Des fois on aimerait dire qu'on écrit la dernière page.
Des fois on aimerait écrire la dernière page.
Des fois on désire stopper tout, net, sans rien dire.
Des fois on voudrait revivre le passé, juste avant ce coup reçu, juste avant ce mauvais moment sentimental.
Des fois on préfèrerait être seul au lieu d'être rassuré.
Des fois on préfèrerait être entouré, bien qu'on continue à renvoyer paître les gens.
Des fois on repense au passé, savourant les moments heureux avant de pleurer pour les moments qui ont suivis.
Des fois on sait que c'est trop tard, mais non, on veut pas.
Des fois on espère que tout peut encore changer.
Des fois on attend qu'une nouvelle chose soit dite.
Ces fois-là, on réclame peut-être un peu trop...
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Vendredi 16 juillet 2010 à 4:41
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Jeudi 15 juillet 2010 à 2:00
Je suis heureux. On a fait une répèt' de musique, super. Le chanteur habituel n'était pas là. C'est peut-être à cause de ça... C'est même grâce à ça !
Et oui, c'est dur de rejeter quelqu'un. Même s'il ne s'intéresse pas à l'activité, même s'il n'est là que pour pouvoir faire une chose en commune avec l'un des membres. Même s'il fait strictement chier.
La pénombre désire m'entourer, je la repousse. Mes yeux tirent, je fatigue. Je lâche prise, et je repense à "When you're strange", à mon attachement soudain envers Ray Manzarek, à ma stupeur face au talent et à la vie de Jim Morrison, à 3J27.
3 J 27... Jimi, Janis, Jim... Club 27... Et sa prévision... Et ces indiens !
"Au repos, l'âme est sombre. Elle ne s'éclaircit que lorsque résonnent les trompettes du vice !"
Et oui, c'est dur de rejeter quelqu'un. Même s'il ne s'intéresse pas à l'activité, même s'il n'est là que pour pouvoir faire une chose en commune avec l'un des membres. Même s'il fait strictement chier.
La pénombre désire m'entourer, je la repousse. Mes yeux tirent, je fatigue. Je lâche prise, et je repense à "When you're strange", à mon attachement soudain envers Ray Manzarek, à ma stupeur face au talent et à la vie de Jim Morrison, à 3J27.
3 J 27... Jimi, Janis, Jim... Club 27... Et sa prévision... Et ces indiens !
"Au repos, l'âme est sombre. Elle ne s'éclaircit que lorsque résonnent les trompettes du vice !"
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Lundi 5 juillet 2010 à 1:07
Fini les yeux doux ! Bonjours les cernes noirs !
Nuits, vous serez mes amies comme le jour l'était !
Fini de pleurer ! Bonjours les rires en éclat !
Sourires, vous serez mes compagnons comme la morosité m'habitait !
Et voici venu le temps de mon moi humoristique, quoiqu'un poil philosophe.
Et voici venu le temps de nos coups de gueule face à l'ennui.
Nuits, vous serez mes amies comme le jour l'était !
Fini de pleurer ! Bonjours les rires en éclat !
Sourires, vous serez mes compagnons comme la morosité m'habitait !
Et voici venu le temps de mon moi humoristique, quoiqu'un poil philosophe.
Et voici venu le temps de nos coups de gueule face à l'ennui.
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Samedi 3 juillet 2010 à 2:16
Juste parce que j'avais envie d'écrire...
Ohmmmmmm...
Écrire permet d'évacuer ses pensées, de leurs donner un sens, de mieux les comprendre, et parfois, de les partager.
Ou pas.
Toute exception existe, alors pourquoi pas celle-là ?
Au revoir douce simplicité.
Ohmmmmmm...
Écrire permet d'évacuer ses pensées, de leurs donner un sens, de mieux les comprendre, et parfois, de les partager.
Ou pas.
Toute exception existe, alors pourquoi pas celle-là ?
Au revoir douce simplicité.
