Dors en paix.
Je n'y arrive, alors fais-le pour moi.
Mondes-Perdus.Malade-Palpitant
Putain de bulle à toi aussi...
Dimanche 20 mars 2011 à 0:52
Divulgé par Aimepe
Lundi 14 mars 2011 à 18:16
Faux, faux faux fauxfauxfauxfauxgauxfuaxufuauxu. Qu'importe.
Il est là, il se pose, il se questionne. Il lit. Un peu de tout. Tant pis, il se dit. Que tout est à vivre. Que rien n'est à regretter. Que pourtant il n'est pas bien.
Il veut mourir, il veut crever, se suicider, mais en fait il veut juste vivre plus intensément. Plus que quand il est allongé, à penser. Penser c'est la mort, c'est croire que mourir sera mieux que de ne rien faire. Puis il se dit que oui, ce qu'il veut, c'est vivre. C'est drôle, il se dit aussi, que lorsqu'il veut vivre, il dit qu'il veut mourir. Que dire le contraire rassure.
Il ne sait plus quoi faire.
Alors il pense. Alors il lit. Alors il rêve. Il a appris que le bonheur, espoir ultime de l'homme, est un rêve mais que rien n'est jamais arrivé qui ne fût d'avance rêvé. Alors il se dit que peut-être. Mais peut-être, ça suffit pas. Il faut provoquer. Il veut provoquer. Mais n'ose pas le faire. Alors il rêve.
Jamais. Ecrire c'est difficile. Parler encore plus. Parce qu'il faut obligatoirement un auditeur pour se libérer. Ecrire, on pense qu'il y aura un lecteur, mais rien n'est sûr. Alors c'est plus facile. Mais c'est dur.
"Vous êtes une grande artiste !
-Parce que j'ai mes talons."
Voui voui. Et pis on dance. Dance. Mais danse ? Danse plus. Dance !
La vie recommence lorsqu'on attend plus rien d'elle. Et il attend. Et il attend. Les murmures se posent dans le vide, invisibles, impalpables. Pourtant il voit et sent. Rien ne change, mais tout se nuance. Il se nuance.
Qui est-il ?
Il est un homme de 18 ans. Bientôt 19 en avril. Il a vécu la mort d'un chat, d'une grand-mère. Il a vécu l'évolution d'une malade d'Alzheimer. Il a aimé en vain pendant un an, puis encore un an, pour la même femme. Il s'est cru omniscient, et même divin. Il a une famille, il étudie dans l'art. Il aime les lettres, pas les mots.
Qui n'est-il pas ?
Il n'est pas une personne contente. Il n'est pas un étudiant typique qui ne se soucie que de ses cours, de ses camarades, d'avoir un métier à bon salaire, une maison avec un jardin et un endroit où passer les vacances chaque été. Il n'est pas dieu. Il n'est pas une personne heureuse, qui peut se complaire de sa vie actuel.
Il regarde la flamme de la bougie, elle illumine son monde. Elle est le seul point de son univers. Il faut le croire. Il le croit. Il tente d'oublier que le chemin est un moyen d'arriver à une destination.
Chaque pas est toujours une arrivée.
Il est là, il se pose, il se questionne. Il lit. Un peu de tout. Tant pis, il se dit. Que tout est à vivre. Que rien n'est à regretter. Que pourtant il n'est pas bien.
Il veut mourir, il veut crever, se suicider, mais en fait il veut juste vivre plus intensément. Plus que quand il est allongé, à penser. Penser c'est la mort, c'est croire que mourir sera mieux que de ne rien faire. Puis il se dit que oui, ce qu'il veut, c'est vivre. C'est drôle, il se dit aussi, que lorsqu'il veut vivre, il dit qu'il veut mourir. Que dire le contraire rassure.
Il ne sait plus quoi faire.
Alors il pense. Alors il lit. Alors il rêve. Il a appris que le bonheur, espoir ultime de l'homme, est un rêve mais que rien n'est jamais arrivé qui ne fût d'avance rêvé. Alors il se dit que peut-être. Mais peut-être, ça suffit pas. Il faut provoquer. Il veut provoquer. Mais n'ose pas le faire. Alors il rêve.
Jamais. Ecrire c'est difficile. Parler encore plus. Parce qu'il faut obligatoirement un auditeur pour se libérer. Ecrire, on pense qu'il y aura un lecteur, mais rien n'est sûr. Alors c'est plus facile. Mais c'est dur.
