Mondes-Perdus.Malade-Palpitant

Putain de bulle à toi aussi...

Mercredi 19 septembre 2012 à 1:47

 Dis, je viens de t'offrir un morceau d'armure pour les ventricules. Les deux. Dis, tu m'dis des mensonges, t'en dis souvent en ce moment. À Kéké, à moi, à toi. Je crois. Dans le compte, je suis perdant. Lui a toi, toi a lui et un peu de moi, moi j'ai eu un peu de toi. Mais y a un truc qui va pas, dans le compte. Il manque un signe. Il manque que je ne sais plus si tu mens et à qui. Je ne sais plus si tu mens à qui. 

Comment je peux faire ça ? Vouloir la perte d'un duo de long terme pour que je puisse en former un. Parce que seul, c'est pas possible, sûrement. Sûrement. Évidemment. Je ne sais même pas si ça me fait mal. Merde, c'est dire. C'est tellement flou... Je ne sais pas si je peux revenir de temps en temps, je ne sais pas si j'ai le droit, je ne sais pas si je dois penser à moi ou à toi, dis. Parce que le concept de nous est tellement flou. 

Ce qui est drôle, et je m'en rends compte seulement maintenant, c'est que je suis dans le concept du Trois depuis... Longtemps. Et je comprends cette nuit que Trois, c'est Deux plus Un. Ma vie se fait régner par le Trois. Je suis Un, qui veux être Deux, mais qui rencontre Deux, alors y a un Trois. Mais ce n'est pas un Trois égalitaire, c'est un Trois aligné. Avec les Uns des extrémités qui tentent de se repulser. 

Paraît qu'en lui disant le septième du tout, il n'a pas tenté de tout jeter, il a plutôt encore plus gardé. L'enfoiré. J'aurais fait pareil. Je suis l'impasse. Celle qui te bloque quand tu cherches une solution pour avancer. Celle qui se montre derrière toi quand tu veux reculer. Celle qui rigole quand tu hésites à sauter en elle. Je suis le prix à payer pour tomber en affection. Je suis le placard où se cache le ciel quand arrive le mari. Je suis un écrin doublé en fines lames de rasoir. Ne cherche plus à faire entrer tes doigts pour mettre ton anneau, il est rouge de mon sang. Dis, tu voulais pas me dire tout ça, j'ai dû t'y pousser. Mais c'est mieux ainsi. Je suis l'acier qui semble entrer par tes pores. C'est mieux, dis, quand tu me le dis. Je suis l'aujourd'hui des hiers heureux. Je suis le surlendemain des lendemains chantants. Parce que je ne sais pas ce qui se dira demain. On est aujourd'hui, et je suis à espérer que tu quittes quelqu'un, même si c'est moi.  Non, attends. Un "tu mérites tellement mieux", c'est une façon de le dire, dis ? Je suis le service après-vente du dictionnaire des femmes et je suis sur le point de me faire virer.

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Mardi 18 septembre 2012 à 3:28

 Dis, j'étais un marin poète perdu dans la tempête. Ensuite une longue voiture blanche à l'aile droite légèrement abîmée. Ouais. Deux périodes importantes. Et maint'nant, j'suis quoi, dis ? Pas vraiment un marin, je suis sur le quai. Pas vraiment une voiture, je suis à pied. On se lance dans une course intrépide aux pies croyables. Les familles modernes sont toujours les mêmes. On se lance dans une poursuite qui tourne en boucle, jusqu'à ce qu'on ne voit plus l'objet de la poursuite. Il a disparu pof ailleurs pof pof on ne sait où pof pof pof et on ne voit plus rien pof. Tout se poffe.

Je change de tu. Tu sais, j'ai vu hier que t'étais de nouveau vivante. Pleine de rage, pleine de folie, mais toujours vivante. Toujours toi, dans tes mots, dans tes lignes. Encore ces blocs monolithes que j'adore voir de loin, sans même regarder le détail de la gravure. Malgré tous les sentiments qu'ils abritent, c'est rassurant, des blocs monolithes. Tu sais pas combien, tu sais pas. Tu l'aurais su, tu me l'aurais dit. J'avais le regard ailleurs, tiens. Et en cherchant où était passé mon objet de poursuite, j'ai cherché un peu partout. J'ai trouvé autre chose, mais ça m'a fait plaisir. Et puis ce rythme. Phrase minimale, tiens. Prends ça mon grand, dans l'incissure cardiale de l'estomac. Garde-le bien fort, tu le sens bien, là, hein ? Ouais, p'tain c'que ça fait mal, p'tain c'qu'on ressent bien ce que tu dis. T'as perdu un homme, tu regagnes l'Amoureux des mots. C'est peu de chose, c'est rien, c'est minable. C'est le seul soutien, la seule chose que je peux faire. Un galet perdu dans l'océan Atlantique. Mais si un jour tu tombes dessus, il tentera pas de te ruiner le pied. Il sera là pour t'aider à reprendre appui. La seule chose.

