Mondes-Perdus.Malade-Palpitant

Putain de bulle à toi aussi...

Samedi 5 mai 2012 à 4:38

 Libéré de la liberté ! Libre de toute liberté. Fuyez cette agonie subite que nous propose les idéalistes. La liberté ne sera. Parce qu'elle n'a pas de sens, ni de consistance. La liberté s'arrête là où commence celle du voisin, n'est-ce pas ? Hé bien donc, la liberté n'existe pas, il y a des libertés. Et les libertés sont souvent trop volages pour pouvoir être base de raison. Que croyez-vous que ce sera, la prochaine fois, hé ? Le National Quiz ? Où des gens concourent pour que l'État réalise leur rêve ? "Je veux qu'on me débarrasse de ma femme" "je veux une télé" "je veux épouser Philémon" "je veux être roi de ma ville" "je veux la guerre en Europe" ? Et tout ça autorisé. Pour la liberté. Une liberté aléatoire, le hasard dans la liberté. Mais c'est faux, c'est l'inverse. Il ne faut pas chercher du hasard dans la liberté, la liberté est le hasard. Le hasard n'est contrôlé par rien. Et si tu peux agir sans la volonté des autres, tu es libre. Secu Efdé. 

Originale pensée, vision horrible de l'avenir, la liberté pour chacun. Gardez vos chaînes, vous saurez lesquelles vous emprisonnent. Sans, vous divaguez, vous errez, vous vous perdez, dans la liberté. Je n'en ai cure, que ce soit pour le bien humain, pour la mémoire du passé, pour l'honneur de ton prochain. Vous sacralisez les choses. Les batailles du passé qui ont permis les avancées d'aujourd'hui, elles n'ont pas à être mises sur un socle d'or et de pierre. S'il faut revenir en arrière pour repartir sur de bonnes bases, reculons ! Dévorons-nous, bataillons les armes à la main, oublions le secret du feu, rêvons de la possibilité de marcher droit. Réveillons-nous !

Kyste débonnaire et réfractaire de l'impossible humain, bloquant à nos cerveau l'arrivée de pensées saines et sensible. Au lieu de ça, on a le droit à des croyances mystiques sur la venue de quelqu'un nous montrant où se trouve désormais le chemin vers la liberté. Le chemin du L. Un chemin duel, pour double. Parce qu'il y en a deux : l'hypocrite, l'inventif et le rationnel. Dans chaque choix double il y a un trois. Chaque. L'hypocrite te dira que ta liberté se gagne avec ta volonté. L'inventif te dira que ta liberté se trouve au fond de toi. Le rationnel te dira que ta liberté, tu l'as déjà, à toi de la voir. Et pourtant, c'est toujours du pain pour les affamés. Du whisky pour les assoiffés. 

Irréel combat de pauvreté. Autant crever l'abcès soi-même tout de suite, sans attendre. Pourquoi attendre ? Ici est l'heure. Maintenant est l'action. Voir ce qui n'a pas lieu d'être, et regarder le reste. Non la trahison n'est pas. Pas d'espionnage, pas d'animal traqué, pas de serrures rouillées. Juste des foies et des tripes. Des lettres et des cris. Lettre phrase point. L'essentiel, comme toujours. Assez pour se libérer de sa réalité. La liberté n'existe pas, c'est une fiction. Une fiction qui reste à faire. Crée-là. Toi.

Métaphysique Personnelle

Divulgé par Aimepe

Dimanche 18 septembre 2011 à 3:58

 Est-il utile d'écrire ?

Le vent est frais, je crois. Je ne le sens pas, je suis dans une chambre close.

Est-ce bon de lire ?

J'aimerais avoir une réponse à une question...

Métaphysique Personnelle

Divulgé par Aimepe

Vendredi 11 mars 2011 à 1:06

La folie. F comme Fantaisie, O comme Original, L comme Libre, I comme Insouciant, E comme Erreur.
Une originale erreur fantaisiste, insouciante de sa liberté. La folie ?

Celle des grandeurs. Celle du corps. Celle de la musique. Celles des bergères, encore. Celle de la douceur. Et celle des autres.

"Foliement gai, je me promenai devant un lac. Je m'y suis perché pour voir le ciel mais rien n'y fit. Alors, pris de raison, j'ai contourné l'obstacle. Raison passé, folie revenue, j'y sautai. Mais les nuages couraient sans peine, me blessant l'oeil."