"Vous êtes une grande artiste !
-Parce que j'ai mes talons."
Voui voui. Et pis on dance. Dance. Mais danse ? Danse plus. Dance !
La vie recommence lorsqu'on attend plus rien d'elle. Et il attend. Et il attend. Les murmures se posent dans le vide, invisibles, impalpables. Pourtant il voit et sent. Rien ne change, mais tout se nuance. Il se nuance.
Qui est-il ?
Il est un homme de 18 ans. Bientôt 19 en avril. Il a vécu la mort d'un chat, d'une grand-mère. Il a vécu l'évolution d'une malade d'Alzheimer. Il a aimé en vain pendant un an, puis encore un an, pour la même femme. Il s'est cru omniscient, et même divin. Il a une famille, il étudie dans l'art. Il aime les lettres, pas les mots.
Qui n'est-il pas ?
Il n'est pas une personne contente. Il n'est pas un étudiant typique qui ne se soucie que de ses cours, de ses camarades, d'avoir un métier à bon salaire, une maison avec un jardin et un endroit où passer les vacances chaque été. Il n'est pas dieu. Il n'est pas une personne heureuse, qui peut se complaire de sa vie actuel.
Il regarde la flamme de la bougie, elle illumine son monde. Elle est le seul point de son univers. Il faut le croire. Il le croit. Il tente d'oublier que le chemin est un moyen d'arriver à une destination.
Chaque pas est toujours une arrivée.
Divulgé par Aimepe
Lundi 7 mars 2011 à 23:56
Hop, emballé c'est posté, tout dans une enveloppe 36*46 marron avec toutes les informations nécessaires dessus. Seul oubli, j'ai zappé les 10 planches sur ma table. Me disait qu'elle était légère, c'te enveloppe !
Hop, emballé c'est posté, tout dans une enveloppe 63*64. Par contre, je trouve que c'est du grand format d'enveloppe, pour des planches A3...
Hop, emballé c'est posté, tout dans une enveloppe 36*46. Mais, on vient de m'expliquer qu'excéder signifier "dépasser". J'ai fait 15 planches, au lieu de 10 maxi...
Hop, emballé c'est pesé, le tout fait 36 kilos 46. Manque plus que l'autocollant "Produit certifié 100% Aimepé" pour le lancer sur le marché.
Hop, emballé c'est... Hé ! J'ai posté les planches sans l'enveloppe !
Hop... Il me reste encore la moitié du boulot à faire. Tant mieux, j'avais rien de prévu cette nuit.
Hop, j'ai abandonné le concours. Trop simple pour moi, j'aurai piqué la place à quelqu'un qui a fait charrette pour rendre un boulot médiocre, mais qui a plus besoin de cet enseignement que moi.
Hop. Hop. Hop. Hocus pocus, on est le 24 janvier 2011, je connais le sujet en avance, et j'ai encore un mois pour réfléchir à ce que je vais faire.
Hop, mon dernier pinceau vient de perdre son dernier poil. Je vais devoir en faire un avec mes cheveux.
Hop, emballé c'est posté. J'espère que le réparateur va recevoir mon imprimante à temps et me la renvoyer pour demain, j'ai encore trente photos et ma lettre de motiv' à imprimer pour compléter le dossier.
Hopopop... Ma lampe à huile s'était éteinte. J'ai du me lever pour chercher des allumettes, histoire de pouvoir finir avec un peu de lumière. En m'appuyant sur le morceau de bois qui fait office de bureau, je l'ai cassé en deux. Mon encre de chine et ma peinture a volé pour atterrir sur mes planches que j'avais mises à sécher. J'espère que le Jury aime le non-figuratif.
Et hop ! Le Jury m'a envoyé un mail. Il a vu mon blog, et m'a éliminé sous prétexte que j'ai "donné des informations et pistes de recherches pouvant aider les autres candidats", et il a aussi vu dans mon article "un appel à l'aide". Manque de bol, avec les 54 visiteurs l'autre jour, j'en ai aidé au moins un, aucun ne m'a aidé, et plus personne ne peut m'aider.
Sur ces douze suppositions : laquelle est la meilleure ? laquelle est la vraie ?
