Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Jeudi 23 août 2012 à 3:40
Pouf pouf.
Là, tu l'as rejoint. L'autre fois, j'avais pas dormi. L'autre fois, dans ma tête, ça chauffait. Souvenirs, anticipations, tout ça. Mais j'avais pas du tout prévu ce qui se passerait. Et là, ce soir, c'est pareil. Je peux pas t'en vouloir, je laisse. Faible homme, oh oui, homme, mais faible homme. Bah tiens. L'autre fois j'avais écrit, j'étais dans la continuité de la veille. J'en avais dit : c'est cool. C'était au 215. Ce soir, c'est l'inverse. J'ai la musique, mais je ne sais pas qui est l'auteur. Ça me poursuit. C'est une simple introduction, mais elle m'envoute de toute mon ignorance. J'ai des idées qui me viennent, je traque les notes. Elles sont là, dans l'air.
Il faut que je décrive mieux, plutôt que de faire des généralités, on m'a dit.
Alors voilà, le tremblement bleuet se tient dans le liquide de ma réflexion. Ça sursaute d'un coup, ça pleut dans le cognitif. Une vibration au pied me détourne de l'objectif. Elle me dit m'aider. Aide aimable. Seconde vibration, à la main cette fois. Tout en ton. Tandis qu'on tond l'thon d'tonton, l'demi-ton tente de détourner ton attention. Un ton d'plancton pour un photon. T'es un mouton dans l'peloton d'exécution ? Non, peloton d'avortons. Ton-ton-ton-ton. Ce ton me tourne la tête. J'en oublie le ton d'origine. L'air. Le son. En sursaut il se jette à la gorge sèche du guitariste. Langue rugueuse qui ne mérite nul zèle. Choc auditif, en plein dans l'tympan. Ouh, celui-là n'est pas passé loin. J'ai des étoiles à cinq branches qui tournent autour du casque. Déflagration, changement de morceau, retour au précédent, et avance rapide. Le chant se fait plus lourd, plus ardent. Survivrai-je à cette nuit ?
Quand je ne sais plus quoi faire, je tape. J'aime, c'est simple. L'ai-je déjà dit ? J'ne sais, j'm'en fiche. J'aime, c'tout.
Pis toi tu reviens de temps en temps. De ton en ton. Encore un peu de temps, et je ne serai plus aveugle. En ce moment, c'est l'omerta visuelle. Pis toi, tu reviens. Encore, comme un baume. Comme pour dire "je suis là", et "je suis là". Je ne sais pas si c'est ça, mais j'entends. Ça me fait du bien. Ouais, j'en serais presque à dire que j'en ai besoin. Pour me faire passer ce son. Pour chambouler les neurones transmetteurs de fréquences qui font la course dans mon cortex stimulé. Mroubf. Survivrai-je à cette nuit ?
Divulgé par Aimepe
Dimanche 12 août 2012 à 15:58
Divulgé par Aimepe
Dimanche 12 août 2012 à 14:03
On subit tous les chocs de la vie, parce que les chocs, on en a besoin. C'est dur, c'est terrible. Paf, j'te reçois et bam une claque dans la gueule. Physique ou non. Ça reste intense, douloureux, et ça marque. Le temps passe. Cinq minutes après cinq minutes. Et alors qu'on pensait avoir enfin fini avec ça, tout revient.
Sur le moment, on voudrait s'excuser. Dire "pardon", avouer qu'on a été con, que tout est de ma faute. Comment faire, sacrepuche ! Comment faire quand c'est celle d'en face qui vous le dit ? À moi.
Si le Trois est l'Ultime, il l'est aussi pour les emmerdements. À deux c'est mieux.
Divulgé par Aimepe
Vendredi 10 août 2012 à 5:47
Une pensée de fond frôle l'onirique
Sur le chant des violons rouges d'Armorique.
Rien ne m'occupe, profitant de l'heure,
Je la prends, tout dupe d'un brillant bonheur.
Libre insouciance, je te laisse partir
Las de croyance toute à découvrir
Vers tes désirs sableux de création
Rejoins-la, vertueux de l'illusion.
Je reviens couvert encore de beauté
Laissée au vent à l'air de tes doux baisers
Qui rigolent pendant que le sang palpite
Aux couleurs contondantes de l'adipite.
J'halète l'air déchu des embrassades
En tentant sans chahut d'ouïr notre Iliade :
De tout cœur mon corps tremble d'une absence
Car nul faux-décor n'imitera ta présence.
Ma folle Princesse se perd et s'éprend,
Imitant déesses, d'amour incohérent.
Mes lettres telles des langueurs océanes
S'usent que j'épelle ton prénom : Diane
Divulgé par Aimepe
Jeudi 9 août 2012 à 16:16
Planète Bonheur à Planète Kepler : Mission acceptée, activée, en cours. N'attendez plus de nouvelles avant plusieurs cinq minutes.
Divulgé par Aimepe