Une pensée de fond frôle l'onirique
Sur le chant des violons rouges d'Armorique.
Rien ne m'occupe, profitant de l'heure,
Je la prends, tout dupe d'un brillant bonheur.
Libre insouciance, je te laisse partir
Las de croyance toute à découvrir
Vers tes désirs sableux de création
Rejoins-la, vertueux de l'illusion.
Je reviens couvert encore de beauté
Laissée au vent à l'air de tes doux baisers
Qui rigolent pendant que le sang palpite
Aux couleurs contondantes de l'adipite.
J'halète l'air déchu des embrassades
En tentant sans chahut d'ouïr notre Iliade :
De tout cœur mon corps tremble d'une absence
Car nul faux-décor n'imitera ta présence.
Ma folle Princesse se perd et s'éprend,
Imitant déesses, d'amour incohérent.
Mes lettres telles des langueurs océanes
S'usent que j'épelle ton prénom : Diane