Hop, emballé c'est posté, tout dans une enveloppe 63*64. Par contre, je trouve que c'est du grand format d'enveloppe, pour des planches A3...
Hop, emballé c'est posté, tout dans une enveloppe 36*46. Mais, on vient de m'expliquer qu'excéder signifier "dépasser". J'ai fait 15 planches, au lieu de 10 maxi...
Hop, emballé c'est pesé, le tout fait 36 kilos 46. Manque plus que l'autocollant "Produit certifié 100% Aimepé" pour le lancer sur le marché.
Hop, emballé c'est... Hé ! J'ai posté les planches sans l'enveloppe !
Hop... Il me reste encore la moitié du boulot à faire. Tant mieux, j'avais rien de prévu cette nuit.
Hop, j'ai abandonné le concours. Trop simple pour moi, j'aurai piqué la place à quelqu'un qui a fait charrette pour rendre un boulot médiocre, mais qui a plus besoin de cet enseignement que moi.
Hop. Hop. Hop. Hocus pocus, on est le 24 janvier 2011, je connais le sujet en avance, et j'ai encore un mois pour réfléchir à ce que je vais faire.
Hop, mon dernier pinceau vient de perdre son dernier poil. Je vais devoir en faire un avec mes cheveux.
Hop, emballé c'est posté. J'espère que le réparateur va recevoir mon imprimante à temps et me la renvoyer pour demain, j'ai encore trente photos et ma lettre de motiv' à imprimer pour compléter le dossier.
Hopopop... Ma lampe à huile s'était éteinte. J'ai du me lever pour chercher des allumettes, histoire de pouvoir finir avec un peu de lumière. En m'appuyant sur le morceau de bois qui fait office de bureau, je l'ai cassé en deux. Mon encre de chine et ma peinture a volé pour atterrir sur mes planches que j'avais mises à sécher. J'espère que le Jury aime le non-figuratif.
Et hop ! Le Jury m'a envoyé un mail. Il a vu mon blog, et m'a éliminé sous prétexte que j'ai "donné des informations et pistes de recherches pouvant aider les autres candidats", et il a aussi vu dans mon article "un appel à l'aide". Manque de bol, avec les 54 visiteurs l'autre jour, j'en ai aidé au moins un, aucun ne m'a aidé, et plus personne ne peut m'aider.
Sur ces douze suppositions : laquelle est la meilleure ? laquelle est la vraie ?
Divulgé par Aimepe
Dimanche 6 mars 2011 à 14:00
Revenir en arrière. Revoir son ombre, le voir danser sur un mur blanc. Le blanc, c'est la pureté, c'est le beau. C'est l'avant. L'ombre, c'est le noir, c'est nous, c'est l'inconnu. Le "x". Avancer tel un chat dans une maison prête à tomber, avec un peu de swing, beaucoup de jazz. De la couleur, du jaune, rouge, orange, citane, aurore, ciel, azur, marine, mandarine, grenadine, alizarine, cinabre.
Sentir l'odeur de la réflexion dans la nuit, parmi les nuages opalins cachant l'ambre lune. Toucher du doigt le fil reliant esprit et corps, sûrement pas loin de l'aniline, et vouloir le changer en une simple bulle cristalline pour s'y loger, tranquillement, se bercer doucement au gré du vent et des pensées.
Tu ne sais pas non plus combien c'est dur de ne pas savoir. Chaque Tu est différent, mais le tien reste le même. Tu te sens perdu ? Tu ne sais plus si c'est Toi ou quelqu'un d'autre ? Tant pis. Tu n'as pas à hésiter. Tu es Toi, rien d'autre à signaler.
Laïus sur l'artisan et l'artiste :
"... ... ...travaille pour les autres... ... ...pour lui... ... ...se distingue... ... ...pas de différence... ... ...croit-on pouvoir... ... ...capable de maîtriser... ... ...dingue... .... ...pas tous... ... ...pas moi... ... ..."
A compléter plus tard. Ce sera fait.
Instrumenter les peurs. Ma peur. De quoi ai-je peur ? C'est comme ce "fait". Peur de la peur ? Peur de tout ? Peur de changer. Peur de rester. Le paradoxe, c'est nous. Je suis le paradoxe. Je dis une chose, je fais l'autre, je le dis, et fais l'inverse. Dans la même phrase, deux contraires. Mais c'est pire là-dedans. La volonté de vivre paisiblement, de découvrir, d'aventures, d'héroïsme, de légendes, de changement mais surtout ne pas rester le même. Et j'ai peur de changer.