Début de folie, folie du début. Nul ne sait qui commence. Mais tous savent déjà qu'il y aura une fin. Dommage pour eux.

Métaphysique Personnelle

Divulgé par Aimepe

Vendredi 24 décembre 2010 à 18:47

Mourir ou ressentir.
Écrire ou partir.

Au loin, très loin, sans rien. Ou si peu. 

Des mots s'alignent gentiment, bien rangés, de gauche à droite, de haut en bas. Mais toujours dans l'ordre. Ils forment un tout. Le Tout.
Le Tout a un sens, linéaire ou sinusoïdale, mais avec un début et une fin. Le début peut être une partie de la fin, auquel cas la fin serait l'explication du début.

L'Écriture est une monarchie dirigé par le sens. Même sans verbe, le sens doit être là. C'est une obligation dictée par la propagande du mot. "Un mot possède au moins un sens, donc un ensemble de mot DOIT avoir au minimum une signification." Mais voilà, un mot est un ensemble de lettre, et une lettre ne possède pas de sens. Il n'y a donc pas d'hérédité en cause.

Ya basta !


"Sandale tragique que politique."
Aucun sens à comprendre. Vous en voyez un ? C'est la propagande du mot qui agit inconsciemment.
Laissons les mots s'exprimer par leurs sons et leurs poésies, non par leurs sens.

"Ce n'est pas le mot qui fait la poésie mais la poésie qui illustre le mot." Bernard Lavilliers.

La poésie est nécessaire dans l'écriture, sans quoi l'écriture n'est plus nécessaire.

Porter dormir retape toxique et sans.

Mais encore faut-il réussir à faire parler la poésie...
Tout comme l'art abstrait prend ses sources dans le figuratif pour s'en défaire, le non-sens part du sens pour l'abolir.

Yin et Yang. Infini pertitude insensé de cheminement rigole...
http://mondes-perdus.malade-palpitant.cowblog.fr/images/Vieuxdessins/Vague.jpg

Métaphysique Personnelle

Divulgé par Aimepe

Mardi 31 août 2010 à 2:05

Lire. J'ai lu qu'écrire était un besoin, que chacun avait besoin de quelque chose, que l'art reflète notre âme, que nous devrions tous savoir comment l'exprimer. J'ai lu que l'on pouvait être traversé par un besoin de parler, par un besoin d'être écouté. J'ai lu encore que l'Homme est là pour parler, pour participer, et non pour rester passif.

Écrire. J'écris, maintenant et à jamais. Ce n'est pas un besoin, c'est un refuge. Un refuge pour se dire que je ne suis pas que pensée. Un refuge pour dire que tout n'est pas aux autres. Oui, peut-être pour prendre une part d'existence égoïste dans un monde d'égoïsme. J'écris aussi que l'art n'est pas le reflet le l'âme. Il n'en est que le médiateur d'un état d'âme à un instant précis. Il sculpte la matière de la forme de l'esprit , il juge les sentiments et tente de les reproduire. Souvent en vain.

Écrire. Écrire encore. Pour passer un moment avec soi-même, pour se mettre d'accord sur notre façon de réfléchir, pour savoir ce qu'il en est de nous. Pour soi d'abord. Ensuite, aux autres. S'ouvrir à des inconnus de soi. Oser montrer. Et attendre.

Attendre. Sommes-nous si différents des autres, ou bien trop semblables ? Question cruciale. Alors on attend. On attend de savoir ce qu'on pense de nous, de ce qu'on a produit à l'image de nous. Critique négative, et on se sent coupable. Positive, et on se sent puissant. Alors on attend encore, de nouvelles critiques, pour faire une moyenne et tenter d'oublier le négatif.

Être. Nous sommes des Hommes. Nous pensons. En pensant, nous voulons partager notre pensée. Alors naît l'égoïsme. Nous le sommes tous, égoïstes. C'est pour cela que vient une envie, pas un besoin, d'être écouté. Nous sommes là, et c'est pourquoi nous parlons. Nous ne sommes pas là pour ça.

Écouter. Et si chacun veut être écouté, qui sera là pour écouter ? Des qui n'arrivent à s'exprimer. Des qui n'ont rien à dire. Des qui ont essayé vainement, sans passant pour prêter l'oreille.

Et nous vivons au milieu de tout cela.



La vie adulte n'est pas faite pour moi.

Métaphysique Personnelle

Divulgé par Aimepe

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