y pense alors faut l'écrire, même si ça change rien. C'est p'têt pour pas s'en cacher. Alors du coup j'ai réussi mon coup, un resto-kebab puis un film. La bonne humeur, aucun malaise. P'têt que ça manquait de malaise. Pas de blanc, toujours une conversation qui suivait un fil, en prenait un autre, mais pas d'arrêt. J'ai pas su placer de bises dans la conversation et après dimanche, c'est vacances. Qui dit vacances dit éloignement. Autre chose en tête. J'ai plus beaucoup de temps. Et je veux changer de tête. Cette tête-là me plaît. Je vais pas mentir, c'est p'têt pas la plus belle. Mais je pisse sur la beauté. J'suis pas beau non plus. Pis les autres non plus. Quid du reste ? Moi elle m'plaît comme ça, c'est ce que je veux.
Alors du coup, penaud. Demain soir anniversaire de quelqu'un. Pas méga-fête, sûrement pas de temps à deux. Après-demain milkshake. Pas à deux non plus. Après-demain... Rien de prévu. J'ose penser à de la vile ruse. Encore faut-il qu'elle accepte de tomber dedans. Mais je ne sais pas ce que veulent les femmes. C'était plus simple quand, par soucis de place, il faut dormir dans le même lit. Et même comme ça, ça m'avait pris trois jours avant d'oser lui prendre la main. La timidité ma bite. Vulgaire jeu de mot ? Mais la vulgarité m'habite. C'est ainsi que je sais pas quoi faire pour. Que veulent les femmes. Comment veulent-elles. À quel moment, de quelle façon. Surprenant, le bisou sans trop rien dire. Diplomatique, avec des mots et des questions. Lentement, un contact corporel qui progresse peu à peu. Après un rire, dans la nuit, dans un coin isolé. Retenant, quand il faut se dire bonsoir et que oh j'ai oublié de te dire smack. Programmé, avec un rendez-vous seul à seul dans un café. Festoyant, avec l'alcool aidant qui peut servir d'excuse si on veut revenir sur ses pas. Hésitant, je te laisse du temps pour me dire. Abécédaire des façons. Mystérieux, devine ce que je vais faire. Interrogeant, que penses-tu de moi. Compréhensif, on essaye pour voir si tu veux. Entreprenant, allez laisse-toi faire. Que veulent les femmes.
Puisque pour une fois je sais ce que je veux, je ne sais pas comment.
çà m'fait penser à toi et ceux que j'ai encore jamais vu en vrai malgré les années parsemées de mots ping pong. J'aime bien.
J'espère que tu es en forme. Que çà va bien.
=)