Non... Non meuf... C'pas possible de me faire ça maintenant... J'connaissais pas encore ça, le lettrisme. Mais j'y pensais ardemment depuis plusieurs années. J'pensais même couper le monde en deux avec ça. Tu vois, c't'un peu prétentieux, mais j'y croyais, à cette façon de faire. J'en ai longuement parlé dans certains article. La lettre avant tout, la lettre dans le mot, puis le mot dans la phrase. Mais non, tout se casse. Tout ce que tu penses neuf, tout ce que tu crois être révolutionnaire, bah ça existe déjà depuis soixante-cinq ans. Dans l'art, si tu suis juste ce qu'on te dit, tu connais que jusqu'en 1970, le pop-art, puis plus rien. Trou noir. Non, le Land Art aussi. C'est bien, tu te crois malin. Mais merde. Comment fait un pauvre élève en art quand il voit sa théorie de la phrase déjà élevée par un autre ? Il doit s'y mettre, tout lire, tout comprendre, et y participer ? Non, non non. Je refuse. Point. Je refuse. Et pourtant je vais être obligé de le faire...
Merde.
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Mardi 19 juin 2012 à 1:23
Divulgé par Aimepe
Lundi 18 juin 2012 à 1:24
Cherchez les antonymes, vous trouverez de belles images, du bon son, excepté le tout final. Un son de merde. J'aime pas Daho. Non. Non. Non.
J'aime Free Bird. J'aime Joplin. J'aime aussi Bowie et Reed. Mais pitié, qu'Étienne s'en aille. Aucun mérite. Merde.
Aujourd'hui j'ai encore fait Poséidon. Pour un mini-film. Pas trop mal. J'avais déjà joué Homère en tant qu'homme le plus classe du monde, Télémaque en enfant sans autorité paternelle achetant du porno, ainsi que Gabrielle, la meilleure amie si ce n'est plus de Xena, princesse guerrière. Voyez, être acteur demande beaucoup de qualification. Il faut être avare, avoir un château français, lire le Monde, et être blonde. Pas de bol, j'ai rien de tout ça. Juste des accessoires.
Et des amis. Mais j'en ai plus envie, de tout ça. C'est fatiguant. Heureusement, j'arrive à ne pas parler trop de moi, sauf ce qui m'importe peu. Même mon travail, qui pourtant est à la vue de tous, j'arrive à y mettre du mien pour qu'il passe inaperçu. Ou alors il l'est naturellement. Ce serait dur, mais une réalité possible que je n'exclue pas. Je n'exclue rien. Sauf ce que disent les rumeurs paranoïaques. Mais ça, c'est autre chose.
C'est peut-être pour ça que je cherche une quelconque considération ailleurs, avec des inconnus. Je suis lâche, je le dis à présent sans me cacher, bizarrement. Je préfère qu'on me connaisse au premier abord comme quelqu'un de talentueux. Rien de plus simple sur l'internautique.
Mais va savoir, toi. Je sais pas ce que tu en penses, de tout ça. Tout ce que je fais. Dessins, peintures, photos, textes... Qu'est-ce que tu t'en fous. Si j'avais voulu plus de considération, j'aurais été sur une autre plateforme de blog, puis fait de la pub partout. Ou bien encore, faux modeste que je suis, je préfère gagner une reconnaissance à partir de la difficulté. Je me torture l'esprit, mais je suis sûr que c'est ça. La personne dont je suis l'ombre a raison, quand une chose est dite, une foule inconsidérable de questions se mettent en branle pour obtenir une réponse conne mais sous-entendant des ramifications.
"Tu viens à la fête ce soir ?" "Tu pourrais passer me chercher ?" "Si tu ne bois pas, tu pourrais même me ramener ?" "Au fait t'as à boire ?" "Je n'ose pas te dire tout ça, je pense que tu auras tout compris avec la première question." Réponse : "Oui, et toi ?" "Dois-je encore venir te prendre en voiture ?" "Dois-je dire que je risque de boire pour que tu cherches un autre moyen pour rentrer ?" "Dois-je dire que c'est normal de venir te chercher même si au fond j'ai la flemme ?" "Au fait, prends un air géné pour me demander ce que tu veux, ça fera bien."
Mais c'est con ! Tout ce qu'il y a derrière une ou deux phrases. Tout ce qui passe par la tête, sans même s'en rendre compte. Abassourdant. Ahurassant. Summer. Time time time.
J'aime Free Bird. J'aime Joplin. J'aime aussi Bowie et Reed. Mais pitié, qu'Étienne s'en aille. Aucun mérite. Merde.
Aujourd'hui j'ai encore fait Poséidon. Pour un mini-film. Pas trop mal. J'avais déjà joué Homère en tant qu'homme le plus classe du monde, Télémaque en enfant sans autorité paternelle achetant du porno, ainsi que Gabrielle, la meilleure amie si ce n'est plus de Xena, princesse guerrière. Voyez, être acteur demande beaucoup de qualification. Il faut être avare, avoir un château français, lire le Monde, et être blonde. Pas de bol, j'ai rien de tout ça. Juste des accessoires.