Les désirs pour la réalité, Pierre Dac dit que c'est mieux que son slip en tasse à café.
Perdu sous le ciel, on reste tout de même sur la même planète. Pas dans le même monde.
Sentir l'odeur de la réflexion dans la nuit, parmi les nuages opalins cachant l'ambre lune. Toucher du doigt le fil reliant esprit et corps, sûrement pas loin de l'aniline, et vouloir le changer en une simple bulle cristalline pour s'y loger, tranquillement, se bercer doucement au gré du vent et des pensées.
Tu ne sais pas non plus combien c'est dur de ne pas savoir. Chaque Tu est différent, mais le tien reste le même. Tu te sens perdu ? Tu ne sais plus si c'est Toi ou quelqu'un d'autre ? Tant pis. Tu n'as pas à hésiter. Tu es Toi, rien d'autre à signaler.
Laïus sur l'artisan et l'artiste :
"... ... ...travaille pour les autres... ... ...pour lui... ... ...se distingue... ... ...pas de différence... ... ...croit-on pouvoir... ... ...capable de maîtriser... ... ...dingue... .... ...pas tous... ... ...pas moi... ... ..."
A compléter plus tard. Ce sera fait.
Instrumenter les peurs. Ma peur. De quoi ai-je peur ? C'est comme ce "fait". Peur de la peur ? Peur de tout ? Peur de changer. Peur de rester. Le paradoxe, c'est nous. Je suis le paradoxe. Je dis une chose, je fais l'autre, je le dis, et fais l'inverse. Dans la même phrase, deux contraires. Mais c'est pire là-dedans. La volonté de vivre paisiblement, de découvrir, d'aventures, d'héroïsme, de légendes, de changement mais surtout ne pas rester le même. Et j'ai peur de changer.
Les désirs pour la réalité, Pierre Dac dit que c'est mieux que son slip en tasse à café.
Perdu sous le ciel, on reste tout de même sur la même planète. Pas dans le même monde.
Divulgé par Aimepe
Samedi 5 mars 2011 à 4:23
"Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette modification."
...
Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette modification. Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette modification. Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette modification. Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette...
Qu'est-ce qui a modifié ma vision du monde ? Que ? Cela va presque à l'encontre de ma vision de voir les choses, à savoir que tout, ou peu s'en faut, est continuité et quasiment sans aucune rupture.
Et que tout a toujours une exception. Ce qui est paradoxal, car cette affirmation doit alors aussi posséder une exception, sauf si on considère que comme le fait qu'elle doit posséder une exception possède aussi une exception... D'où la continuité. Sans rire, me prenez pas pour un dingue.
Mais une modification n'implique pas une rupture, elle l'envisage seulement. C'est là qu'il faut voir la faille.
Reste le problème principal : quel fait a changé ma vision du monde ? Je vous le demande.
Un fait de société ? Un fait personnel ?
L'élection de notre président ; l'arrivée d'internet ; la découverte de l'espace infini et des suppositions possibles à partir de l'infinité de l'univers ; les aventures de la famille Picsou et Duck ; les pièces collector Astérix sous les couvercles des pots de Nutella ; l'an 2000 ; la confrontation au racisme ; les Beatles ; Noir Désir ; la dissolution de Noir Désir ; l'écriture ; la parole ; la communication ; "1984" ; "Le meilleur des mondes" ; "La nuit des temps" ; l'imagination de la fin du monde ; la pollution envahissante ; la Science-Fiction libératrice ; Paulo Coelho ; Joe Dassin ; Franquin ; Gotlib ; Babar ; l'Elsacie ; l'amour perdu ; Damien Saez ; la mort de Jean Paul Deux ; la mort de mon chat ; la découverte du manga ; musique ; la peur de perdre ; la peur de l'égoïsme ; les remords ; l'envie de devenir fou ; l'envie de vivre ; l'envie de vivre comme il faut ; l'envie de vivre libre ; l'envie d'être enfermé pour pouvoir se libérer ; le fait d'être enfermé sans pouvoir se libérer ; saisir la dictature des discours ; comprendre la dictature de la phrase ; le fait de dire d'écrire de dessiner de faire de filmer de photographier le monde tel que je le conçois et que je le concevrai.
