Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Vendredi 14 mai 2010 à 14:48
La vie est un carnaval sans fin.
Les acteurs au théâtre se libèrent de leur masque pour en vêtir celui d'un autre, pendant un instant. Comme s'ils en avaient assez de se cacher derrière une peau fabriquée par le regard d'autrui. Ils s'en vont, ailleurs, visiter une autre pensée...
Longue vie au théâtre !
Divulgé par Aimepe
Samedi 1er mai 2010 à 21:34
L'Apocalypse aux portes de mon coeur ! Loin d'être matériel, juste sonore ! Ou insonore, cette fois-ci...
Ces Quatre Chevaliers qui faisaient vibrer les battements alourdis de mes sens. Ces Quatre Protecteurs de la bêtise humaine pouvant franchir mes faiblesses. Eux, les Héros modernes de l'Amer. Eux, les Avenants de la critique !
Je ne peux plus avoir peur. Je ne peux plus craindre. Je ne peux plus être aussi heureux.
Cela s'est produit. Brel ne vient pas encore le chercher, mais lui ne viendra pas me chercher non plus.
L'Absence, plus que la Mort, me fait pourrir mon sourire.
"tu m'donnes le mal, oh mal
c'est la spirale infernale
remonte encore, et encore
jusqu'à la fin et jusqu'au bord"
(Tu m'donnes le mal)
"et les yeux vers l'ouest
toujours être ailleurs
et les mains vers l'est
j'veux toujours être ailleurs!"
[Noir Désir]
Divulgé par Aimepe
Lundi 19 avril 2010 à 0:30
Cependant, on trouve aussi d'autres âges importants. Vingt et un ans, pour la majorité française "d'avant" et les fameux dix-huit ans, pour la majorité française actuelle. Vous noterez qu'ils sont tous deux des multiples de trois.
Bien sûr, on en a rien à foutre.
A l'honneur de l'Elsacie, de sa Dictatrice et de ses nuages, juste un simple merci. Mais un merci mérité.
Divulgé par Aimepe
Mercredi 7 avril 2010 à 15:59
Je.
Moi. Moi, je.
Moi. Encore moi. Juste moi. Rien que moi. Seulement moi. Pourquoi pas moi ?
Mais non, juste ça...
Je suis de nouveau moi, et bientôt je serais un autre. Je serais quelqu'un qui ne me convient pas, avec des réactions que je n'apprécie pas pour des gens que je ne raffole pas.
Dualité solitaire. Un Mister Hyde qui aurait perdu Docteur Jekill. Mais il reviendra.
Loin de là s'accompagnent les agneaux à l'abreuvoir pour corrompre le loup disparu dans les bois.
Eux n'ont pas peur de boire, mais de ne pas boire. Tout leur complait tant que leurs gorges soit humectées d'une boisson.
Un souffle, un éclat bleu. Un instant. Qui dit mieux ? L'équilibre est fragile...
Sire Dorin, commettez-moi, je vous en prie, ce chronocide. Mon temps est compté, mais je ne le compte pas. Siffle le vent et rage la tempête, brave les torrents et affronte les ouragans. Tout est pour moi, selon moi. Mais nul ne le pense. C'est une mélodie rare composée sur la base d'une maladie. L'oubli, l'ignorance, l'insouciance... Mais rien pour la mémoire personnelle. Une photo ? Un simple plaisir partagé avec le reste du monde. Même seul, le monde nous observe. La caméra de la mémoire reste à inventer.
Pas de sagesse. Parole !
Divulgé par Aimepe
Dimanche 7 mars 2010 à 20:07
Ce qu'un artiste réalise est, en effet, quelque "chose" de lui, qui vient de lui, qui l'habite , et qu'il peut éventuellement révéler à quelqu'un de confiance. Une foi cette "chose" concrètement produite, s'il l'offre à un public, il le partage au monde entier. Son secret est cette "chose". Mais si un homme ou une femme se présente avec une réalisation fait par lui-même, d'un secret d'un autre, cette réalisation n'est une oeuvre d'art seulement si ce secret est commun, d'un même sentiment commun aux deux personnes. Si le secret est volé, sans qu'il y ait une impression partagée, l'oeuvre n'en est pas une, mais un simple désir de jalousie, ou une envie de gloire. C'est un viol de la pensée et de l'inconscience humaine.
Nous pouvons définir l'art comme un endroit créé, ou plutôt repris dans l'âme de l'artiste, où l'on peut se réfugier sans trouver de réponse. Le "on" englobe tout individu ressentant un sentiment, quelqu'il soit, même de haine, envers l'oeuvre. C'est un moyen de se réfugier, donc de s'enfuir. Il s'agit ici de fuir ses problèmes personnels, et non de la réalité, car nous avons besoin d'une base de réalité pour nous échapper. Mais en s'enfuyant dans une oeuvre, nous ne réfléchissons pas, et ne devons pas réfléchir, aux problèmes qui ont provoqué cette fuit. Ainsi l'angoisse des problèmes disparaît pour un temps, mais lorsqu'il revient, notre esprit revient dans le conscient et sur le monde réel, loi du refuge.
Divulgé par Aimepe