Et des amis. Mais j'en ai plus envie, de tout ça. C'est fatiguant. Heureusement, j'arrive à ne pas parler trop de moi, sauf ce qui m'importe peu. Même mon travail, qui pourtant est à la vue de tous, j'arrive à y mettre du mien pour qu'il passe inaperçu. Ou alors il l'est naturellement. Ce serait dur, mais une réalité possible que je n'exclue pas. Je n'exclue rien. Sauf ce que disent les rumeurs paranoïaques. Mais ça, c'est autre chose.
C'est peut-être pour ça que je cherche une quelconque considération ailleurs, avec des inconnus. Je suis lâche, je le dis à présent sans me cacher, bizarrement. Je préfère qu'on me connaisse au premier abord comme quelqu'un de talentueux. Rien de plus simple sur l'internautique.
Mais va savoir, toi. Je sais pas ce que tu en penses, de tout ça. Tout ce que je fais. Dessins, peintures, photos, textes... Qu'est-ce que tu t'en fous. Si j'avais voulu plus de considération, j'aurais été sur une autre plateforme de blog, puis fait de la pub partout. Ou bien encore, faux modeste que je suis, je préfère gagner une reconnaissance à partir de la difficulté. Je me torture l'esprit, mais je suis sûr que c'est ça. La personne dont je suis l'ombre a raison, quand une chose est dite, une foule inconsidérable de questions se mettent en branle pour obtenir une réponse conne mais sous-entendant des ramifications.
"Tu viens à la fête ce soir ?" "Tu pourrais passer me chercher ?" "Si tu ne bois pas, tu pourrais même me ramener ?" "Au fait t'as à boire ?" "Je n'ose pas te dire tout ça, je pense que tu auras tout compris avec la première question." Réponse : "Oui, et toi ?" "Dois-je encore venir te prendre en voiture ?" "Dois-je dire que je risque de boire pour que tu cherches un autre moyen pour rentrer ?" "Dois-je dire que c'est normal de venir te chercher même si au fond j'ai la flemme ?" "Au fait, prends un air géné pour me demander ce que tu veux, ça fera bien."
Mais c'est con ! Tout ce qu'il y a derrière une ou deux phrases. Tout ce qui passe par la tête, sans même s'en rendre compte. Abassourdant. Ahurassant. Summer. Time time time.
Divulgé par Aimepe
Vendredi 15 juin 2012 à 0:06
Une peinture, avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs dans un certain ordre assemblées. Oui, pourquoi pas. Sinon ce sont aussi des croûtes.
Les couleurs ici présentes sont bien mal représentées par rapport au support réel, mais cela n'empêche pas d'avoir un avis.
Les couleurs ici présentes sont bien mal représentées par rapport au support réel, mais cela n'empêche pas d'avoir un avis.
Divulgé par Aimepe
Lundi 11 juin 2012 à 23:32
Je vois bien que tout change. Que les autres avancent ou reculent. Que les rouages sont à double vitesse. Mais la vitesse n'est pas tranchante ici. C'est ce que j'ai retenu.
J'ai aussi appris comment faire passer les palpitations malvenues. Il suffit d'attendre un certain moment, puis de s'imaginer dans une nouvelle histoire d'amour. L'anticipation détourné, j'appellerais ça. Ça casse les dernières racines qu'elle avait encore en moi. Mon jardin est de nouveau libre pour recevoir une graine de souffrance.
Qu'elle y vienne !
J'ai aussi appris comment faire passer les palpitations malvenues. Il suffit d'attendre un certain moment, puis de s'imaginer dans une nouvelle histoire d'amour. L'anticipation détourné, j'appellerais ça. Ça casse les dernières racines qu'elle avait encore en moi. Mon jardin est de nouveau libre pour recevoir une graine de souffrance.
Qu'elle y vienne !
Divulgé par Aimepe
Jeudi 7 juin 2012 à 0:35
"J'ai bien cru qu'il allait m'en coller une autre... mais au contraire il s'est renfermé. Comme s'il était seul au monde. J'ai dû me pincer pour vérifier que j'existais. Seul subsistait le silence de nos deux souffles. Je réalise alors que cet enfin est bien silencieux. C'est un autre monde. Son monde. Il est seul. Si seul. Complètement seul. Quand il inspire, j'ai l'impression qu'il tient une lame de rasoir entre ses dents... ses mots ressemblent alors à des éclats de verre qui lui déchirent la gorge dès qu'il les prononce. Ses mots résonnent comme des coups de poing. Encore et encore."
Frank Miller ; All Star Batman
Frank Miller ; All Star Batman
Divulgé par Aimepe