Cela fait beaucoup, et pourtant je ne trouve rien de bon. Soit c'est trop vague, soit trop précis, soit anecdotique ou alors ce n'est pas un fait.
Pourtant je veux le faire jusqu'au bout, ce concours pour l'ENSAD. Même si je ne dois pas y entrer, je veux le faire.
Et je me couche à 4h chaque soir, et je relis des BDs lues et relues, et je regarde des films chaque jour. "Là-haut", "L'Arnacoeur", "Invictus"...
Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette modification. Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette modification. Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette modification. Présenter un fait qui a modifié votre vision du monde et proposez un projet d'espace et/ou d'image et/ou d'objet qui résulte de cette...
Qu'est-ce qui a modifié ma vision du monde ? Que ? Cela va presque à l'encontre de ma vision de voir les choses, à savoir que tout, ou peu s'en faut, est continuité et quasiment sans aucune rupture.
Et que tout a toujours une exception. Ce qui est paradoxal, car cette affirmation doit alors aussi posséder une exception, sauf si on considère que comme le fait qu'elle doit posséder une exception possède aussi une exception... D'où la continuité. Sans rire, me prenez pas pour un dingue.
Mais une modification n'implique pas une rupture, elle l'envisage seulement. C'est là qu'il faut voir la faille.
Reste le problème principal : quel fait a changé ma vision du monde ? Je vous le demande.
Un fait de société ? Un fait personnel ?
L'élection de notre président ; l'arrivée d'internet ; la découverte de l'espace infini et des suppositions possibles à partir de l'infinité de l'univers ; les aventures de la famille Picsou et Duck ; les pièces collector Astérix sous les couvercles des pots de Nutella ; l'an 2000 ; la confrontation au racisme ; les Beatles ; Noir Désir ; la dissolution de Noir Désir ; l'écriture ; la parole ; la communication ; "1984" ; "Le meilleur des mondes" ; "La nuit des temps" ; l'imagination de la fin du monde ; la pollution envahissante ; la Science-Fiction libératrice ; Paulo Coelho ; Joe Dassin ; Franquin ; Gotlib ; Babar ; l'Elsacie ; l'amour perdu ; Damien Saez ; la mort de Jean Paul Deux ; la mort de mon chat ; la découverte du manga ; musique ; la peur de perdre ; la peur de l'égoïsme ; les remords ; l'envie de devenir fou ; l'envie de vivre ; l'envie de vivre comme il faut ; l'envie de vivre libre ; l'envie d'être enfermé pour pouvoir se libérer ; le fait d'être enfermé sans pouvoir se libérer ; saisir la dictature des discours ; comprendre la dictature de la phrase ; le fait de dire d'écrire de dessiner de faire de filmer de photographier le monde tel que je le conçois et que je le concevrai.
Cela fait beaucoup, et pourtant je ne trouve rien de bon. Soit c'est trop vague, soit trop précis, soit anecdotique ou alors ce n'est pas un fait.
Pourtant je veux le faire jusqu'au bout, ce concours pour l'ENSAD. Même si je ne dois pas y entrer, je veux le faire.
Et je me couche à 4h chaque soir, et je relis des BDs lues et relues, et je regarde des films chaque jour. "Là-haut", "L'Arnacoeur", "Invictus"...
Que c'est dur d'écrire. Que c'est dur de bien écrire. Alors raconter une histoire, faudra revenir mon pauvre vieux.
Parole de radio : "Qu'importe d'avoir peur du noir, si on a Brice Hortefeux". Heureuse radio.
Et Cohen a redit :
Oh, le vent, le vent souffle,
A travers les tombes le vent souffle,
La liberté arrivera bientôt ;
Puis nous sortirons de l'ombre.
A travers les tombes le vent souffle,
La liberté arrivera bientôt ;
Puis nous sortirons de l'ombre.
J'ai lu, et putain. Putain. Je t'ai lu. 42 pages et plus si c'était possible. Pas besoin de personnage pour rendre ta vie si belle en mots. Je n'aurai pas assez d'insulte pour éprouver ça. Merde. C'est la troisième fois que je tombe amoureux de mots, mais je l'ai déjà dit la première fois. Merde ! Les mots sont immatériels.
Divulgé par Aimepe