Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Vendredi 27 août 2010 à 3:58
A quand la paix ? Après la guerre.
Divulgé par Aimepe
Lundi 23 août 2010 à 3:19
Divulgé par Aimepe
Dimanche 15 août 2010 à 1:00
Des fois on en rêvait, parfois à en pleurer. Cette tout petite envie, là, tout juste imperceptible, de pouvoir la toucher, cette envie. Et tout au creux des ténèbres, on aperçoit une petite fenêtre, mal centrée et mal découpée, entourée d'un léger halo de lumière. Plus on s'en rapproche, plus elle s'éloigne, mais jamais ne disparaît. "Ensemble nous vaincrons" dit-elle, péniblement. Je ne la crois plus. Ça fait longtemps qu'elle ne répète plus que ce refrain, sans cesse, sans lasse. Comment croire ? Comment continuer ? Pourquoi ? Simplement parce qu'il n'y a rien d'autre. Simplement parce qu'en laissant tout tomber, en s'arrêtant là, sur le bord de la route, en s'allongeant dans les ténèbres à côté, il n'y aura plus rien. Plus de doux flottement lumineux berçant les yeux fatigués. Plus de longues réflexions douteuses, plus de visions anticipées. Plus que des moments du passé, agréables ou non, s'enfermer à jamais dans un coin d'une tête, classé, fermé, sécurisé, interdit de bouger. On veut évoluer. A tout moment, ne pas être qu'un homme qui sourit, qui râle, qui marche, qui lit, chante, ou joue. Être plus que ça. Être vivant.
Divulgé par Aimepe
Jeudi 12 août 2010 à 17:34
Divulgé par Aimepe
Vendredi 23 juillet 2010 à 2:22
Un coup de vent frais, une fleur, un rayon de soleil, un sourire, une larme, un éclat de rire… Que sais-je ? Je veux atteindre le bonheur, je ne veux pas passer à côté. Ce n'est pas trop tard, rien n'est trop tard. Chanter son désespoir, vomir sa passion, déclarer son dégoût, écrire son amour, hurler sa tristesse, libérer son existence… On a besoin de tout cela. J'ai besoin de tout ça, tout ce merdier qu'on entasse gentiment dans les poubelles des romantiques sans vraiment penser à ce que l'on en fera demain, sans vraiment croire que demain sera plus beau. Et pourtant tout laisser pourrir là, gentiment, en se disant que des gens verront ce tas de sentiments libérés. Qu'ils les verront et réfléchiront sur le sens de cette liberté entassée. Peut-être… Mais sûrement pas, tu vois. Oui, toi oui, toi peut-être, mais eux non, eux jamais. Une minorité de cons voulant s'exprimer n'a jamais intéressé une majorité d'enfoirés qui veulent uniquement ressentir le sentiment matériel. Se rappeler que ce n'est pas le plus petit espace qui est la prison. S'en rappeler. Je ne suis pas apte à survivre, perdu dans cette jungle où les actionnaires nagent avec les dauphins, et dînent avec les requins. Et je ne suis sûrement pas le seul. Nul n'est unique, personne n'est identique. Paradoxe tertiaire. Fini de jouer, les gosses ! Tous au lit ! Rêvez, les programmes sont terminés. Rêvez, le bonheur est un rêve.
"On préfère voyager, prendre notre envol." [Les Ogres de Barback ; "Poil aux yeux"]
Cette envie d'écrire me pousse à raconter n'importe quoi et pourtant j'ai vraiment envie de le dire. Et dire que je m'inquièterai presque de mes lecteurs, pour peu que j'en ai. Risque de les décevoir en disant tout et rien, en parlant à la première personne, de faire trop révolutionnaire, pas assez, de les faire fuir à cause d'un vide laconique dans mes mots, à cause de phrases trop souvent lues partout. Quel mal de le dire ? Longtemps, à tort, j'ai cru que peu de gens ressentait les choses de la même manière que moi. L'impression d'être unique, d'être important, au-dessus des autres. Besoin de se rassurer après une jeunesse seul et difficile ? Et j'ai continué à le penser, jusqu'à entendre et lire la Dictatrice. A partir de ce moment, tout s'est bouleversé. Plus rien n'était pareil. Et à force de curiosité, j'ai lu des inconnus, qui ressentait au final la même chose. Qui, eux aussi, se sentaient mal dans ce monde pourri, avaient des peines de cœur, étaient des artistes en devenir, ou voulant le devenir… Et j'en passe, pas la peine de faire une liste. Dernièrement j'ai découvert une personne qui décrit son existence avec les poings. Elle cogne dans le lard avec des rubis, avec des mots qui font trembler. Et si ça me fait mal de la savoir malheureuse, ça me fait aussi plaisir, égoïstement, car elle l'écrit, et c'est un réel plaisir de la lire.
"Et si jamais je le savais, je crois bien que je n'irai plus." [La Rue Kétanou ; "Où je vais"]
J'ai beaucoup aimé, souvent seul, mais toujours fort. Rien de grave ou de nouveau au soleil. Et pourtant je continue à aimer, à aimer toutes les femmes. Je dois le dire, l'avouer, le crier, l'hurler, je n'ai ce soir que le courage d'écrire : femmes, je vous aime. Grosse, maigre, rousse, chauve, blonde, petite, grande, nez retroussé, nez cassé, oreilles décollées, oreilles percées, musiciennes, directrices, chômeuses, bonne à rien ou mauvaise à tout. Est-ce si beau de dire "je veux être aimer pour ce que je suis" ou est-ce si con ? Mais rien à faire. Je me rattrape dans leurs pleurs, entre leurs larmes. Et j'aime ça aussi… Virez-moi ces cons que vous aimez, ils vous font du mal. Et tu sais quoi Damien ? Je ne suis jamais autant resté scotché à une de tes phrases…
"moi j'voudrais leur dire qu'elles sont belles et qui faut pas qu'elles pleurent pour un idiot puis qui faut qu'elles arrêtent d'être connes et de tomber toujours amoureuses de celui qui faut pas et que moi si elles voulaient moi moi j's'rais toujours gentil avec elles mais les filles elles aiment pas qu'on soit gentil elles aiment pas" [Saez ; "Regarder les filles pleurer"]
Les chansons n'ont pas de points, elles ne s'arrêtent que dans notre tombe. Et on ferra remuer nos os en tentant de les rejouer pour faire rire les enfants. Qu'ils y viennent avec leurs tracteurs pour nous faire taire ! Nous reviendrons coûte que coûte. Plus rien ne nous en empêchera. On est les rois du monde. Vive le bonheur. RAJ : rien à rajouter.
"Rien qu'au son de sa voix, on changeait de décor." [Castelhemis ; "Coco"]
Divulgé par Aimepe