Retour à Dis. Dis, j'suis plus là pour personne si le silence m'aveugle. Y a des mots qui sonnent mal. Les caractères difficiles ne se laissant pas approcher, pour ne pas citer mais pour recopier. Les approches, c'est pas mon fort, et j'en ai pas eu besoin, dis. J'écume, j'écume. Des jours traînant la patte, j'en connais. Mais je les écume. Les caractères difficiles, j'en connais, et pas des moindres Non là je suis obligé de faire une pause regarde un peu tout ce que je viens d'écrire c'est du convenu Tout le monde sait qu'après un J'en connais on rajoute un Pas des moindre mais paf tipouf j'en mets un allez hop faut bien voir comment ça traîne en longueur mais bref allez on reprend coupez le micro reprenez l'enregistrement et pas des moindres, non. Mais de ce que j'ai vu, c'est une simple carapace. Suffit qu'il y ait eu cette approche, en douceur, en longueur, puis crac une légère accélération et tommmm voici le caractère facile qui se dévoile. J'ai pas peur, dis, j'ai plus peur de ça en tout cas. J'ai plus peur que des rats.

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Divulgé par Aimepe

Lundi 17 septembre 2012 à 2:22

 Hey, Tinguette, j'dors pas. Du coup j'pense, me souviens. Et je peux même pas le dire, on me lit. Souris ou souris pas, tant pis.

C'est le même couplet, deux fois déjà. Toi puis rappel d'Angougou puis retour breton puis retour Angougou. Puis encore toi, puis rappel d'Angougou, puis retour breton, puis retour Angougou. J'attends le prochain toi, sûrement sous le tien. Je n'sais plus si oui. Tu n'dis plus rien. Les hiiiii s'effacent et se ressemblent. Quand les nuages volaient bas, il y avait des étoiles dans les yeux. Aujourd'hui plus rien. À croire que l'un a effacé l'autre. Non, c'est un manque de confiance. Oui. C'est ça, et puis les chapeaux tombent à terre, poussière allant plus loin, ailleurs. Vers les coins immobiles du monde extérieur. Toujours en partance des horizons, j'ai cru. Je crois. La distance derrière la nuque, il faut la battre aveugle. Difficile, rude, pourquoi pas aisé, dis ? Je n'attends qu'une réponse pour continuer à lever la lame, pourfendre ses ombres l'œil fermé. Oh, crois-moi, je n'ai jamais perdu le bras à te le donner. Oh, si tu quittes mon sentiment de solitude, ne me laisse pas seul. Je ne suis pas un animal en liberté. Tu sais. Tu sais. Garde les clefs. Pour le petit déjeuner, plus tard. D'onde influant sur le cortex, aucune ne reste aussi longtemps, ladidi. Ladidi. Ladidi.

Dis lala, la Didi. Dis-moi là.


Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Samedi 8 septembre 2012 à 13:14

 La solitude me guette. Le sol d'étude, mes guêtres. La solide hutte me jette. Lasso lit, studieux, m'arrête. La soliste tue Dieu, regrette. L'assaut liste rude m'entête.

Peuh, Bowie semblait très bien à ce moment. Il l'est, faut pas croire. Mais c'est teeeellement cliché. Life on Mars, tout ça. Ouais, j't'aurais bien fait écouté celle-là. Parce que je l'aime bien. Même avec ce grain qui n'est pas la faute au 33 tours. Les bouteilles à moitié pleines jonchent le sol comme des statues silencieuses, attendant qu'on leur offre une parole, un mot. Le train de mes pensées. Le train de mes. Le train. Est parti. Je ne sais pas comment le voir. Tu lèves doucement... Non, tu lèves rapidement la tête pour que notre regard se poursuive encore quelques secondes. Des secondes meurtrières. Tu as accès à ces mots il me semble.

Hé, héhé... Hey, est-ce et alors ? 

Lors des lords l'autre lorgne. L'ornement honore gore et mort. Fort d'or, le store dort encore. Encore.

Malade Palpitant

Divulgé par Aimepe

Vendredi 7 septembre 2012 à 0:43

 Le sens d'écrire n'est pas dans la forme des mots, des lettres ou de l'espace entre elles.

Métaphysique Personnelle

Divulgé par Aimepe

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