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Dimanche 27 juin 2010 à 23:56
Hier soir, repas d'anniversaire. 50 ans. Un demi-siècle, c'est pas rien. On fait une prestation musicale, on écoute l'autre groupe, et on se tire vite fait. Précaire illusion. On reste pour manger... Et encore, j'ai pu changer de place pour ne pas rester à côté de jeunes (de mon âge) qui avait l'air de véritable rigolo... Enfin, rigolo sans vraiment de maturité...
Début de soirée très silencieuse. Sentiment de malaise quand on me demande pourquoi j'ai changé de table. Ne peut-on donc pas être timide et asocial sans se sentir mal ?
Milieu de soirée. De la famille de l'heureux bicentenaire ont préparé des chansons sur la cinquantaine (tiens, quelle originalité). Je les écoute, bien obligé. La femme au centre chante trop aigu, tendant sur la fausse note et brisant les tympans.
Trois-quart de soirée. Mon père, musicien affirmé, attaque une impro blues avec d'autres artistes. Ça me donne considérablement envie d'aller chercher mon trombone dans la voiture.
A ce moment-là, j'entre dans une phase de vision pseudo-futuriste conditionnel... Je me vois partant vers la voiture, puis je la dépasse, je continue, en marchant d'abord, puis je commence à trotter, j'enlève mes claquettes qui me gène pour courir et je me jette sur la route à toute vitesse, comme si je voulais dépasser la radieuse lueur sélénite. Mais non, je continu, sans vouloir m'arrêter, pieds nus, oubliant la douleur, ou voulant la ressentir dans toute sa vérité, ne m'arrêtant toujours pas, poursuivant cette course contre mon âme, contre cette envie d'accompagner mon père à la musique, contre cette jalousie que je possède envers toute chose.
Oui, je fuis mes sentiments, je tente de me fuir.
Dure réalité... Si j'ai été prompt la comprendre, je ne l'ai toujours pas acceptée. Dois-je essayer de me changer, d'être à contre-courant de ma pensée ? Ou devrai-je rester ce que je suis, malgré le fait que je sois égoïste, égocentrique, et surtout en sachant que je le suis...
Je me mens à moi-même. Mentir. C'est si joli de mentir, que j'ai presque envie de continuer...
Pourtant, une vérité sortira bientôt d'entre mes lèvres...
Début de soirée très silencieuse. Sentiment de malaise quand on me demande pourquoi j'ai changé de table. Ne peut-on donc pas être timide et asocial sans se sentir mal ?
Milieu de soirée. De la famille de l'heureux bicentenaire ont préparé des chansons sur la cinquantaine (tiens, quelle originalité). Je les écoute, bien obligé. La femme au centre chante trop aigu, tendant sur la fausse note et brisant les tympans.
Trois-quart de soirée. Mon père, musicien affirmé, attaque une impro blues avec d'autres artistes. Ça me donne considérablement envie d'aller chercher mon trombone dans la voiture.
A ce moment-là, j'entre dans une phase de vision pseudo-futuriste conditionnel... Je me vois partant vers la voiture, puis je la dépasse, je continue, en marchant d'abord, puis je commence à trotter, j'enlève mes claquettes qui me gène pour courir et je me jette sur la route à toute vitesse, comme si je voulais dépasser la radieuse lueur sélénite. Mais non, je continu, sans vouloir m'arrêter, pieds nus, oubliant la douleur, ou voulant la ressentir dans toute sa vérité, ne m'arrêtant toujours pas, poursuivant cette course contre mon âme, contre cette envie d'accompagner mon père à la musique, contre cette jalousie que je possède envers toute chose.
Oui, je fuis mes sentiments, je tente de me fuir.
Dure réalité... Si j'ai été prompt la comprendre, je ne l'ai toujours pas acceptée. Dois-je essayer de me changer, d'être à contre-courant de ma pensée ? Ou devrai-je rester ce que je suis, malgré le fait que je sois égoïste, égocentrique, et surtout en sachant que je le suis...
Je me mens à moi-même. Mentir. C'est si joli de mentir, que j'ai presque envie de continuer...
Pourtant, une vérité sortira bientôt d'entre mes lèvres...
Divulgé par Aimepe